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Chapitre 17

***YAMA KHADY MAR DIAGNE***

Je me tenais là, dans la chambre de Aïsha, le regard perdu dans le vide, plongée dans mes pensées.

—Hey Yama, tu m'écoutes ? Retentit la voix d'Aïsha, brisant le silence.

Je sursautai légèrement, sortie de sa rêverie.

—Euh... désolée. Tu disais quoi ?

Elle hésita un instant, réalisant que ce qu'elle avait dit auparavant n'avait plus vraiment d'importance.

—Ce que je disais n'a plus d'importance. Par contre, j'aimerais savoir ce qui t'arrive. J'ai remarqué que ces jours-ci tu es tout le temps pensive, comme si quelque chose te préoccupait.

Je baissai les yeux, cherchant mes mots.

—Y'a rien Aïsha. Je suis juste fatiguée, mais ça va passer, t'inquiète pas.

Aïsha secoua la tête.

—Ce qui t'arrive va au-delà de la simple fatigue, j'en suis convaincue. Donc dis-moi ce qui te tracasse. Tu sais que tu peux tout me dire.

Un silence régna pendant un instant, puis je pris une profonde inspiration. J'avais besoin de me confier, d'être conseillée, et je savais qu'Aïsha serait la mieux placée pour m'écouter.

—Tu sais, sœurette, j'ai bien réfléchi à la proposition de mariage de Mayacine, l'ami de maman, et j'ai finalement pris la décision de me marier avec lui.

Aïsha ouvrit de grands yeux, stupéfaite.

—Quoi ? J'espère que c'est une blague ? S'exclama-t-elle, sa voix trahissant son étonnement.

—Non, je suis sérieuse. Je vais me marier avec lui.

—Mais Yama, tu es devenue folle ou quoi ? Comment peux-tu prendre une telle décision alors que tu ne connais même pas cet homme ? Je peux comprendre que maman te force, mais ça ne doit pas être une raison pour que tu cèdes. Comment peux-tu te permettre de lier ta vie avec cet homme sachant que tu ne l'aimes pas du tout et qu'il a l'âge de papa, voire plus ?

—En amour, l'âge ne compte pas.

Aïsha fronça les sourcils, visiblement contrariée.

—Pardon ? Wallahi, tu as intérêt à arrêter avec ça si tu ne veux pas que je te gifle. Tu ne peux pas aimer ce vieux alors qu'il y a Bireume. Ou bien tu veux que je te rappelle que tu es toujours mariée avec lui et qu'il n'est pas prêt à te laisser partir ?

Je serrai les dents, agacée.

—Ne me parle pas de cet imbécile.

—Cet imbécile, comme tu l'appelles, est ton mari, que tu le veuilles ou non. Certes, il a fait une erreur, mais c'est lui que ton cœur a choisi. Tu l'aimes, et ça, c'est non négociable. Bon sang, ouvre les yeux !

—Aïsha, arrête ! Ne m'embrouille pas la tête encore plus, s'il te plaît. Ma décision est prise et elle est irrévocable. Quant à Bireume, sache que je m'en fous de lui et de ce qu'il peut faire. Qu'il m'accorde le divorce ou non, ça ne regarde que lui. Pour ma part, notre mariage est terminé. Et pour une fois dans ta vie, souviens-toi que je suis ta sœur et sois de mon côté.

Sur ces mots, je me levai et partis en direction de ma chambre, la laissant seule, désemparée.

J'étais juste dégoûtée.

Au lieu de m'apporter son soutien, elle avait préféré prendre la défense de Bireume, ce traître. Mais heureusement, je savais que je pouvais compter sur le soutien de ma mère.

***AMINA SALL***

C'est avec le corps endolori et la tête lourde que je me suis réveillée dans une pièce plongée dans une obscurité totale.

Mes paupières papillonnaient, tentant de s'habituer à cette pénombre oppressante. Rapidement, un violent mal de tête m'a assaillie, m'empêchant de me lever.

Je suis restée allongée, massant doucement mes tempes pour tenter d'apaiser la douleur lancinante.

Peu à peu, quelques bribes de souvenirs me sont revenues en mémoire, comme un puzzle dont les pièces se mettaient lentement en place.

Où étais-je ?

Pourquoi ?

Qui m'avait amenée ici ?

Telles étaient les questions qui se bousculaient dans mon esprit embrumé.

