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°Tous les moyens sont bons pour gagner sa vie°

Bismilahi❤✨.

Excusez-moi pour les mots crus que je vais utiliser.

‹‹On ne mange pas son semblable pour en connaître la qualité ››.

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Partie dédiée à soxnaNiass ma meilleure je t'adore.

  ~~~Ramatoulaye Diallo
 
Je me suis réveillée tôt ce matin, comme d'habitude, pour aider ma mère à vendre ses fruits. J'ai baillé longuement et regardé à côté de moi pour voir ma mère qui dormait toujours.

J'avais encore des courbatures car nous dormions sur une petite nappe étalée sur le sol, entassés comme des sardines. C'était la même chose pour mes frères qui étaient dans l'autre baraque.
 
Je me suis lavé le visage avec de l'eau et du savon et j'ai laissé le reste pour mes frères et ma mère, car nous n'avions pas assez d'eau. Nous avions seulement un canari et lorsque celui-ci était épuisé, c'était le voisin qui nous le remplissait.
 
J'ai balayé la cour et nettoyé les toilettes avant d'aller réveiller mes frères pour l'école.
 
Moi : Ibou, hey Ibou, lève-toi, dis-je en lui tapotant l'épaule.
 
Ibou : Cheuut ! Rama laisse-moi dormir, hier je me suis couché tard," répondit-il en se recouvrant la couette.
 
Je l'ai enlevée complètement pour qu'il se réveille rapidement, mais c'était peine perdue.
 
Moi : Ibou, tu sais qu'à part moi ta sœur, tu es l'aîné de la maison et le chef de famille. C'est toi qui doit donner le bon exemple à tes petits frères. Tu crois que c'est facile pour maman de se réveiller tous les jours tôt hein. Moi, je ne dis rien parce que c'est une habitude maintenant. Tu devrais faire pareil. Je ne serai pas toujours là à te dire ce que tu dois faire. Au moins, même si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour maman", le sermonnai-je.
 
Quelques larmes avaient perlé sur mes joues. Je me suis retournée pour sortir quand il m'a attrapé le bras.
 
Ibou : "Assis-toi, Rama... excuse-moi, je me comporte comme un imbécile. Tout ce que tu as dit est vrai. Je suis l'aîné après toi, mais aussi l'homme de la maison, et juste pour ça, je vais me comporter comme tel," dit-il en baissant la tête.
 
Je lui ai relevé la tête et l'ai pris dans mes bras.
 
Moi : Non, ne t'inquiète pas. Maintenant, réveille Modou et Tapha et lavez-vous le visage. Il ne reste pas beaucoup d'eau et il est tôt. Le voisin n'est pas encore réveillé pour aller quémander de l'eau."
 
Je suis sortie et j'ai vu que ma mère était réveillée aussi. Elle préparait le plateau de fruits. Je suis allée l'aider parce que c'était trop lourd.
 
Moi : Maman, je t'ai maintes fois dit de ne pas soulever des choses lourdes. Je suis là pour ça, les garçons aussi."
 
Ma mère : "Mais non, ce n'est pas si lourd que ça voyons, et je ne voulais pas te fatiguer encore plus que tu ne l'es déjà."
 
Moi : Pfff, je ne vais même pas te répondre," lançai-je.
 
J'ai pris le plateau et l'ai posé sur ma tête.
 
Moi : Allons-y.
 
Nous marchons sous un soleil ardent. Dix minutes plus tard, nous arrivons à la maison qui se trouve à quelques pas du magasin. J'installe la table et aide ma mère à disposer les fruits. Je prends un autre plateau pour y ajouter des fruits car je vais vendre sur le trottoir, entre les voitures, les bus et les camions, etc.
 
Moi : Maman, j'y vais, dis-je en plaçant le plateau sur ma tête.
 
Ma mère : D'accord ma fille. Ne traîne pas, quand tu auras vendu tout le plateau, va directement au marché acheter les ingrédients et les légumes pour le déjeuner de cet après-midi.
 
Moi : Oui, ne t'inquiète pas. Ciao.
 
Je marche en criant.
