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Chapitre 2

***YAMA KHADY MAR DIAGNE***

« Al-hamdoulilah ! » murmurais-je, en ouvrant les yeux.

Rendre grâce à Dieu pour une nuit de sommeil sans encombre qu'Il m'a accordé, pour chaque souffle de vie que je recevais, est une habitude ancrée en moi, une pratique qui devrait être universelle pour tout musulman qui se respecte.

Combien de personnes s'allongent chaque soir, inconscientes qu'elles ne se réveilleront peut-être pas le lendemain matin ? Combien de personnes se trouvaient à l'hôpital en ce moment même, victimes d'un malheur soudain qui les avait frappées sans avertissement ?

Alors, pourquoi ceux d'entre nous qui ont la chance de se réveiller indemnes, sans aucun dommage, négligent-ils de remercier Celui qui tient nos âmes entre Ses doigts ? L'Ange de la mort ne prévient pas, il agit selon le décret divin, emportant les âmes au gré de sa volonté.

Mais trêve de réflexions...

Je m'étirai longuement avant de poser le premier pied au sol. Cependant, à peine avais-je posé un pied hors du lit que je fus pris de terreur. Un cri aigu s'échappa de ma bouche au contact d'objets pointus qui transperçaient ma peau.

—AAAHHHHHHHHHH.......

Je baissai les yeux et découvris, horrifiée, que du sang ruisselait de mes pieds. Des éclats de verre jonchaient le sol, éparpillés sur toute la surface. Mon cœur commença à battre frénétiquement dans ma poitrine, tandis qu'une peur glaciale envahissait tout mon être.

Alertée par mon cri perçant, Fifi ouvre précipitamment la porte de la chambre et se dirige vers moi, inquiète et prête à me secourir.

—Qu'est-ce qui se... commença-t-elle avant de s'interrompre.

Sa phrase reste en suspens lorsqu'elle aperçoit le sang qui tache le sol. Ni elle ni moi ne comprenons ce qui se passe. On dirait la présence d'un fantôme invisible parmi nous.

Quelques instants plus tard, ma belle-mère arriva à son tour, alertée par le bruit. Elle ouvrit le rideau avec empressement et resta bouche bée.

—Soubhanallah... Mais qu'est-ce qui s'est passé, ma fille ? S'enquit-elle, la main plaquée sur sa bouche, stupéfaite.

—Je... ne... je... tentai-je de répondre.

Ces mots furent les seuls à franchir mes lèvres. Les larmes se mêlèrent à la douleur qui me transperçait le cœur. Ma tête tourbillonnait, et je sentais que je perdais connaissance.

—Mon Dieu, tu perds énormément de sang. Allons vite à l'hôpital, s'exclama Fifi en enroulant un morceau de tissu autour de mon pied pour stopper l'écoulement.

Avec une grande difficulté, je parviens à troquer ma robe de chambre contre une ample robe en wax. Entre-temps, Fifi a appelé un taxi qui nous attend à l'extérieur, prêt à nous conduire en urgence à l'hôpital.

J'y grimpe avec précaution, cherchant un soulagement à la fois physique et mental pour cette situation mystérieuse et terrifiante qui vient de bouleverser ma journée.

***VOIX EXTERNE***

La quiétude qui enveloppait habituellement la demeure paisible de Ndeye Lisoune fut instantanément brisée lorsque Amina fit irruption, affichant un visage défait et épuisé.

Elle était visiblement ivre, titubant à chaque pas, tandis qu'elle entonnait d'une voix discordante les paroles d'une chanson

—« Bitch better have my money... y'all should know me well enough, bitch better have my moneyyyyy... please don't call me and my bluff, pay me what you owe meeeee... Ballin' bigger than LeBron, bitch give me your money, who y'all think y'all frontin' on? Like brrap, brrap, brrap... »

Ses talons aiguilles martelaient le sol, accompagnant son mouvement maladroit. Tel un tourbillon de légèreté incontrôlable, elle se dirigea vers l'arbre majestueux planté au cœur de la cour, laissant ses mains effleurer son écorce, dansant avec lui de manière suggestive, comme une stripteaseuse déchaînée.

—« Louis XIII and it's all on me, nigga you just bought a shot, Kamikaze if you think that you gon' knock me off the top... shiiiitttt your wife in the backseat of my brand new foreign car... don't act like you forgot, I call the shots, shots, shotssssssssssssssssssss like brrap, brrap, brrap, pay me what you owe me, don't act like you forgot. Bitch better have my money! Bitch better have my money! Pay me what you owe meeeee... »

Après avoir dépensé toute son énergie et ri aux éclats jusqu'à en perdre le souffle, elle se dirigea vers sa chambre pour reposer ses neurones, laissant derrière elle un tableau à la fois absurde et troublant.

******^******

Pendant ce temps, à l'intérieur de la clinique de l'Amitié, plus précisément dans la salle 187, se trouvait la famille de Yama, comprenant sa mère, sa petite sœur, et bien sûr, Fifi et Ndeye Lisoune.