Une seule piste s'est alors imposée à moi : mon cousin. Cet être rancunier et impitoyable n'aurait sûrement pas hésité à me faire subir cela, mais je me disais que c'était quasi-impossible.

Cependant, le connaissant bien, je ne peux m'empêcher de douter, car c'est un être vindicatif qui n'hésiterait pas à tout mettre en œuvre pour se venger.

Pourquoi ?

Récemment, je l'ai dénoncé de manière anonyme à la police pour usage de drogue. Cela faisait partie de ma préparation d'une vengeance que je mûrissais depuis des années, mais il semblerait qu'il soit sorti de cette affaire et ait rapidement réussi à remonter jusqu'à moi.

Alors que je m'enfonçais dans mes réflexions, une faible lueur est soudain venue agresser mes yeux fatigués.

Je les ai refermés instinctivement, les rouvrant avec prudence pour faire face à une silhouette masculine se tenant devant moi.

—Tiens, tiens, tiens ! Ah mademoiselle Sall ou devrais-je dire... Amina Sall est réveillée ! A-t-il lancé d'un ton narquois.

J'eus soudain un déclic. Cette voix, cette posture, ce rire narquois... Je connaissais cette personne. Malgré mes craintes, je se rendit compte que j'avais malheureusement affaire à ce poltron de Jules.

—Tu as perdu ta langue ? M'a-t-il demandé avec un sourire en coin.

—Qu'est-ce que tu me veux ? Ne me dis pas que c'est pour te soulager encore ? Si c'est le cas, désolée mais je n'ai pas la tête à ça, alors laisse-moi partir, lui ai-je rétorqué d'un ton ferme.

Je me suis lentement redressée, espérant pouvoir atteindre la porte et quitter cet endroit. Mais Jules a brutalement empoigné mon bras pour me faire face, son expression s'assombrissant.

—Je pense qu'on ne s'est pas bien compris, pétasse. Je n'ai pas besoin de baiser, ou du moins pas aujourd'hui. J'ai besoin de savoir le nom de la personne qui t'avait envoyée pour que tu me drogues afin de mettre ces documents dans ma voiture, m'a-t-il expliqué d'un ton calme, mais glaçant.

—De quoi tu parles ? Ai-je répondu, tentant de paraître naturelle malgré les tremblements qui m'agitaient.

—Ne m'énerve pas. Réponds à ma question et on en finisse.

—C'est plutôt toi qui ne devrais pas me tenter, sale con. Je t'ai dit que je ne savais pas ce dont tu me parles, alors lâche-moi !

J'avais haussé le ton dans l'espoir de l'intimider, mais son expression impassible ne montrait aucun signe de faiblesse. Nous nous sommes affrontés du regard, dans un silence pesant qui m'a semblé durer une éternité.

Et bizarrement, j'avais baisé trop vite le regard. Chose que je ne faisais que rarement ou presque plus.

—Tu connais la manière forte on dirait. D'accord, ça ne me pose aucun problème. Mais je te laisse une dernière chance. Réfléchis bien...ma belle, a-t-il murmuré en passant son pouce sur mes lèvres, avec un sourire pervers.

Après quoi, il m'a brutalement repoussée au fond de la pièce avant de sortir, me plongeant à nouveau dans l'obscurité. J'ai alors laissé libre cours à ma colère, proférant une volée d'injures.

Comment avais-je pu être aussi stupide ?

Je me maudissais d'avoir accompli cette mission pour ces deux femmes sans avoir soupesé les pour et les contre au préalable. 

À cet instant, seul l'appât du gain m'importait, mais désormais, c'est ma propre vie qui est en jeu. J'ai mis ma sécurité en péril uniquement pour remettre ces maudits fichiers.

D'ailleurs, j'aimerais bien savoir ce que ces documents peuvent bien contenir.

***BIREUME SALL***

La fatigue accablante que je ressens ne fait qu'augmenter ces derniers temps. Je semblais incapable de trouver le sommeil, sauf lorsque je prends des somnifères. Problème sur problème, je ne savais plus où donner de la tête.

C'est déjà assez complexe avec l'arrestation de mon oncle et de sa femme. À cela s'ajoute maintenant la situation avec Yama, qui exige coûte que coûte que je lui accorde le divorce.

En effet, avant-hier, lorsque Amina nous a lancé cette annonce terrifiante avant de partir, j'ai forcé mon oncle à nous avouer toute la vérité. Ce qu'il a fait sans hésitation.