 
Moi : AY WA FRUITS, FRUITS, FRUITS NÉKH NA, FRAIS TÉK SI, BAKH NA SI WÉRR GUI YARAM, DALAY DIGÉRÉ LO TAMIT (VENEZ ACHETER DES FRUITS, DES FRUITS, DES FRUITS C'EST TROP BON, BON POUR LA SANTÉ ET ÇA VOUS PERMET DE DIGÉRER RAPIDEMENT).
 
Je continue à crier pour promouvoir mes fruits jusqu'à ce que je voie deux hommes assis sous un arbre qui m'appellent.
 
Homme 1 : Jeune fille, venez me vendre ! dit-il en me tendant un billet de 2000 francs.
 
Je me dirige vers eux et pose mon plateau par terre.
 
Moi : Combien en voulez-vous ? demandé-je.
 
Au lieu de répondre, ils me dévisagent de la tête aux pieds, me regardant comme un morceau de viande.
 
Moi : Serigne bi, niata nguay dieundeu damay dém dé dafa tangu (Jeune homme, combien de fruits achetez-vous ? Je dois partir, il fait chaud).
 
Homme 1 : Oui, nous voulons acheter, mais pas de fruits. Nous voulons autre chose, dit-il en me regardant de haut en bas.
 
Il se mord la lèvre. Quel vieux pervers !
 
Moi : Quoi ? Demandé-je en mettant mes mains sur mes hanches.
 
Homme 1 : Toi ! C'est toi que nous voulons, répond-t-il.
 
Homme 2 : Guél boy khana guissou ni ngua molé ya ngui mél ni tangual bant, yaw li nguay liguéy ni dou sa métier, nieuweul niou défaral la ay bagass you saff (Jeune fille, tu ne te vois pas khana ? Tu ne vois pas que tu es charmante et séduisante, ce métier n'est pas fait pour toi. Viens, on va te donner du plaisir), enchaîna-t-il.
 
Je reste figée sur place et les regarde avec surprise. Puis, je me mets à rire si fort qu'ils se regardent entre eux. À un moment donné, j'arrête de rire et prends un air sérieux avant de répondre.
 
Moi : Da nguéne paré ni? Yéne nak nakati werou léne, li nak laniouy wakh doff yi nio ngui si biir niit gni, niakk nguéne fayda dém léne liguéyi nguéne togu ni déf sén Ataya, waxouma dara nak kou wakh diokh sa morome nguéx may saf ay d*l'hôte you périmés ni, ngueine téklé ni ba mélni soupamé nak, mdr di nguéne ni dama saff waye dé louma saff saff do léne meu meusseu niam, nguéne di thiaga thiagalou rék, fi nguéne may fék goorou watar bane yi tchiim (Vous avez fini ? Vous êtes sérieusement fous. C'est ça qu'on dit : "Les fous sont avec les hommes lucides". Vous n'avez aucune vergogne ni dignité. Au lieu de travailler, vous êtes là à préparer votre thé. Et le pire, c'est que quand l'un parle, j'ai pitié de vous ! Vous ressemblez à des pépés périmés. Aaahhh, vous êtes trop audacieux et aisés. Vous avez porté trop de vêtements, vous ressemblez à des choux. Mdr, je suis séduisante, belle, jolie, tous les adjectifs que vous voulez, mais jamais, j'ai dit jamais, vous ne me toucherez. Vous pouvez me regarder et saliver, mais rien de plus. Vous êtes des pervers de haut niveau, des mecs fainéants. Tchiim !), rétorqué-je en prenant mon plateau.
 
Je les laisse sous le choc et m'en vais. Je marche rapidement, car je suis une peureuse, mais j'ai la langue bien pendue. J'essaie de reprendre mon souffle, car j'ai tout balancé comme ça sur leur visage.
 
Je repense à tous mes mots et je ne peux m'empêcher de rire. Non, mais ce n'est pas moi qui ai dit ça, je ne peux pas dire ça.
 
Je continue de rire tout en traversant la rue, et tout à coup, une voiture manque de me heurter. J'ai eu tellement peur que j'ai lâché mon plateau et j'ai fixé un point imaginaire. Ce sont les cris des gens qui m'ont ramenée à la réalité.
 
Je m'accroupis pour ramasser les fruits un à un quand soudain j'entends une voix rauque crier.
 
"Hey ! Bouge de là, tu es en train de créer un embouteillage !", s'écrie une voix rauque.