Coura, la mère de Yama, une femme au regard acéré, n'avait jamais caché son opposition à l'union de sa fille avec la famille Sall. Elle marmonnait sans cesse, une litanie de reproches et de regrets.

—Je t'avais prévenu, mais tu n'as pas voulu m'écouter. Maintenant, voilà les conséquences, dit-elle à sa fille tout en lançant un regard méchant à Ndeye Lisoune.

La petite sœur de Yama, cherchant à détourner l'attention de cette atmosphère électrique, interrogea doucement :

—Yama, tu n'as aucune idée d'où pourraient provenir ces tessons de verre ?

—Je n'en ai pas la moindre idée... Je ne me souviens même pas avoir brisé quoi que ce soit, répondit-elle, le visage marqué par la fatigue

—Hmm. C'est bizarre.

Leur mère, ne pouvant s'empêcher d'écouter leur conversation, intervint pour leur signifier qu'elles avait suivi leur échange.

—Tu ne le sauras jamais de toute façon, lança-t-elle d'un ton méprisant.

Fifi, qui avait essayé de garder son calme, ouvrit la bouche pour répliquer, mais sa mère assise à côté d'elle l'en empêcha en lui tenant discrètement le bras.

À travers un échange de regards, elle lui fit comprendre de laisser tomber, ce qu'elle fit. Cependant, Fifi se leva, décidée.

—Yama, je vais rentrer à la maison. Je reviendrai plus tard. Maman, on y va ? Demanda-t-elle.

—Oui allons-y. Yama ma fille repose-toi bien.

—D'accord, maman.

Dès qu'elles eurent tourné le dos et commencé à s'éloigner, Coura chuchota doucement une phrase à l'oreille de sa fille, comme pour laisser une dernière marque de son mécontentement.

—'Daniou dém kay maxala ay deumb laniou'

« Elles vont partir puisqu'elles sont des sorcières »

—Ayyyyyy, maman. Comment peux-tu dire de telles choses ? Reprocha Yama, indignée par ses propos de sa mère.

Celle-ci, loin d'être désolée, roula des yeux avec un air de dédain, avant de remettre son col sur son épaule gauche avec désinvolture.

Yama, quant à elle, resta silencieuse un moment, le temps de s'assurer que les membres de sa belle-famille avaient bien quitté les lieux.

Puis, avec une assurance teintée de colère, elle rouvrit la bouche, prête à confronter sa mère avec une véhémence longtemps contenue.

—'Ngua yakarni que yaye nila wara comporter wo. Sa souné rék, ya ngui may toutél sama ndawlé yi. Roussoulo dara si sa adina. Décision bouma dieul rék fok ni warr nguasi andak mane ngua khepeu si souf ni douma si dal. Iow dal da ngua beug niouy déf li ngua beug, di wakh lila néxx mélni nioune amouniou doundou. Pour mane nak xamouma Aïsha wayé sama doundou doko dirigé comme que beugouloma lima beug bayéma ni'

« Es-tu fière maintenant ? Mine de rien, hein, je m'attendais à ce que tu me critiques, que tu me rabaisses, comme tu le fais si souvent. Mais jamais, au grand jamais, je n'aurais pu imaginer que tu irais jusqu'à provoquer un tel scandale devant ma belle-famille. Maman, quand mettras-tu un terme à cette obstination malveillante ? Crois-tu vraiment qu'une mère devrait se comporter ainsi ? Tu ne sembles éprouver aucune gêne, aucune honte.... Tu t'opposes systématiquement à mes choix, comme si ta volonté devait toujours prévaloir. Et le pire, c'est que tu attends de nous que nous acceptions tes désirs sans discuter, comme si notre propre existence t'était indifférente. Mais sache-le bien, je ne sais pas ce qu'Aïsha décidera, mais en ce qui me concerne, je refuse de te laisser dicter ma vie. Et puisque tu refuses catégoriquement d'accepter les décisions que j'ai prises, je t'en prie, laisse-moi en paix »

—Ah, je vois. Tu persistes dans ton erreur, à ce que je constate. Très bien, laisse-moi te dire quelque chose dans ce cas. Je prends acte aujourd'hui que je ne dois plus interférer dans le chaos que tu appelles ta vie. Fais donc ce que bon te semble, suis ton chemin, celui que tu t'es obstinément tracé malgré mes avertissements. Et retiens bien mes paroles : sache que si le destin tragique que tu t'es choisi devait t'emporter, même si tu venais à succomber dans l'enceinte même de cette demeure, ne t'attends pas à ce que je verse une larme ou que je me joigne au cortège funèbre. 'Démal nak aduna ngui sa kanam. Téré téré mou teu bayil mou guiss' « Le temps est le juge ultime, il révèle la vérité et dévoile les conséquences de nos choix. Qui vivra, verra ! »

Après cela, elle prit son sac à main avec véhémence et partit en claquant la porte. Yama resta bouche bée, fixant la porte, tout en espérant qu'elle s'ouvrirait à nouveau sur sa mère.

