Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 38.1

Joyeux Noël à tout.es, merci de suivre l'histoire de Cam et Chris !!


5 décembre

Chris n'avait pas répondu. Perdu, le cœur battant, il était resté suspendu un moment aux mots de Cam...

[Tout comme lui était suspendu à ce que j'allais faire. Il y a cru. Il y a vraiment cru. Que j'allais lui dire que c'était lui. Qu'il pourrait m'embrasser et plus si affinités.

Raté.]

... avant de se concentrer sur son assiette. Le repas n'avait été interrompu que par les piaillements de Chardon qui jouait avec le cube sensoriel de son maître.

[De son esclave, on en a déjà parlé. Si j'avais su, je le lui aurais enlevé.]

— Je ne peux pas, lâcha Chris alors qu'il venait d'avaler sa dernière bouchée de gratin. 

Un sourire triste étira les lèvres de Cam.

— J'avais compris, tu sais. Ton silence de dix minutes était assez révélateur.

— Désolé... 

— C'est juste parce que tu as peur de sa réaction, ou...

— C'est aussi à cause de Côle. J'arrive pas à m'ôter de la tête que... peut-être que je crush uniquement pour l'oublier. Peut-être qu'il me plaît pas vraiment, que c'est juste une passade.

— Aouch, ça fait mal, ça. 

— Hein ?

— A sa place, j'aurais mal, se  rattrapa Cam.

— Il ne le sait pas. Techniquement. 

[C'est l'histoire d'une vitre qui est persuadée qu'on l'a prend pour un miroir...

Oui, non, même dans ma tête, l'image n'est pas transparente. Au contraire de la vitre.]

Cam se leva précipitamment et débarrassa les assiettes avant d'aller se planter devant l'évier.

— Je ferai la vaisselle plus tard, lui dit Chris quand l'eau commença à couler.

— Ça va m'aider à réfléchir, répliqua Cam. Tu me donnes du fil à retordre. Vraiment... je ne sais plus comment m'y prendre avec toi.

Chris se crispa, sur la défensive. Il aurait bien trifouillé son dodécaèdre, mais Chardon jouait encore avec.

— À quel sujet ?

— L'amour.

— Je veux pas de Cupidon, je t'ai dit. 

— Je sais... 

Cam se retourna. S'essuya les mains dans un torchon. S'approcha de Chris. Posa ses deux mains sur ses épaules.

— Que...

— Parfois, il faut prendre le taureau par les cornes, non ?

L'image d'un taureau furieux s'imposa dans l'esprit de Chris.

— Quoi ? bafouilla-t-il, dans l'incompréhension.

À nouveau, son cœur dansait la samba. Cam se trouvait proche. Si proche. Ses paumes diffusaient une chaleur agréable dans ses épaules. Et cette proximité entre leur deux corps donnait à Chris l'envie de rompre la distance entre eux pour poser ses lèvres sur celle de son voisin. 

— Chris... ça fait plusieurs mois que je voudrais te le dire...

— Me dire quoi ?

— Qui est mon crush...

Un frisson glacé hérissa les poils de ses bras. Tout à coup, Chris ne savait plus trop s'il voulait que Cam continue dans l'espoir d'entendre son prénom, ou s'il voulait que son ami se taise pour rester dans l'illusion.

— Qui est ton crush.

— Oui, c'est...

— Chardon !?

Chris repoussa brutalement un Cam perplexe, et se précipita vers son chaton qui toussait et avait des haut-le cœur qui secouaient tout son corps.

[Un Cam qui ne m'en a pas voulu une seconde, il lui a fallu d'un regard vers mon chat pour comprendre que je ne tentais pas de détourner l'attention. Pour une fois.]

— Mais qu'est-ce que t'as foutu ? s'affola Chris.

Il s'accroupit auprès du félin, aussitôt imité par Cam qui ramassa le dodécaèdre avant de le tendre à Chris, inquiet.

— C'est normal, les deux boules, là ?

— Deux... non, il doit y en avoir trois. Bourbe, il en a bouffé une !! Crache ça, stupide créature !! 

Chris tendit la main vers Chardon, sans toutefois oser le toucher par peur de provoquer une catastrophe. Le chaton semblait s'être calmé. Il ne toussait plus, mais tanguait un peu sur ses pattes.

