Trois jours. Voila trois jours que Jerry Tyson avait fait un plongeons droit dans l'Hudson après avoir essayer de tuer Kate, pour se venger de Castle. Et trois jour que l'écrivain n'a plus remis le pied dans le commissariat du district 12, en partie à cause de son remord. Pour lui, si Tyson avait essayer de tuer la jeune femme, c'était de sa faute et uniquement de sa faute. S'il l'avait laissé le tuer, jamais le triple tueur n'aurait essayer de s'en prendre a la détective.

-Richard, tu ne peux pas rester sans rien faire dans ta chambre tout la journée. Indique Martha

L'écrivain se tourna vers sa mère en l'entendant entrer dans la chambre. Il savait qu'elle a raison, bien sûr qu'il le savait, mais il n'arrivait pas à se décider de sortir.

-Que veux-tu que je fasse mère ? Demanda Castle. Si tu as un de tes conseil sans queue ni tête mais qui finissent par fonctionner, je suis preneur avec plaisir.

Martha alla s'asseoir à côté de son fils avant de poser sa main sur son épaule dans un geste réconfortant et motivant.

-Tu dois sortir de ta chambre. Depuis que Beckett et toi vous avez du affronter Jerry Tyson, tu n'es plus retourné au commissariat, tu n'es même plus sorti plus loin que l'épicier du coin de la rue. Même Alexie commence à s'inquiéter fortement pour toi.

L'écrivain fit volte face pour regarder sa mère. Encore une fois, elle avait réussi à le percer à jour pour savoir ce qui n'allait pas, comme elle l'avait toujours fait au part avant.

-Tu veux que je fasse quoi ? Que je lui écrive une lettre pour qu'elle la lise ? Demanda Castle en regardant sa mère. Peut-être même une carte de vœux pour correspondre à la période ?
-Richard, tu es un écrivain. Commence Martha. Tu écris des histoires pour gagner ta vie, si tu ne sais pas quoi lui dire à l'oral, écrit le. Je suis sûr que tout sortira mieux quand tu mettras tes sentiments sur papiers.
-Mais de quoi je pourrais lui parler ?
-Ah ça, c'est à toi de savoir. C'est toi qui la connais, pas moi.

Martha se leva avant d'aller rejoindre Alexie, qui l'attendait dans la cuisine, laissant son fils en pleine réflexion.
L'idée qu'avait eu Martha, bien que folle, était logique. Alors Castle se mit à écrire sans reflechir à ce qu'il écrivait, juste en laissant son cœur guider ses mots. Il écrit durant plusieurs minutes, une voir deux dizaines de minutes même, avant de relire sa lettre pour être sûr qu'il avait bien mit tout ce qu'il voulait dire sur papier. Si quelque chose ne lui allait pas, il comptait recommencer, jusqu'à ce que ce soit parfait. Mais fort heureusement, la lettre était juste comme il voulait.

-Ne m'attendez pas pour manger, je ne reviendrais pas tout de suite ! Lance Castle avant de sortir du grand appartement

L'écrivain parti a pied, presque en courant, pour rejoindre le district 12, pour rejoindre Kate.
Une fois arrivée, il regarda autour de lui, nullement aidé par les décorations scintillantes qui se trouvent dans le commissariat. Son regard capta enfin l'endroit où se trouvait le trio de policier qu'il avait l'habitude de côtoyer. Esposito et Ryan lui tournent le dos, faisant face à Beckett.
Le temps de déposer la lettre sur le bureau, la porte de la salle de réunion s'ouvrit, laissant sortir les policiers de la pièce, lui laissant juste le temps de s'éclipser sans être vu.
Maintenant il n'avait plus qu'à attendre que la policière ait lu la lettre et vienne le retrouver au niveau de leur vendeur de café préféré, l'endroit où il avait indiquer l'attendre.

-Rick...

L'écrivain fit volte face en entendant son prénom pour voir se diriger vers lui la détective. À ce moment, il su qu'elle avait lu sa lettre, qu'elle savait ce qu'il ressentait et pour elle et ce qu'il ressentait quant à l'histoire du triple tueur. Elle savait la culpabilité qu'il ressentait et la peur de voir revenir Jerry Tyson dans leur vie qui lui tiraille les entrailles chaque jour. Elle savait tout le poids que portait son cœur à l'heure actuelle.

-Kate... Si tu es la, ça veut dire que tu as lu la lettre. Déduit Castle
-Oui, je l'ai lu. Acquiesce Beckett. Je l'ai lu, même si j'ai du m'arrêter quelques fois. J'étais partagée entre l'envie de te prendre dans mes bras et l'envie de te frapper pour penser que c'est de ta faute ce qu'il s'est passé avec Jerry Tyson. Et même maintenant je ne sais pas ce que je devrais faire.
-Je pense que c'est ma faute parce que c'est le cas. C'est moi qu'il voulait, pas toi. C'est contre moi qu'il a conspiré, pas contre toi.

Castle vit Beckett prendre une grande respiration, comme pour prendre le temps de bien réfléchir à ce qu'elle allait dire par la suite.

-Écoute moi bien Richard Castle. J'aurais fait n'importe quoi ce soir là pour te protéger, y compris le laisser me tirer dessus s'il le fallait. Affirme Beckett sérieusement. Ce qu'il s'est passé n'est certainement pas de ta faute et je refuse de te laisser penser ça

L'écrivain pouvait dire assez facilement que la policière était sérieuse, y compris avec la manière dont elle l'avait appelé. Jamais, au grand jamais, elle ne l'avait appeler Richard depuis qu'ils avaient commencer leur relation. Avant elle le faisait tout le temps mais après, elle l'appelait toujours Rick.

-Promet moi que tu ne vas pas t'en vouloir pour quelque chose que tu ne pouvais pas contrôler, s'il te plaît.
-Je te le promet. Promis Castle

Comme une preuve que la réponse lui suffit, Beckett remplit l'espace entre elle et l'écrivain avant de l'embrasser. Le contact entre leurs lèvres lui avait tant manqué qu'elle attendit qu'ils soient tout les deux en manque d'air pour rompre l'étreinte partagée par leurs lèvres.

-Je suis désolé de ne pas t'avoir donné de nouvelle. Souffla Castle
-C'est pas grave, et puis j'avais mon informateur pour savoir comment tu allais.