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Chapitre 3


Après cette réunion assez désagréable, Patrick rentra chez lui, accompagné de ses proches. L'ambiance était assez froide. Le jeune spaghetti se sentait honteux vis à vis de Patricia, pour les propos qu'il avait dit la veille. Il savait que son amie avait perdu de nombreuses personnes dans sa vie. Elles ont été dévorées, cassées ou séparées par les Hommes. Et Patricia n'était pas la seule dans ce cas ; tout le monde vivait ce genre de chose. C'était pour cette raison que les pâtes évitaient de lier des liens forts, de se faire des amis. Ainsi, les séparations seraient moins difficiles.

Mais c'était plus fort qu'eux. En restant sans arrêt avec les mêmes pâtes, des amitiés naissaient forcément.

Mais pas seulement. Ils leur arrivaient aussi de ne pas s'entendre avec les spaghettis qui étaient dans le même paquet qu'eux. Certains d'entre eux avaient un fort caractère et n'hésitaient pas à écraser les plus faibles.

C'était le cas de Fabrice. Ce grand gaillard costaud avait une petite moustache ridicule et faisait sans cesse l'intéressant. Il pensait être meilleur que tout le monde et n'arrêtait pas de se vanter, ce qui avait le don d'agacer presque tout le monde. Seul quelques spaghettis l'appréciaient et étaient de son avis.

Sur le trajet pour rentrer à leur domicile, Fabrice et ses acolyte se faisaient d'ailleurs remarquer. Comme d'habitude, ils s'amusaient à tirer les cheveux des filles, se moquaient des vêtements grotesques de certains et appelaient les gens par des insultes plutôt que par leur nom. Les autres spaghettis avaient du mal à le supporter.

-Pourquoi personne ne leur dit d'arrêter ? chuchotta Patrick à Patricia.

-Tu sais bien qu'ils pensent être les rois ici et qu'ils seront vite dans une colère noire si quelqu'un ose leur dire quoi que ce soit.

-Alors on doit se soumettre aux Hommes, et à Fabrice ? Non merci.

Le jeune spaghetti se dirigea vers l'ennemi et s'arrêta juste devant lui. Occupé à critiquer Patricia avec l'un de ses amis, Fabrice n'avait pas vu venir Patrick, qui lui rentra dedans.

-Qu'est-ce que tu fous là imbécile ? Tu vois pas que t'es sur mon chemin ?

-Arrête d'embêter tout le monde et je te laisserai passer.

Bien qu'il essayait d'être intimidant, Patrick avait la voix qui tremblait légèrement. Le grand gaillard qui étaient face de lui était impressionnant. Et ne semblait pas du tout redouter Patrick.

-Sinon quoi ?

Patrick ne savait pas quoi répondre. C'est vrai, sinon quoi ? Il irait le dire à ses parents ? Il n'en avait pas. Il le taperai ? Inutile, il n'avait aucune force. Alors, sinon quoi ? Sinon, rien. Mais ça, il ne pouvait pas le lui dire.

Son interlocuteur voyait ses doutes.

-Allez petit, tire toi de là et je te ferais pas de mal, dit-il en rigolant avec son voisin.

-Non.

-Comment ?

-J'ai dis non. Arrête d'embêter tout le monde. Personne t'aime.

-Et alors ?J'm'en tape. Je veux juste m'amuser.

-On ne s'amuse pas en faisant du mal aux autres !

-Ah ouais ?

-Ouais !

Fabrice tourna un instant la tête vers son ami en rigolant, puis ils hochèrent tous les deux la tête. Un instant plus tard, il poussa Patrick avec une force impressionnante. Celui-ci, surpris et pas sur ses appuis, tomba sur son popotin. Pas de chance, il arriva en plein milieu d'une flaque de boue.

Fabrice et ses amis éclatèrent de rire, tandis que toutes les autres spaghettis assistaient à la scène sans avoir osé l'aider. Patrick voyait dans leurs yeux un certain désespoir, une haine et de la pitié. Ce n'était pas la première fois que Fabrice humiliait quelqu'un en public. Cependant, il était rare qu'une pâte ose lui tenir tête et se mettre volontairement en travers de son chemin. C'était sans doute pour cela que Patrick apercevait également une forme d'admiration dans le regard de ses semblables.

Alors que Fabrice et sa bande reprirent la route, Patricia s'approcha de son ami et l'aida à se relever.

-Je t'avais bien dis de ne pas aller vers lui.

-Qui ne tente rien n'a rien.

-C'est ce qu'on dit oui. Mais là, tu as tenté mais tu n'as quand même rien eu.

C'est le pantalon tout sale au niveau des fesses que Patrick se releva et continua sa marche pour rentrer à son domicile. Il ne regrettait pas son geste. Un jour, tôt ou tard, il pourrait remettre Fabrice à sa place. Il le savait.


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