— Il l'a avalé, tu crois, s'enquit Cam ?

Rapidement, Chris étudia le sol autour d'eux. Il vérifia sous le bureau, puis sous la table. Partout où avait été Chardon dans les minutes qui avait précédées.

— Ouais... Bourbe, c'est dangereux, ça non ? Je fais quoi ? Mes parents sont pas là et Ely est déjà reparti et... et... tu bosses bientôt et... et...

Chris tourna sur lui-même, en panique.

— OK. Calme-toi, Chris, calme-toi. Tu as le permis. Tu peux y aller. Il te faut juste une voiture. Qui a une voiture ? Cam. Cam a une voiture !!

Il se tourna vers Cam qui pianotait sur son téléphone.

— Cam, tu.. tu peux me prêter a... tes clefs ? Je... je sais conduire, je...

— Tu es confus et paniqué, tu ne peux pas conduire. Je viens de prévenir mon père que j'avais une urgence, mets Chardon dans sa caisse de transport et suis-moi.

Chris ne bougea pas, perdu. Dépassé.

— C'est un sac...

— Dans le sac, alors. Où est le sac ?

— Je sais plus...

— OK, peu importe, prends-le contre toi, on y va. Tu sais où est le véto ?

— Ribeauvillé. Derrière Leclerc.

— Parfait ! En route !




***

Heureusement pour Chris et son anxiété, le trajet jusque chez la vétérinaire était bref. Il n'avait pas eu le temps de s'angoisser pour Chardon, installé à la va-vite dans un sac de voyage à demi fermé.

Le chaton semblait aller bien. Il miaulait, léchait les mains de son maître...

[Toujours esclave. Je sais, je radote.]

... les mordillait. Son épisode nauséeux s'était calmé lui aussi. Aussi, c'est avec le sentiment de déranger pour rien que Chris pénétra dans la salle d'attente, Cam sur les talons. 

Face à l'auxiliaire vétérinaire qui les accueillit, le jeune homme se décomposa. Les yeux rivés sur le sac qu'il posa sur le comptoir, il baragouina son problème, puis aida Chardon à sortir de là. La jeune femme l'ausculta rapidement, ou, du moins, c'est ce que Chris estima, puis lui conseilla de s'asseoir pour attendre leur tour. 

Chardon ne semblait pas en souffrance et ne passait pas dans les patients prioritaires. Mais s'il montrait le moindre signe de dégradation, alors ils devaient l'en informer immédiatement.

Alors qu'ils s'asseyaient l'un à côté de l'autre, Chris se laissa aller contre Cam. 

— Je peux ?

— Évidemment...

Timidement, Chris posa la joue sur l'épaule de son ami. Il renifla son manteau, qui dégageait une odeur d'hiver en plus d'être froid au toucher. Le tissu n'était pas très agréable. Un peu collant à cause de l'humidité. Mais moelleux.

La main de Cam effleura le dos de la sienne.

— Je peux ? chuchota-t-il comme un écho.

— É... videmment.

Les doigts se mêlèrent. Se réchauffèrent. Se serrèrent. S'il faisait abstraction du regard outrée du quinquagénaire en face d'eux, Chris se sentait bien. Vraiment bien.

— C'est moins glamour que le marché de Noël, mais ça fait quand même "fake date", non ? ricana-t-il pour Cam.

Un rire discret souleva le torse de ce dernier. Son épaule tressauta.

— On va dire que c'est plus intimiste. Et plutôt agréable. Tu es sûr que tu es bien, comme ça ? Si ça ne va pas, tu me le dis ou tu me repousses, OK ?

— T'es un peu trop adorable pour un meilleur porte.

— Tu trouves ?

L'espoir qui perçait dans sa voix n'atteignit jamais Chris.

[ Avec le recul, il me saute aux oreilles. Mais à ce moment-là, j'étais trop fatigué. Par absolument tout.]

— Oui, bailla le jeune homme.

— Si tu as froid, tu me le dis, murmura Cam.

— J'ai surtout envie de dormir...

Cam se pencha pour récupérer Chardon.

— Alors dors. Je te réveillerai s'il se passe quelque chose.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro