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Chapitre 16

*Sept ans plus tôt*

***VOIX EXTERNE***

Comme d'habitude, Amina était profondément endormie dans sa chambre, laissant échapper de légers ronflements tandis qu'elle se reposait après une longue journée épuisante.

Elle voulait simplement récupérer de la fatigue accumulée, blottie contre son oreiller moelleux. Mais sa tranquillité ne dura malheureusement pas très longtemps.

Soudain, la porte de sa chambre s'ouvrit avec fracas, laissant apparaître la silhouette imposante de sa tante Margot. Cette dernière, les sourcils froncés et le visage déformé par la colère, s'avança d'un pas rapide vers le lit d'Amina.

—Hé ! Espèce d'imbécile, tu oses dormir jusqu'à cette heure ? S'exclama-t-elle en brandissant un balai menaçant.

Amina sursauta, les yeux écarquillés, et se frotta les paupières pour essayer de mieux distinguer la scène.

—Ma tante, qu'est-ce que...commença-t-elle d'une voix mal assurée.

—Ferme ta grande gueule ! Lève-toi immédiatement et viens me rejoindre dehors. Tu as cinq minutes, sinon tu verras de quoi je suis capable ! Tu es une honte pour nous, tchiiip ! Lança-t-elle avant de quitter la pièce aussi rapidement qu'elle y était entrée, laissant Amina sous le choc.

La jeune fille resta immobile pendant plusieurs minutes, tentant de rassembler ses esprits. Elle n'en revenait pas que sa tante ait encore une fois perturbé son sommeil réparateur.

Pourtant, la veille, elle s'était couchée relativement tôt, espérant pouvoir profiter d'au moins six heures de sommeil tranquille. Mais hélas, ce n'était qu'un rêve...

« Après tout, une sorcière reste une sorcière », répétait souvent Amina, résignée face aux humeurs capricieuses de Margot.

Après s'être étirée et avoir pris quelques instants pour se remettre de cette brusque interruption, Amina se leva, se rafraîchit le visage et accomplit ses ablutions matinales.

Malgré toutes les épreuves qu'elle subissait depuis son arrivée dans cette maison, elle restait fidèle à ses obligations religieuses, priant, jeûnant et invoquant Allah, suivant scrupuleusement la Sounna du Prophète (que la paix et le salut soient sur lui).

Mais à peine Amina avait-elle terminé sa prière que Margot fit de nouveau irruption dans la chambre, fulminant.

—Sale bâtarde, n'es-tu pas celle que j'appelle depuis tout à l'heure ? Tu crois être plus croyante que nous, fille de Satan ? Pesta-t-elle en s'approchant rapidement d'Amina.

Sans aucune délicatesse, elle arracha violemment le voile qui couvrait la tête de la jeune fille, la laissant tête nue. Pourtant, malgré cette humiliation, Amina continua sa prière du mieux qu'elle put. Lorsqu'elle eut fini, elle reçut une gifle retentissante de sa tante.

—Je n'ai rien fait de mal, ma tante. Dit calmement Amina, les larmes aux yeux.

—'Nopil !' « Tais-toi ! Rétorqua Margot en lui assénant une autre gifle. Je n'en peux plus d'entendre ta voix satanique. Je n'en peux plus.

—Laissez-moi partir chez mes parents alors. Je serai une charge en moins pour vous, répondit Amina en laissant couler une larme sur sa joue.

—Que c'est facile ! Tu ne retourneras jamais chez tes parents. Désormais, c'est ici ta maison et nous sommes ta famille. Tu feras ce qu'on te dit, sans condition. Et je ne veux plus te voir prier dans cette maison. Agis comme si tu étais une mécréante. Si tu remets en question mes ordres, tu verras de quoi je suis capable ! La menaça-t-elle en pointant du doigt.

Après avoir proféré ces menaces, Margot s'empara de la natte de prière, du voile et de l'habit d'Amina, et les emporta avec elle, laissant la jeune fille effondrée au sol, en proie aux larmes.

Amina ne pouvait plus supporter d'être constamment soumise à ces humiliations et ces mauvais traitements. Elle aurait voulu crier pour que tout le monde puisse entendre sa douleur, mais cela semblait vain. Malgré ses efforts pour paraître forte, son destin semblait être scellé dans cette situation.