Malgré les tourments et les conflits, cette femme restait l'architecte de son existence, la gardienne de ses premiers souvenirs. Elle était celle qui l'avait portée, élevée, et façonnée avec les outils imparfaits de son amour et de ses propres fêlures.

Un sentiment de regret commença à s'installer dans son cœur. Elle se recroquevilla en position fœtale, laissant ses larmes couler.

—Ne pleure pas, toi aussi. Elle est juste en colère, ça lui passera... tu sais comment elle est, murmura sa petite sœur, la voix empreinte d'une tendresse protectrice.

—Je regrette de lui avoir dit ces mots si durs... sniff... je te jure que je regrette...sanglota Yama, la voix brisée par le remords.

—Je sais, ma chérie. Mais maintenant, il faut que tu te reposes. Laisse-moi m'occuper de tout. Elle comprendra, avec le temps, et les choses s'arrangeront, répondit Aïsha, d'une voix emplie d'espoir.

Elle resta à ses côtés, une présence silencieuse et apaisante, jusqu'à ce que le sommeil vienne enfin offrir un répit à sa sœur. Avec une infinie délicatesse, elle ajusta l'oreiller sous la tête de sa sœur, puis se leva et quitta la chambre.

***FIFI SALL***

Plusieurs minutes s'étaient écoulées depuis que ma mère et moi étions rentrées de l'hôpital, mais rien ne nous avait préparées à la surprise qui nous attendait en arrivant à la maison.

Nous restâmes figées sur place, les yeux rivés sur les vêtements de Yama éparpillés par terre, témoins d'un désordre inattendu. Les pièces de ses boîtes à bijoux étaient vides, comme si quelqu'un avait fouillé à la hâte à la recherche de quelque chose de précieux.

—Fifi, qui a fait ça ? Qui a bien pu défoncer l'armoire ? Me demanda ma mère pour la énième fois, sa voix empreinte d'inquiétude et de confusion.

Elle avait du mal à assimiler ce qui se déroulait sous ses yeux. Les vêtements froissés et les bijoux manquants semblaient témoigner d'un acte de vandalisme ou d'un cambriolage.

En effet, en pénétrant dans la maison, nous avions retrouvé dans la cour une boucle d'oreille en or qui traînait par terre. C'était une boucle d'oreille identique à celles que portait Yama et qui était clairement associée à l'un de ses ensembles de bijoux.

Croyant alors qu'elle l'avait égarée dans notre précipitation à l'hôpital tout à l'heure, et sans se douter de quoi que ce soit, ma mère me suggéra d'aller la déposer dans sa chambre, là où elle pourrait facilement la retrouver à son retour.

Elle me demanda également de profiter de l'occasion pour nettoyer le sang et les verres qui étaient à l'origine de son accident. Et c'est ainsi que nous découvrîmes cette scène si désastreuse.

—Je ne sais pas. Je me rappelle pourtant avoir fermé toutes les portes à clé lorsque nous sommes partis, lui répondis-je en haussant les épaules.

Les pensées se bousculaient dans ma tête alors que j'essayais de comprendre ce qui avait pu se passer en notre absence. Les doutes commençaient à s'immiscer dans mon esprit.

Était-ce une intrusion planifiée ou un acte impulsif ? Et si oui, qui pouvait en être responsable ?

—Tu penses que... Amina y est pour quelque chose ? Suggéra ma mère, cherchant des réponses et tentant de trouver un coupable à blâmer.

—Ah non, maman, tout sauf ça s'il te plaît, répliquai-je rapidement, sentant le besoin de défendre ma sœur, malgré les conflits récents entre nous. C'est vrai qu'elle est bornée et insolente, mais je ne pense pas qu'elle soit capable d'une telle chose. Il doit y avoir une explication différente.

En réalité, je n'étais pas totalement convaincue de mes propres paroles, mais je préférais ne pas juger Amina sans preuve concrète. De plus, elle n'était même pas présente à ce moment-là, ce qui rendait improbable son implication directe.

—Maintenant, que va-t-on dire à Yama ? Que va-t-on lui dire, nom de Dieu ? Se lamenta ma mère, cherchant une solution dans le désarroi et l'angoisse.

Je posai mes deux mains sous mon menton, ne sachant pas comment réagir face à une telle situation. L'inquiétude m'envahissait et je me sentais dépassée.

« Bon Dieu, que faire maintenant ? » Murmurai-je à mon tour, cherchant une réponse dans le vide.

_____________

À suivre....

Alors qu'en pensez-vous du comportement d'Amina ?

Est-ce compréhensible ou bien ?

Qui a défoncé l'armoire ?

Un mot pour Yama

Un mot pour sa mére

So à la prochaine et n'oubliez pas de votez et de commentez svp🙏😘😘





#Sooxnv

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