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Chapitre 19

Avant de commencer ce chapitre, je vous souhaite à tous et à toutes une excellente année 2025 ! Puissent vos rêves se réaliser

« J'ai des idées plein la tête dont une persistante : comment je peux sauver Wren ? Je n'en ai pas encore parler à Clarie. Elle est très affectée dès que la conversation tourne autour de mon meilleur ami. Elle ne cesse de me dire que je n'arriverais jamais à le ramener et que je devrais le laisser partir. Je refuse. »

Extrait du journal de Charles Michael Montalemont- oct. 2039

Élora

Mes yeux, rivés sur l'hologramme télévisuel allumé par mon père, m'apprirent que plus qu'un assaut, c'était une prise d'otage qui avait lieu.

Mon cœur se serra.

Wren était parti là-bas pour filer un coup de main et je n'avais pas de nouvelles. Aucune, même. J'étais morte d'inquiétude et surtout la culpabilité me rongeait. Et si toute cette histoire était en rapport avec moi ? J'avais exposé Wren sans le vouloir et les menaces le touchaient également. Il y avait un risque pour que tout soit lié. Peut être que quelqu'un cherchait à détruire ma famille et s'attaquait à nos proches ? Mais qui ? Je n'étais pas idiote, loin de là. J'avais assimilé dès mon plus jeune âge que les jalousies allaient de paire avec le pouvoir. Et que la jalousie pouvait devenir dangereuse. Ce pouvait être n'importe qui. Un ex employé en colère ? Non, il n'aurait jamais touché à un policier. Une famille rivale ? Si oui, laquelle.

Des milliers de questions fourmillaient dans mon esprit. Je me sentais démunie face à cet acte. Ma mère finit par me prendre dans ses bras.

– Ma chérie, tout va bien se passer pour le lieutenant Abbot. Il est plus solide qu'il en a l'air. Bien qu'il ait déjà l'air inébranlable.

– Il ne l'est pas. Je ne sais pas pourquoi il a survécu et que sa peau se régénère, mais il a un point faible.

Je tournai mon regard vers elle.

– Il aime des mortels. Alors, il serait prêt à n'importe quoi pour eux. C'est ça, son point faible.

– L'amour n'est pas une faiblesse, c'est une grande force au contraire. Je suis devenue plus forte depuis que je vous ai tous rencontrés, depuis que je t'ai eu toi. Ne te sens-tu pas plus forte depuis que tu as le lieutenant dans ta vie ?

C'était indéniable. Je me sentais en sécurité et capable de soulever des montagnes lorsqu'il était à côté de moi. Ma mère le lut dans mon regard et m'adressa un sourire éblouissant.

– il est fort parce que tu l'aimes et qu'il t'aime.

– Je ne lui ai jamais dit et je ne compte pas le faire de si tôt. Je suis fâchée contre lui. Et puis.. y'a des zones d'ombres dans son histoire. Il ne m'a pas tout raconté. Je veux dire, personne n'est immortel ! Comment a-t-il pu survivre ?

Je scrutai mon père et grand-père à la recherche d'une réponse. Papa se tourna vers son père avant de baisser les yeux.

– Toi, tu sais quelque chose que j'ignore.

– Je sais beaucoup de choses que tu ignores, Élora. Ce n'est pas une nouveauté, chérie.

Je fronçai les sourcils.

–Je viens d'apprendre que mon petit-ami avait l'âge de mon arrière grand-père, que toute ma famille le savait et que personne ne m'a rien dit. Alors... vraiment Papa, je ne suis pas d'humeur. Dis-moi ce que tu sais et que j'ignore sur Wren.

Mon père fronça lui aussi ses sourcils. Lui et moi, nous nous ressemblions beaucoup trop mais je ne comptais pas perdre la guerre.

– Papa ?

Il soupira et s'installa auprès de moi en attrapant ma main.

– Wren Abbot n'est pas revenu à la vie. Il n'est jamais mort. Grand-père a eu une sorte... d'instinct, c'est ce qu'il m'a expliqué. Il savait que son meilleur ami n'était pas mort. Alors, avec l'accord de la Générale Abbot, il a accompagné l'équipe des forces spéciales qui est entré dans le vaisseau amiral ennemi. Il m'a dit qu'il avait senti une odeur de mort, partout. Ils ont retrouvé un à un les compagnons de l'expédition jusqu'à la cabine de commandement. Et là... ils ont retrouvé le lieutenant colonel. Il était mourant, son corps pratiquement plongé dans celui de l'Arachne. Le sang de l'Alien se mêlait au sien. Ils ont réussi à le récupérer mais il était gravement blessé. Aucun humain n'avait la connaissance pour le sauver. Alors, Grand-père a pris une décision avec l'appui de la mère du lieutenant. Ils l'ont transféré dans une cuve de stase extraterrestres jusqu'au jour où on pourrait le sauver.

Je devais le regarder très bizarrement puisque Grand-père me donna plus de détails. Apparemment, les Arachnes venaient des confins de notre galaxie. Ils avaient été placés dans des cuves de stase afin d'être transporté et de stopper le processus de vieillissement et donc, de mort de l'extraterrestre pendant le trajet.

–Mais ça ne l'a pas soigné pour autant, on est bien d'accord ? Il aurait dû ressortir... mourant.

– Ton GrandPa a trouvé un moyen de le sauver.

– Comment ? demandai-je en me redressant.

– C'était un scientifique de génie et en étudiant la technologie extraterrestre, il a mis au point une nanotechnologie de pointe.

– Une...

Je m'arrêtai de parler alors que je comprenais ce qu'il s'était passé.

– C'est l'un des secrets les mieux gardés des Montalemont. Personne ne le sait et surtout, personne ne doit le savoir. Sinon... le gouvernement voudrait accaparer cette technologie, qui est transmise uniquement de dirigeant en dirigeant, afin qu'elle soit préservée et améliorée.

– Que s'est-il passé exactement, Grand-père ?

– Mon père a injecté cette nanotechnologie dans la cuve de stase et les tissus du lieutenant se sont régénérés. Il a pu se réveiller. Ce que n'avait pas prévu mon père en revanche, c'est comment agirait cette nanotech en présence d'un composant extraterrestre et de l'exposition prolongée du lieutenant au sang d'une arachne..

Mes mains se mirent à trembler.

– Que veux-tu dire par là ?

– Les petits robots de nanotechnologies, ces nanobots si je puis dire, se sont infiltrés dans son organisme. Ils ont proliféré et n'ont qu'un seul but : régénérer ses tissus, lui donner de la force. Améliorer qui il est...

– Tu veux dire que...

Grand-père hocha la tête gravement.

– Le lieutenant Abbot est un cyborg, Élora. L'humain et le robot ne font plus qu'un d'une manière parfaite. Aucun autre ne lui arrive à la cheville et il n'y en aura jamais. Du moins, pas tant que l'avenir imaginé par mes parents ne soient une réalité. Ton Grandpa a passé toute sa vie à trouver un moyen pour sauver son meilleur ami et ses expérimentations nous ont permis de sauver l'homme sans qui nous ne serions pas en vie.

J'étais plus que choquée. Wren. Un cyborg. Il n'était pas simplement un homme machine ou une machine homme. Il était une toute nouvelle espèce à lui seul. Il était un cyborg. Tout ce que je haïssais depuis mon agression. Et pourtant je l'avais pris dans mes bras, j'avais senti la chaleur de sa peau, la douceur de ses mains, la rugosité de sa langue sur mes tétons et sur des endroits moins avouables devant ses parents. J'avais empoigné ses cheveux, senti sa colère, sa tristesse... son plaisir avait été murmuré au creux de mon oreille, hurlé dans cette chambre d'hôtel. Oh mon Dieu ! J'avais couché avec un cyborg, et pire, j'avais aimé coucher avec ce cyborg. Le dégoût dû se lire sur mon visage puisqu'immédiatement, Papa vint serrer ma main. Je tournai les yeux vers lui.

– Rassure-moi, le contrat avec la Maison Blanche...

– Je ne mettrai jamais une telle technologie entre les mains d'un président et encore moins celui-ci. Il ne sait pas pourquoi Wren est en vie. D'ailleurs, personne ne le sait réellement.

– J'ai besoin d'être un peu seule pour digérer cette information.

Je me levai d'un bond, me détachant de l'étreinte maternelle pour me rendre dans la salle de sport. Je devais faire quelque chose pour effacer cette sensation de trahison que je ressentais. Mon mec était un cyborg. Il faisait partie de la même « espèce » que ceux qui...

Rien que d'y penser, mes yeux s'embrumèrent. Mon Dieu. Je me sentais totalement démunie face aux sentiments ambivalents qui me traversaient. Je détestais les cyborgs mais Wren... lui je l'appréciais. Lui je l'aimais. Comment pouvais-je aimer un homme... une machine. Il aurait dû mourir des dizaines et des dizaines d'années auparavant. Loin d'être un vampire, il était en vie grâce à la technologie. Grâce à mon grand-père.

Je me déshabillai pour enfiler des affaires de sport et frapper de toutes mes forces dans le sac de boxe devant moi. Je frappai de toutes mes forces dedans. J'y déversai ma hargne. Ma tristesse. Mon dégoût de moi-même. Je frappai encore et encore, jusqu'à ne plus pouvoir lever le bras, et m'effondrer en pleurant sur le tapis au sol. Je me sentais trahie. C'était ça l'histoire. J'étais trahie par Wren. Il connaissait mon aversion pour les cyborgs mais il ne m'avait rien dit. Pire. Ma famille ne m'avait rien dit.