En réalité, Amina avait été confiée à la famille de son oncle (le frère de Lisoune) après la tragique perte de sa meilleure amie, Souadou.

Ces deux jeunes filles, malgré leur différence d'âge, étaient devenues inséparables lors des vacances qu'elles passaient ensemble. Elles partageaient tous leurs moments de joie et de peine, formant un lien si fort qu'il était impensable de les séparer.

Mais le destin en a décidé autrement. Un an plus tôt, Souadou a été tragiquement percutée et tuée sur le chemin de l'école, plongeant Amina dans un désespoir sans fond.

Cette perte a été terriblement douloureuse pour toute la famille, mais surtout pour Amina, qui a frôlé la folie face à cette réalité brutale.

Comment accepter la mort de celle qui la soutenait, qu'elle aimait plus que tout, et qui était devenue sa confidente, son âme sœur ?

Cette question la hantait sans cesse, la laissant brisée et anéantie.

Pour tenter de l'aider à surmonter son chagrin, Margot avait demandé à Lisoune de placer Amina sous sa tutelle. Pendant quelques mois, la jeune fille a été choyée, aimée et gâtée comme une fille par Margot et son mari.

Mais très rapidement, leur comportement a radicalement changé, faisant d'Amina une esclave soumise aux tâches les plus dures, abandonnant ainsi ses études.

Malgré cette situation désespérante, Amina gardait l'espoir que sa tante changerait d'attitude, pensant qu'elle avait juste besoin de temps pour accepter la mort de sa propre fille.

Mais rien de tel ne s'est produit, et la jeune fille ne pouvait s'empêcher de se demander si cette famille la détestait pour la mort de Souadou ou simplement par pur plaisir.

(....)

—Assalamou aleykoum, mon oncle ! Salua-t-elle d'une voix douce en s'inclinant avec respect.

Son oncle, absorbé dans la lecture de son journal, ne leva même pas les yeux vers elle.

Un simple "Hum" s'échappa de ses lèvres pincées, trahissant son agacement d'être dérangé.

—Mon oncle, je suis venu vous demander l'argent pour les courses au marché, reprit Amina avec une pointe d'hésitation dans la voix.

Enfin, son oncle releva les yeux, fixant la jeune fille avec dédain.

—T'ai-je déjà donné la moindre somme qui ressemble de près ou de loin à une dépense ? Lança-t-il d'un ton sec.

—Mais ma tante a dit...bafouilla Amina, la tête baissée.

—F....f....f...ferme là ! La coupa-t-il d'un geste irrité de la main. Tu trouves toujours quelque chose à dire pour ta défense. Je t'ai posé une question, alors réponds par oui ou non !

Amina, intimidée par la colère de son oncle, répondit d'une voix timide :

—Non.

—Alors pourquoi viens-tu me déranger avec ça ? Sors d'ici avant que je ne m'énerve davantage !

Baissant les yeux, Amina s'empressa de quitter la pièce. Résignée, elle alla trouver sa tante pour lui demander l'argent, sachant qu'elle n'aurait d'autre choix que de s'exécuter, ne serait-ce que pour se débarrasser d'elle.

Sur le chemin du marché, Amina ne cessait de ressasser dans son esprit les mots blessants de son oncle. Elle en avait assez d'endurer cette violence verbale, ce mépris constant. Il lui fallait trouver un moyen de ne plus subir cette situation.

Soudain, une voix féminine la tira de ses sombres pensées :

—EHH ATTENTION !

Surprise, Amina fit un bond en arrière lorsque la voiture freina brusquement à ses pieds. Une jeune femme accourut alors vers elle et lui prit doucement la main, l'entraînant un peu plus loin, à l'écart des regards curieux.

—Ma chérie, tout va bien ? Tu n'as pas l'air d'aller bien du tout. Qu'est-ce qui t'arrive ?

Au lieu de répondre, Amina fondit en larmes, submergée par un tourbillon d'émotions. Ce n'était pas des pleurs de douleur, mais des sanglots convulsifs, des larmes brûlantes de désespoir.

La jeune femme, inquiète, essaya de la calmer. Après quelques minutes, Amina se maîtrisa enfin.

—Tu veux que j'appelle quelqu'un de ta famille ? Demanda la jeune femme, visiblement préoccupée.

Amina secoua négativement la tête.

—Alors comment puis-je t'aider ?