 
Je ne lui réponds pas et continue à ramasser les fruits un à un. Une fois terminé, je me lève pour partir, mais je sens soudain quelqu'un m'empoigner le bras. Des frissons de dégoût me parcourent le corps. Sans me retourner, je retire brutalement sa main de mon bras.
 
Moi : Ne me touchez pas !" crié-je en me retournant.
 
Je reste bouche bée face à cette créature devant moi. Nos yeux se fixent intensément. Il a les yeux noirs, sa carrure tellement imposante, et ses lèvres sont d'un rose à tomber. Je dois me ressaisir.
 
Moi : Que ce soit la première et la dernière fois que vous mettiez vos pattes sur moi, c'est clair ?" dis-je avec fermeté.
 
Lui : Tu parles avec moi là ? Petite conne, c'est toi qui devrais regarder où tu vas. Au lieu de ça, tu ris comme une possédée. Et ne me menace plus. Sais-tu avec qui tu parles ?"
 
Moi : Rien à foutre ! Que tu sois riche ou pauvre, beau ou vilain, je m'en moque royalement. Tant que tu n'es pas Dieu, ça me suffit. Et pour ton information, la conne t'emmerde. Tu n'as qu'à continuer tes activités et je ferais pareil."
 
Je lui balance tout comme un torrent de pluie. J'en ai marre de ces fils à papa ou des gosses de riches qui se croient tout permis. Mais ça ne marche pas avec moi. Il fait tellement chaud que je transpire sans cesse. Il me regarde d'une façon que je ne peux pas déchiffrer, la veine de son front ressort. Il avance jusqu'à moi, dominant de toute sa taille, mais je ne recule pas.
 
Lui : Je vois bien que tu es loin de me connaître, jeune fille. Fais attention à toi. Je suis Mouhamadou Talla Sylla", dit-il entre les dents sur un ton ferme.
 
Je soutiens son regard et lui réponds de la même manière.
 
Moi : C'est toi qui te trompes lourdement, Monsieur aux airs supérieurs. Tu vois, moi je n'ai peur de personne à part Allah le Tout-Puissant. Apprends les bonnes manières à l'avenir.
 
Je ne lui laisse pas le temps de répliquer et prends mon plateau qui était par terre avant de m'en aller.
 
Journée de merde ! Pourquoi les hommes aux charmes irrésistibles sont-ils si orgueilleux ? Ishh.
 
Je décide de retourner au magasin. Qu'est-ce que je vais vendre maintenant ? Puisque tous les fruits ont été salis. Je le déteste du plus profond de mon âme. Këppeu souniou yalewanou keur ba paré diaye réw li dé fi rk la ame si Mim reew wayé dé dotouko défati (Il m'a fait perdre toute ma marchandise et il ose être insolent avec moi)
 
J'arrive et pose le plateau vide sur la table avant de m'asseoir pour souffler.
 
Ma mère me demande les yeux brillants : "Ah Rama, t'as vendu tous les fruits ?"
 
Je la regarde et commence à pleurer jusqu'à suffoquer.
 
Ma mère : "Pourquoi pleures-tu ma fille ?"
 
Moi-même, je ne pouvais pas répondre. Pendant toutes ces années, j'ai gardé beaucoup de choses dans mon cœur et c'est maintenant que j'ai réussi à craquer. J'essuie mes larmes et fais face à ma mère.
 
Moi : "Maman, dis-moi, tu crois que tout ce qui nous arrive, c'est notre destin ou bien sommes-nous juste malchanceux ? Parce que chaque fois qu'un problème est résolu, un autre survient. Pourquoi tant d'acharnement ? C'est comme si la malchance nous était destinée," dis-je avec la gorge nouée.
 
Elle me console et lève ma tête pour essuyer mes larmes.
 
Ma mère : "Tu sais, Rama, tout ce que tu dis est vrai, mais je vais te dire une chose aujourd'hui. La chance n'est pas une sorte de don magique réservé à un petit nombre, mais bien une compétence qui se travaille à travers une discipline de vie que chacun peut décider. Elle est une façon de voir le monde et d'entrer en relation avec les autres. C'est aussi une façon de prendre des décisions face aux aléas de l'existence. Et tu parles d'acharnement, mais sache juste que si le destin souhaite votre rencontre, vous vous retrouverez, fussiez-vous séparés par des milliers de lieues. Mais si le destin s'oppose à la rencontre, vous aurez beau être là, face à face, vous resterez étrangers l'un à l'autre," dit-elle.