J'étais épuisée de tout. Épuisée d'avoir trop pleuré, d'avoir une famille qui me mentait quand ça l'arrangeait. Je voulais qu'on me laisse le choix au moins une fois.

En retournant dans le grand salon, je découvris ma grand-mère seule. Elle brodait comme à son habitude, bien au chaud près de la cheminée. Grand-mère Jane avisa de ma présence et se leva dans la foulée, posant son ouvrage sur le bord de son fauteuil. Elle s'approcha de moi avec la même douceur. Ses yeux débordaient d'inquiétude pour moi. Elle ne voulait pas que je souffre.

– Excuse-moi, ma chérie. J'aurais dû te le dire pour le lieutenant, mais pour moi, ça n'avait pas d'importance. C'est un homme admirable et tu ne mérites pas moins qu'un homme comme lui. J'ai toujours voulu ton bonheur, mon petit ange. Toujours.

– Je sais Grand-mère. Je ne t'en veux pas à toi, je te le promets.

Je l'embrassai sur la tempe avant de la serrer contre moi. Elle avait toujours été là pour panser mes blessures, mêmes celles qui étaient invisibles. Elle soignait mes genoux écorchés, écoutait mes peines d'amour. Oui, elle avait toujours été là.

– Je ne sais pas si j'arriverais à surmonter cela, soufflai-je d'un air navré.

– Dans ce cas, je te préparerai ton gâteau préféré et tu pleureras ton amour perdu. Je ne peux pas te dire qui aimer ou comment l'aimer. La seule chose que je peux te dire, c'est que je n'ai jamais vu chez tes autres petits-amis un quart de l'amour qu'il a pour toi. Je ne connais pas grand chose de votre relation, rien à vrai dire, mais la façon dont vous vous regardez... Vous êtes magnifiques tous les deux. Vous me rappelez mes premières rencontres avec ton grand-père. Il était si beau, ajouta-t-elle les yeux brillants comme au premier jour.

J'adorais quand elle me racontait la première rencontre avec Grand-père. C'était comme retourner dans le passé, comme être bercé dans l'amour. Ils s'étaient aimé au premier regard. Ma Grand-mère avait tout de suite su que c'était le bon, mais elle l'avait fait ramer, ramer, et encore ramer pour l'avoir. Ce que j'aimais avec cette histoire, c'était que j'avais les deux versions et si j'en croyais Grand-père, il n'avait pas aussi galéré pour qu'elle l'accepte, mais je savais que c'était faux. Je la laissai me conter encore une fois cette magnifique histoire d'amour. Elle me faisait rêver depuis la toute première fois : c'était à ce genre d'amour que j'aspirai au fond de moi. Je voulais un amour passionné, un amour fidèle, un amour amusant. Je voulais une histoire d'amour comme celles que j'avais entendue dans mon enfance.

Wren pouvait-il être à l'origine d'une belle histoire comme celle-ci ? D'une histoire épique qui pouvait transcender les âges et être racontée bien après ma mort ? Ma conscience se remit à cogiter. Il ne pouvait pas être le second protagoniste de mon histoire d'amour. Ressentait-il encore des émotions humaines ou n'était-il qu'un robot qui feintait de ressentir tous ces sentiments ? Quand il me disait qu'il avait plus que de l'affection pour moi, était-ce réel ou était-ce simplement son instinct de survie initié par la nanotech qui parlait ? Comment pouvais-je lui faire confiance de nouveau ?

Ma Grand-mère avait fini par me laisser poser ma tête sur ses genoux comme lorsque j'étais enfant et elle caressait mes cheveux tendrement. Mon père nous trouva dans cette position. Il avait un air grave sur le visage. Je relevai le buste, l'air soucieux.

– Il y a un problème ?

– J'ai des nouvelles de Seattle. Ça ne se présente pas bien, Élora.

– Wren ?

Ma voix se vrilla d'inquiétude. Papa s'approcha de moi et posa sa main sur mon épaule.

– Il va bien d'après mes indics sur place. Son coéquipier a été blessé, assez gravement, mais il va s'en sortir. Je ne parlais pas de ça. Le commissariat n'est pas le seul lieu qui a été pris d'assaut. L'une de nos usines aussi. Deux de nos scientifiques ont été enlevés... C'est pour le moment confidentiel. Je vais rentrer à Seattle.

– Nous allons rentrer, Papa. Il est hors de question que je ne t'accompagne pas. Montalemont Tech, c'est aussi mon entreprise, ajoutai-je alors qu'il allait protester. Et puis, j'ai besoin de voir Wren.

Je me redressai, le coeur fermé à toute protestation de sa part. J'allais prendre la route pour ramener le véhicule du lieutenant et son arme qu'il avait posé dans mon coffre et qu'il n'avait pas eu le temps de récupérer. J'espérais que j'allais pouvoir le voir rapidement... sinon... je passerai directement chez lui. Ma famille devait savoir où il habitait, non ? 

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