—Me tuer... Je veux juste mourir pour arrêter de souffrir, répondit Amina d'une voix brisée.

—Sacrilège ! S'exclama la jeune femme, horrifiée. Il ne faut jamais souhaiter la mort, même face aux plus grandes épreuves. La mort n'est pas la solution à tes problèmes.

—Que dois-je faire alors ? Gémit Amina. Dois-je continuer à subir les supplices de ma tante jusqu'à ce que la mort vienne me chercher ? Dois-je faire semblant d'aller bien jusqu'à ce que je sois six pieds sous terre ?

—La vie peut parfois se révéler être une véritable garce, t'infligeant des coups bas pour te faire renoncer à te battre, répondit la jeune femme d'une voix douce. Mais ma chérie, au lieu d'abdiquer, bats-toi ! Chaque épreuve a une fin, et seul Dieu sait quand tes problèmes prendront fin. Il a la capacité de les résoudre. Ne sois pas abattue, tu es jeune, tu as l'avenir devant toi.

Amina écoutait attentivement, ressentant une grande admiration envers cette inconnue qui lui prodiguait ces sages conseils.

—Merci beaucoup pour vos conseils. Et je suis désolée de vous avoir fait perdre votre temps, bredouilla-t-elle, timidement.

—Oh, mais ce n'est rien ! C'est avec un immense plaisir que je t'ai écoutée. Et tu peux m'appeler Roseline ou Rose, au lieu de me vouvoyer, d'accord ? Mais attention, ne va pas croire que je suis une fleur, hein !

Amina esquissa un sourire timide.

—Ah, enfin je vois un sourire ! C'est bien, ma chérie. Bon, je vais devoir y aller maintenant. Mais n'hésite pas à me donner ton adresse, je passerai te voir un de ces jours.

—Euh....

Elle réfléchit un moment sur comment sa tante allait réagir si elle venait à voir Rose chez elle. Elle appréhendait sa réaction mais elle finit par lui donner.

(...)

De retour du marché, Amina vit sa tante postée devant la maison, les mains sur les hanches, visiblement mécontente.

—Tu as fini de vadrouiller dans la nature ? Lança-t-elle d'un ton sec.

—Non, c'est que... commença Amina.

Mais sa tante la coupa d'un geste de la main.

—Tais-toi ! Ne me fais pas un spectacle devant les gens. Va dans la cuisine tout de suite, et je te préviens, tu as intérêt à finir le repas plus tôt que d'habitude !

Sur ces mots, elle tourna les talons, laissant Amina interdite sur place. Cette attitude plus mesurée de sa tante intriguait la jeune fille, habituée à ses éclats de voix et à ses gifles.

Reprenant ses esprits, Amina s'empressa d'aller exécuter les ordres de sa tante.

*****^******

Il faisait déjà nuit noire lorsque Amina sursauta brusquement dans son lit, haletante et la main crispée sur sa poitrine. Le cauchemar qu'elle venait de faire l'avait terrorisée.

Son cœur battait à tout rompre et elle peinait à reprendre son souffle. Pour se calmer, elle décida de boire un verre d'eau.

Mais la carafe qu'elle gardait habituellement sur sa table de chevet était vide. Elle s'en était rappelée trop tard, ne l'ayant pas remplie avant de se coucher.

Amina se leva donc et alla jusqu'à la cuisine pour remplir la carafe. Une fois revenue dans sa chambre, elle récita avec ferveur les deux sourates protectrices qu'elle connaissait par cœur, espérant trouver le réconfort et la sérénité nécessaires pour pouvoir se rendormir.

Cependant, elle ne put se rendormir bien longtemps. Bientôt, elle fut réveillée par des caresses sur son corps. Amina sursauta de terreur en découvrant son cousin Gora, qui la fixait d'un regard étrange.

—G...Gora, qu'est-ce que tu fais ici ? Ce n'est pas ta..., bégaya-t-elle, son cœur tambourinant dans sa poitrine.

—Chut ! Je sais que c'est ta chambre. Et alors ? Je n'ai pas le droit d'entrer dans ta chambre ? Répondit-il d'un ton sec.

—Bien sûr que si, mais il fait nuit et ce n'est pas correct...

—Putain, tu parles trop. Tu sais pourquoi je suis ici ? L'interrompit-il.

Amina secoua la tête, commençant à être envahie par un sentiment de malaise.

