Deux semaines. 

Cela faisait maintenant deux longues semaines que j'étais la proie de tous ces imbéciles. 

Et Chim me manquait. 

Je n'attendais pas de lui qu'il me protège, je voulais simplement qu'il soit à mes côtés. 

J'emmerde l'amour, les gens et tout ce qui était interdit. 

Sans ce moment sombre de ma vie, tout ce dont j'avais besoin, c'était mon meilleur ami. 

J'étais dans la salle de bain. Je m'apprêtais à prendre ma douche, mais je n'arrivais pas à détacher mon regard du miroir. 

Mon corps était horrible. J'avais tellement de blessures que je déprimais me disant qu'il y en avait tellement que je ne pouvais pas les compter sur les doigts de la main. 

Repensant à toutes les insultes que je recevais à longueur de journée et au fait que Chim ne prenait pas de mes nouvelles… 

Il ne venait même pas en cours, sûrement en train de baiser l'autre pute. 

J'avais mal au cœur rien que d'y penser. 

Pourquoi ne m'aimait-il pas ? 

J'avais besoin de lui moi ! 

Il ne savait même pas ce qu'il se passait à l'université, il ne connaissait pas toutes ces rumeurs qui traînaient sur moi. 

Je disais merci à Jennie pour le retenir d'y aller. Je ne voulais pas qu'il ait pitié de moi ! 

Je voulais juste qu'il m'aime comme je l'aime. Qu'il m'aime pour qui j'étais. 

Pourquoi je me faisais du mal à penser à lui bon sang !? 

Il ne se préoccupait plus de moi depuis deux semaines ! J'attendais quoi au juste ? Un miracle ? 

Même Dieu me laissait dans ma merde. 

Les gens me détestais...

Parce que j'étais pas normal. 

Ils me haïssaient…

Parce que j'éprouvais des sentiments. 

Je voulais mourir. 

Mes larmes ne cessaient de pleurer, à croire que j'étais une petite chose toute fragile qui n'aurait jamais dû exister. 

Mon cœur me faisait mal, mon corps me faisait mal, les gens me faisaient mal… 

J'entrais dans la cabine de douche et j'allumais l'eau. Les gouttes salées qui coulaient le long de mes joues, se mélangeaient avec l'eau qui sortait de la paume de douche. Jusqu'à s'évader et quitter ma vision. 

Le rasoir entre les mains, je le cassais pour récupérer la petite lame à l'intérieur. 

Mes sanglots résonnaient de plus en plus dans la salle de bain. 

Je pris la lame et je perçais ma peau sans aucune retenue. Une coupure, deux coupures, trois coupures… Puis je les comptais plus. 

Mon cœur me faisait de moins en moins mal, mes pleures se stoppèrent et toutes mes angoisses s'étaient rassemblées sur cette partie du bras que je venais de mutiler. 

J'avais trouvé la solution à mes problèmes. 

Cette nuit j'avais mieux dormi que ces deux dernières semaines. 

💥💥💥💥💥💥💥💥💥

Encore un chapitreeeuh ! ^^

Je suis trop inspirée, je me dépêche d'écrire tout ce qui passe dans ma tête, mais j'ai peur la nuit ne suffise pas T-T

Kissou Kissou à vous !
❤️❤️❤️❤️