 
Je l'écoute attentivement et suis vraiment touchée par les paroles de ma mère.
 
Moi : "Excuse-moi maman, je n'ai pas pu vendre les fruits, j'ai eu beaucoup de problèmes sur le chemin ..."
 
Je lui raconte tout, des deux hommes jusqu'à l'incident avec l'homme qui a failli me heurter.
 
Ma mère : "Hiii Ramatoulaye, je t'avais dit de faire attention. Tout ce qui t'est arrivé, c'est avec ta langue salée là, do waneu baat dal (tu n'avales aucun mot), et tu sais bien comment sont les hommes riches ..."
 
Moi : "Cheuut Maman, cet homme était trop impoli, fallait que je le remette à sa place," réplique-je.
 
Ma mère : "Tu es une fille et eux sont des garçons, même si c'est vrai que tous les hommes ne sont pas les mêmes."
 
Je ris nerveusement avant de répondre.
 
Moi : Tous les hommes ne sont pas comme eux", c'est toi qui dis ça maman ? Toi ! Est-ce que tu as oublié ce que ce papa nous a fait ? Ou bien n'est-il pas un homme ? En tout cas, moi je garde la même opinion que d'habitude, ils sont tous pareils, peu importe qu'ils soient beaux, laids ou de statut social différent.
 
Ma mère : "Personne ne peut te faire changer d'avis", me dit-elle. "J'espère juste que tu trouveras un homme totalement différent de l'opinion que tu tiens", rit-elle.
 
Je rigole en réponse à son souhait.
 
Moi : "Moi ? Me marier ? Jamais de ma vie ! Et qui voudrait même d'une fille souillée ? Dis-moi, vraiment ? Lègui khalé you goor yi di weur ay khalé you vierge, béss taakeu, ay diabar you niou dadié si ay paquets ( Les hommes d'aujourd'hui ne recherchent que des femmes vierges, comme des paquets qu'on vient d'ouvrir. Je ne pense pas que ça sera moi), proclamais-je.
 
Ma mère : "Arrête de te juger, ma fille. Tu sais que ce qui t'est arrivé n'était pas de ta faute. C'est Dieu qui l'a voulu ainsi. Tu étais juste au mauvais endroit, au mauvais moment".
 
Moi : "Hum..."
 
C'est le seul mot qui a pu sortir de ma bouche.
 
Moi : "Bon, je vais aller au marché", dis-je en me levant du tabouret.
 
Ma mère me regarde, étonnée de ce que je viens de dire.
 
Ma mère : "Au marché ? Avec quel argent ? Tu n'as pas pu vendu les fruits, je te rappelle."
 
Moi : "Non, je ne t'ai jamais parlé de ça, mais j'ai un peu d'argent sur moi. C'est l'argent que j'économise pour nos besoins secondaires", lui répondis-je.
 
Ma mère : "Prends cet argent. Aujourd'hui, j'ai vendu cinq kilos de fruits à un jeune homme, et il m'a donné ça", dit-elle en me tendant un billet de cinq mille francs.
 
Moi : "Ah, c'est bien alors. Mais laisse, je vais acheter avec mon propre argent. Toi, garde cet argent, tu en auras besoin."
 
Avant qu'elle ne réplique, je cours et m'en vais. La chaleur est insupportable. J'achète tous les légumes et ingrédients dont nous avons besoin, puis je me presse de sortir, étouffant sous l'odeur des gens.
 
De retour à la maison, je me change en débardeur et pagne avant d'aller chez le voisin pour puiser de l'eau. Mais lorsque je mets un pied à l'entrée de la porte, je reste figée sur place...




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Ça y es !!!

Bienvenue ça me fait plaisir que vous lisez ma chronique.

Qu'en pensez-vous de ce chapitre ?

Pourquoi elle reste figée sur place ?

Suite dans pas longtemps.

N'oubliez pas de voter, commenter et partager mes loulous d'amour❤💦.

Sooxnv❣✨.

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