—C'est pour toi. J'ai besoin de toi, déclara-t-il d'une voix grave.

—Gora, qu'est-ce qui t'arrive ? S'il te plaît, sors de ma chambre ! Supplia-t-elle, la peur se lisant dans ses yeux.

—Et si je ne le fais pas ? La provoqua-t-il.

—Eh bien... c'est moi qui sortirai alors, répondit-elle fermement en se levant pour se diriger vers la porte.

Mais avant qu'elle n'atteigne la porte, Gora lui attrapa brusquement le bras et la poussa violemment sur le lit avant de s'allonger sur elle.

Choquée et tétanisée, Amina tenta de se débattre et de crier à l'aide, mais la main de Gora plaquée sur sa bouche l'en empêchait.

—Je crois que ma patience a atteint son paroxysme. Maintenant soit tu restes sage et te laisses faire, soit j'utiliserai la manière forte. Tu as compris ? La menaça-t-il.

Amina, terrorisée, ne répondit pas.

—Voilà, tu vois, tu peux être sage quand tu le veux. Je vais enlever ma main et on commence les choses sérieuses. T'inquiète, je serai doux dans mes actes, dit-il d'un ton malveillant.

Il détacha ses mains pour le rentrer sous le haut de Amina. Cette dernière qui ne pouvant pas bouger à cause du corps de Gora qui l'écrasait, laissait couler ses larmes.

—Go...snifff...s'il te plaît ne me fais pas ça. Sniff...je suis ta sœur Gora, implorait-elle en vain.

Mais Gora ne lui répondit pas, concentré sur son acte abominable. Lorsqu'Amina tenta d'appeler à l'aide, une violente gifle s'abattit sur sa joue, faisant redoubler ses larmes.

—Sale chienne, je n'ai plus le temps de jouer, cracha-t-il.

En quelques gestes brutaux, il déchira le haut de Amina et se déshabilla à son tour. Ses mouvements n'avaient rien de doux, tout se faisait avec violence.

La jeune fille, concentrée à pleurer et à supplier Dieu, fut violemment pénétrée. Un cri déchirant s'échappa de sa bouche, mais il fut étouffé par les lèvres de Gora.

Lorsque Gora eut fini, il se leva et quitta la chambre, laissant Amina pétrifiée et en larmes, sa virginité à jamais brisée.

Le lendemain matin, Margot, la tante d'Amina, la retrouva allongée sur son lit, enveloppée dans un drap tâché de sang. Surprise et contrariée, elle commença à la gronder.

—Non mais ce n'est pas vrai ! Espèce de fainéante, tu te retrouves encore clouée sur ce lit ? Je vois que tu commences à monter sur tes ailes et à me...

Mais sa phrase resta en suspens lorsqu'elle remarqua la tache rougeâtre sur le drap. Elle observa attentivement l'attitude d'Amina et comprit rapidement que quelque chose de grave s'était produit.

Avec violence, elle arracha la couverture, dévoilant ainsi le corps nu et frêle de sa nièce.

—Qu...c'est quoi ça ? Qu'est-ce qui s'est passé ici ? S'exclama-t-elle, choquée.

Amina ne répondit pas, se contentant de sangloter.

—JE PARLE AVEC TOI NON ? QU'EST-CE QUI S'EST PASSÉ ICI ? Hurla Margot, perdant son calme.

—Sniff...sniff...Gora....c'est....Gora....., finit par murmurer Amina d'une voix brisée.

—Gora quoi ? Que vient faire le nom de mon fils dans ta bouche ? Allez, parle ! Exigea sa tante.

—Sniff....sniff...il m...m'a violé, révéla la jeune fille, les larmes inondant son visage.

Stupéfaite, Margot porta la main à sa bouche, saisie d'horreur.

—J...j...je vais porter plainte...sniff...je vais le dénoncer à la police, dit Amina en esquissant un geste pour se lever.

—Police ? Eh, reste où tu es, je te dis. Tu n'iras nulle part, l'interrompit sèchement Margot.

—Mais...

—Mon fils n'ira jamais en prison. Plutôt mourir que de voir une telle chose arriver, déclara-t-elle fermement.

—Q...qu'est-ce que tu veux dire par là, ma tante ? Demanda Amina, inquiète.