Suite à ces révélations, ma mère s'est évanouie sur-le-champ et se trouve actuellement hospitalisée. Mais cela ne m'a pas empêché d'appeler la police, qui est rapidement venue les arrêter.

Pour ce qui est du fils de mon oncle, Gora, il était déjà en prison. Et je crains qu'il n'en sorte pas avant des années, vu les accusations portées contre lui. Sa peine risque de s'alourdir, et pour cela, il faudrait qu'Amina porte plainte.

Mais quand est-ce qu'elle le fera ?

Aujourd'hui, demain, dans un mois, une année ?

Je ne peux pas le dire avec certitude, car elle s'est de nouveau volatilisée, et seul Dieu sait quand elle réapparaîtra.

Si les choses pouvaient s'arrêter là, j'en serais vraiment soulagé. Mais il a fallu que Yama vienne avec sa ferme décision de divorcer. Moi qui pensais que, avec le temps, sa colère se serait apaisée et que nous pourrions tout recommencer à zéro, je me suis encore berçé d'illusions.

Surtout quand je repense à ma situation avec Noémie, je ne peux m'empêcher de me dire que rien ne va.

D'ailleurs, depuis notre dernière altercation, elle n'a pas encore reparlé de ça, ce que je trouve plutôt étrange, car ce n'est pas dans ses habitudes.

Soit c'est à cause des événements de ces derniers jours, soit elle a simplement décidé de laisser tomber. De toute façon, quoi qu'il en soit, cela me convient parfaitement.

'Kébétu bi mom dou loumay meune temps yi !' « J'en ai déjà assez pour en rajouter », ai-je pensé.

Bref, j'étais couché sur le lit, essayant de récupérer quelques heures de sommeil perdues, car je devais retourner à l'hôpital pour prendre le relais auprès de Fifi, qui veillait sur ma mère.

En effet, la tension de ma mère a chuté de façon inquiétante, et le médecin a décidé de la garder à l'hôpital. C'est pourquoi Fifi et moi nous partageons les tâches de surveillance.

[...]

Je fus tiré du sommeil par des bruits provenant de l'autre côté de la chambre. Lentement, j'ouvris les yeux et tournai la tête pour découvrir Noémie, de dos, en train de fermer deux grosses valises posées sur le lit.

Je me redressai, soudain plus alerte, et l'observa avec un air interrogateur.

—Noémie, où est-ce que tu vas avec ces valises ? Demandai-je perplexe, quelques instants plus tard.

Noémie sursauta légèrement, surprise de me voir réveillé. Elle se retourna pour me faire face, affichant un air désolé.

—Ah mon chéri ! J'allais justement venir te réveiller pour que tu prennes ton bain, répondit-elle d'un ton apaisant.

—Pour faire quoi ? Rétorquai-je, de plus en plus intrigué.

—Pour que nous rentrions à Paris, annonça-t-elle d'un ton ferme.

—Nous ? C'est qui "nous" ? M'enquis-je fronçant les sourcils.

—Toi et moi, bien sûr ! Dit-elle. J'ai décidé que nous allions retourner en France dès aujourd'hui.

Je la fixai un moment, cherchant à déterminer s'il s'agissait d'une plaisanterie. Mais son sérieux me convainquis rapidement du contraire.

—Si c'est une blague, je te préviens tout de suite d'arrêter. Ce n'est vraiment pas drôle, lançai-je, agacé.

—Tu crois que j'ai le temps pour ça ? Rétorqua-t-elle. J'ai pris ma décision et nous partons. Nous en avons assez fait ici et je dois reprendre mes fonctions. D'ailleurs, je pense que nous n'aurions jamais dû venir, puisque nous n'avons pas pu passer les vacances qui nous amenaient. Allez, dépêche-toi de prendre ta douche avant que nous ne manquions notre vol.

Interloqué par son ton autoritaire, je ne pus retenir un rire amer. Je me levai du lit pour lui faire face, le visage assombri par la colère.

—Toi, Noémie, tu me prends pour qui au juste ? Ton mari, ton enfant ou ton serviteur ? As-tu entendu la manière dont tu me parles ? On dirait une mère s'adressant à son enfant, lançai-je, indigné.

—Je n'ai rien dit de mal, se défendit-elle. N'en fais pas tout un plat.

—Bien sûr, c'est toujours moi qui en fais tout un plat ! M'exclamai-je en haussant le ton. Tu t'adresses à moi avec une telle effronterie et tu veux que je me taise ? Tu penses peut-être que le fait de m'avoir sorti de prison te donne le droit de me traiter comme ton vieux torchon ? Mais je ne t'ai jamais demandé de plaider pour moi, tu l'as fait de ton plein gré. Donc tu n'as aucun droit de me commander ! Ici, c'est moi le mari, celui qui prend les décisions et donne les ordres. C'est à toi de m'obéir sans broncher. Ou bien ce privilège-là aussi tu te l'es arrogé ?

Elle ouvrit la bouche pour répliquer, mais je ne lui en laissai pas le temps.

—Le pire, c'est que tu veux rentrer alors que tu as bien vu que j'ai des problèmes ici. Au lieu de me soutenir, tu te préoccupes de ton fichu travail. Du jamais vu ! Alors oui, vas-y, rentre bien, occupe-toi de tes fonctions. Mais moi, je n'irai nulle part !

Sur ces mots, je pris mes affaires et sortis de la chambre, furieux.

Elle avait réussi à me mettre de mauvaise humeur.

Merde à la fin !

***AÏSHA DIAGNE***

Bête est loin d'être le mot idéal pour qualifier ma sœur Yama. Elle est tout simplement...folle.

Comment peut-elle vouloir se marier avec cet homme, Mayacine ?

Pourquoi tant d'empressement ?

À ma connaissance, Yama n'a jamais été d'accord avec cette idée saugrenue, alors son changement d'attitude m'intrigue au plus haut point.

De plus, elle semble oublier qu'elle est toujours liée par les liens sacrés de son mariage avec Bireume. Ce dernier ne l'a pourtant pas encore libérée de ce mariage, malgré ce qu'elle souhaite.

Franchement, j'aurais préféré que Yama termine sa vie avec Bireume. Certes, ce qu'il lui a fait subir n'est pas excusable, mais au moins, on le connaît et on sait qu'il aime ma sœur.

Contrairement à Mayacine, qui, j'en suis persuadée, va la dépouiller avec ses mensonges pour ensuite profiter de notre argent avant de la jeter comme une vieille chaussette. C'est ce que j'essaie d'éviter à tout prix.

Une fois que Yama est partie, j'ai décidé d'aller voir ma mère, qui se trouvait dans le salon, pour lui parler. Il fallait vraiment qu'elle trouve une solution pour pallier à ce problème.

Avec hâte, j'entrai dans la pièce avant de prendre place.

—'Yaye, dama beugone niou waxtane si beine mbiir' « Maman, je voudrais qu'on discute sur quelque chose s'il te plaît », lui dis-je en lui faisant face.

—'Yaw lane la ? Do togu nank si fauteuils yi' « Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu ne peux pas faire doucement en t'asseyant sur les fauteuils », fit-elle.

—Désolée, je n'ai pas le temps pour ça. Dis-moi, n'es-tu pas encore au courant de la décision de Yama ? Questionnai-je, impatiente.

—Qu'est-ce qu'elle a décidée ?

—Elle a accepté de se marier avec ce vieux là. Ton ami, Ma.... Mayacine, je crois.

—Mayacine ?

—Voilà, c'est lui. Yama veut se marier avec lui. Tu y crois, Maa ?

—Mais c'est une bonne chose.

Je fronçai directement les sourcils face à sa réponse spontanée.

—Pardon ? Maa, je te parle de Yama, ta fille Yama Khady Mar. Elle va détruire sa vie en épousant cet homme, et toi, tu me dis que C'EST BIEN.

—Que veux-tu que je te réponde ? Toi-même, tu dois savoir que voir Yama devenir la femme de Mayacine a toujours fait partie de mes souhaits. Alors si aujourd'hui ça se réalise, je ne peux qu'être heureuse.

Pendant qu'elle parlait, je la regardais en mode choquée. Et le sourire qu'elle arborait ne faisait qu'augmenter ma stupéfaction.

Mais avant de venir ici, je devais bien m'attendre à une réponse pareille, car comme elle l'a dit, voir cette relation aboutir la ravissait. J'avais cependant complètement oublié ce détail.

Moi qui pensais avoir son soutien pour dissuader Yama de sa décision, me voilà déçue et écœurée comme pas possible.

Pour ne pas élargir une discussion qui ne m'emmènerait nulle part, je me levai et sortis du salon. J'entrepris alors d'appeler celle que je pense pourra m'aider. C'est au bout de la quatrième sonnerie qu'elle décrocha.

—Allô Sokhna, j'ai besoin de te parler...

******^******

Pendant ce temps, Amina arpentait la pièce de long en large, son esprit en proie à une intense réflexion.

Elle voulait désespérément sortir de cette pièce, mais elle ne savait pas comment s'y prendre. La seule solution qui lui était venue à l'esprit était de balancer les noms de Keisha et Charlotte, mais quelque chose la bloquait, une hésitation dont elle ne comprenait pas l'origine.

Finalement, elle prit la ferme décision de tenir tête à Jules jusqu'à ce qu'il en ait assez et décide de la libérer. C'était un pari risqué, mais elle était déterminée à tenter sa chance.

De son côté, Jules était assis autour d'une table dans la cuisine, buvant lentement un verre d'eau. Tout comme Amina, il était tiraillé par un dilemme : devait-il livrer la jeune fille à son père comme convenu, ou essayer d'obtenir les informations qu'il voulait d'elle avant de la laisser partir ?

Son père lui avait en effet ordonné de lui amener Amina dès qu'elle serait kidnappée, mais le jeune homme voulait d'abord l'interroger pour avoir les réponses qu'il cherchait.

Ainsi, il pourrait la libérer sans avoir à la remettre à son père. C'était une stratégie risquée, mais Jules pensait que c'était la meilleure option.

Ayant pris sa décision, il vida son verre d'eau d'un trait et se leva pour se diriger vers la pièce où Amina était retenue. Il demanda à l'un des deux hommes qui l'avaient amenée de le suivre.

Arrivé devant la porte, il prit la clé qui se trouvait dans le pot de fleurs et l'inséra dans la serrure. Une fois la porte ouverte, ils pénétrèrent à l'intérieur. À la vue d'Amina couchée sur le sol, un rire sardonique s'échappa des lèvres de Jules.

—Tu peux t'épargner ça, tu sais. Il suffit que tu me répondes et je te laisserai rentrer chez toi, lui dit-il d'un ton doucereux.

Amina lui lança un regard noir, rempli de haine. Le sourire de Jules s'effaça progressivement, remplacé par de la frustration.

—Tu ne veux toujours pas parler ? Demanda-t-il.

—Va te faire foutre, connard ! Répliqua la jeune fille avec mépris.

—Très bien. Abdel, enlève ta ceinture, ordonna Jules à l'homme qui se trouvait derrière lui.

Celui-ci s'exécuta sans broncher et tendit la ceinture à Jules, qui secoua la tête et lui dit de la tenir, tout en s'avançant vers Amina avec un sourire sadique aux lèvres. La peur se lisait sur le visage de la jeune fille, mais elle s'efforçait de ne pas le montrer.

—Que comptes-tu faire, connard ? Demanda-t-elle d'un ton de défi.

—Regarde et tu verras, répondit Jules avant de faire un signe à Abdel.

Un cri aigu déchira l'air lorsque le coup de ceinture s'abattit sur le dos d'Amina, qui ramena ses genoux contre sa poitrine, se recroquevillant comme une coquille.

Elle serrait les lèvres avec force pour ne pas hurler, mais la douleur était insoutenable.

—Alors ? Tu vas parler ? L'interrogea Jules.

Amina ne répondit pas, ce qui lui valut un autre coup de ceinture sur le dos. Elle hurla à nouveau de douleur.

—Parle, salope ! S'exclama Jules, perdant patience.

—Arrête, je t'en supplie ! Implora Amina, les larmes menaçant de couler.

—Donne-moi des noms. QUI T'A ENVOYÉ ?

Le silence s'abattit à nouveau sur la pièce.

—D'accord, tu l'auras voulu, soupira Jules en faisant signe à Abdel de lui donner deux nouveaux coups simultanément.

Une larme s'échappa de l'œil gauche d'Amina. Ces coups ravivaient en elle des souvenirs douloureux, des flashs de la sorcière de Margot la frappant avec un balai, ou de Gora la battant. Lorsque le jeune homme leva à nouveau la main pour la frapper, elle ne put retenir un cri déchirant.

—ARRÊTE ! JE SUIS ENCEINTE !

______________

À suivre....

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