—'Manila ngua dioug sangou dji té teudieulma sa guémine gui' « Je te dis de te lever et d'aller prendre ta douche dans le plus grand des calmes. Je ne veux en aucun cas t'entendre parler de ça », répondit Margot dans sa langue maternelle.

Amina l'observa longuement, stupéfaite, avant de laisser échapper un rire amer.

—Je peux accepter que tu ne m'aimes pas, mais si tu penses que je vais me taire, tu te trompes. Ton fils va payer pour ça et ni toi ni personne ne pourra m'en empêcher," cria-t-elle presque.

—Essaie de le faire. Tu penses certainement que je blague mais je te jure que si tu mets un pied devant la porte de cette maison pour aller à la police, tu le regretteras. J'ai bien peur que ce viol soit la chose la plus minime pour toi que ce qui risque de t'arriver.

Elle sortit de la chambre après l'avoir jaugé. Sachant qu'elle n'avait pas d'issue, Amina se laissa aller sur son lit, redoublant ses pleurs.

[....]

Un mois était passé, et rien n'avait changé dans cette situation cauchemardesque. Au contraire, les choses étaient devenues encore pires.

Depuis l'histoire du viol, la vie d'Amina était devenue monotone et fade. Même sa meilleure amie Rose, qui venait régulièrement la voir, l'avait remarqué.

Amina marchait, accomplissait sa routine, mais au fond d'elle, elle était morte. Elle s'était complètement métamorphosée, mais ni sa belle-mère Margot, ni son oncle, ne s'en inquiétaient.

Lorsque l'oncle d'Amina avait appris l'acte ignoble que son fils Gora avait commis, sa réaction avait été loin de celle qu'Amina attendait.

Il s'est en effet rangé du côté de la décision qu'a pris sa femme à savoir garder le silence. Ils avaient été obligés allant jusqu'à même la maltraiter pour qu'elle ne souffle mot, et comme ça ils pourront protéger leur cher et tendre fils.

Néanmoins, cette solution était loin d'être la meilleure puisque Gora ne s'est empêché encore et ne s'empêche toujours pas de violer la petite Amina. Au début, c'était en cachette jusqu'au jour où sa mère l'a vu en pleine nuit sortir de la chambre de Amina.

Ainsi, une grande lueur d'espoir naquît en Amina car pensant que son cauchemar allait enfin prendre fin et, que Margot allait enfin réagir et sera de son côté mais cette pensée n'était que chimérique.

Bien au contraire, elle tomba de haut quand celle-ci décida de son plein gré de néantiser ses trois organes de sens en vue de donner carte blanche à Gora. En conséquence, ce dernier prit Amina quasiment comme son objet sexuel et elle ne faisait qu'obéir.

N'empêche comme on dit dans chaque chose incommode y'aura toujours la goutte qui fera déborder la vase, et pour Amina c'était sa grossesse. Un grossesse dont elle n'était pas au parfum vu qu'elle ne s'en doutait une seule seconde.

Heureusement pour elle, Rose qui était une bonne observatrice, lui a fait part de cette nouvelle. Instantanément, une peur bleue mélangée à la fois d'une colère noire s'emparèrent de tout son être à un tel enseigne qu'elle prit la première solution à laquelle elle eut: avorter.

C'était inconcevable pour elle de garder l'enfant le fruit de ses innombrables viols. Cependant, Rose, après avoir su toute l'histoire, ne la pas laissait effectuer une telle chose. Avec peine, elle réussit à lui faire accepter cet enfant.

En même temps, elle lui proposa de porter plainte contre ce porc de Gora mais Amina dit niet car selon elle ‹‹ elle avait d'autres plans pour lui ››. Rose laissa tomber cette option et lui demanda de s'enfuir de cette maison pour venir s'installer dans la sienne.

Amina approuva illico sa proposition. Après quelques mois de grossesse, elle arriva enfin à termes et accoucha d'une fille qu'elle donna le nom de Souadou.

Aujourd'hui en regardant sa fille, elle éprouvait un bonheur inouï. Mais mis à part cet amour, une haine envers la famille Mbodj avait empli son cœur et la détruisait chaque jour. Elle décida donc de se venger.

Elle avait donc décidé de se venger. La question qui se posait désormais était de savoir si elle pourrait un jour oublier son passé douloureux et avancer, ou si elle resterait prisonnière de ses démons.

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À suivre

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#Sooxnv

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