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56) Prêt pour l'examen de fin de trimestre ?

C'est avec le visage cerclé de sang et le corps titubant de fatigue que Lucina lança son ultime attaque contre son frère. Tenant à économiser ses dernières forces magiques, elle lui porta des coups d'épée avant de le mettre à terre d'un coup de jambe droite dans le thorax.

– Tu as raison, c'est amusant de mettre des convictions dans ses combats. Comme quoi, je peux m'amuser et prendre la vie au sérieux, lança ironiquement la petite.

– Tu crois que je vais renoncer à te battre ? Tu es naïve de croire que tes ennemis cesseront les hostilités !

Velcane bondit pour se relever et ainsi venir taillader Lucina de plusieurs coups de rapière. La jeune fille esquiva avec une impressionnante pirouette et passa derrière son adversaire pour de nouveau le mettre à terre et lui planter sa lame dans sa cape.

– Ainsi, tu comprendras peut-être qu'il est inutile de me poursuivre, adieu, grand-frère, acheva Lucina en prenant la fuite.

Lucina ne rencontra heureusement aucune résistance sur le reste de sa course, elle put ainsi s'approcher de la victoire. À deux doigts de l'atteindre, la petite se prit un puisant coup de pied dans les côtes.

– Tu me dois une nouvelle cape, petite sœur, s'écria Velcane en surgissant face à elle.

– Putain, Séphyra a raison, si je ne mets pas la moindre valeur dans ce combat, jamais je ne me débarrasserai de lui ! Il doit comprendre qu'on ne peut pas s'en prendre à moi...

Tout en ruminant, Lucina attaqua son adversaire. Il avait l'avantage d'être armé, mais rien de décourageant pour la petite téméraire. À peine les deux adversaires s'étaient-ils entrechoqués qu'ils se prirent une puissante décharge électrique qui les mit KO. C'est une Daræn volante et chargée d'aura qui fonça devant eux, en les toisant de tout son être.

L'aura dégagée par Daræn, couplée aux éclairs qui jaillissaient de son corps trahissaient une immense puissance et une soif de destruction. Un ruban bleu vint entourer la taille de la jeune fille. Celle-ci déchargea sa foudre sur le sort, ce qui blessa gravement Séphyra.

– Ce n'est pas moi dont il faut se méfier, assura faiblement la jeune fille qui titubait de faiblesse.

En effet, Nalina fendit droit sur Daræn pour poser sa main sur sa poitrine. Les regards des deux filles se croisèrent. La première pouvait entendre le cœur de la deuxième qui battait de façon étrange. Il était presque possible pour Nalina de ressentir la puissance de Daræn qu'elle était en train d'absorber.

– Pas toi aussi ! grogna la jeune Edamonde.

La réplique de son adversaire perturba Nalina qui se prit une droite dans la bouche. Heureusement, elle parvint à bloquer la magie de Daræn, permettant à Séphyra de la suspendre à une branche d'arbre. La jeune fille était trop faible pour continuer, après avoir toisé sa victime, elle perdit connaissance.

Lucina, Velcane et Nalina reprirent leur course à travers les bois. Juste avant la fin, Lucina déclencha une explosion qui la propulsa vers la victoire. Bien que sonné, Velcane dégaina son épée et jeta deux rayons lumineux derrière lui pour entraver ses autres concurrents. Il finit deuxième. Nalina bondit d'arbres en arbres jusqu'à croisé Yanon, qu'elle priva de ses pouvoirs, le faisant s'écraser au sol en prenant plusieurs branches dans la tête. Elle termina la course en troisième.


La course terminée, Ellius et ses deux collègues purent réunir les vingt étudiants pour annoncer la victoire des trois premiers.

– Vous n'êtes en rien prêts pour l'examen de fin de trimestre, cracha le Professeur. Vous vous croyez forts, mais ce n'est qu'une illusion, au fond, vous ne valez pas mieux qu'une autre génération.

– Je ne suis pas d'accord, intervint Vivianelle, si on regarde la fin de la course, on voit nettement des techniques intéressantes. L'utilisation de l'escrime était intelligente ici, ce n'est pas toujours simple dans un décor aussi vaste.

– Ces jeunes se reposent trop sur la magie, on se demande bien à qui la faute, lança Gwanmyre d'un ton dur. Pourtant, ils ont su utiliser leur agilité et mes bottes pour passer les différents obstacles tout en se débarrassant de leurs adversaires de la meilleure des manières.

Ellius toisa ses collègues avant de se retourner vers les jeunes. Ils avaient beaucoup à apprendre. Ils n'étaient que des oisillons, indigne d'apprendre à voler. Néanmoins, il y avait du progrès, même s'il restait encore trop d'étudiants sans réel Dji.

Les professeurs informèrent les gagnants qu'ils avaient remportés cette épreuve d'entraînement, mais également un avantage pour l'examen de fin de trimestre. Celui-ci leur sera communiqué en temps voulu. Après ça, Edmund vint féliciter ses amis. Il pensait sincèrement qu'en évitant les combats et ses camarades, il serait assez rapide pour gagner, mais il termina quatrième. Lucina tourna la tête et vit Lorenzo en train de prendre des notes sur eux.

– Depuis quand est-ce que tu tiens un journal ? demanda curieusement la petite en essayant de regarder ce qu'il écrivait.

– C'est toi qui m'as inspiré, répondit spontanément le jeune homme en fermant son carnet. J'essaie de mieux vous comprendre, je dois toujours vous donner des leçons.

Lucina avait presque oublié que son ami restait à l'académie pour cette raison. Elle lui demanda donc comment s'étaient passés ses examens de fin de trimestre. Lorenzo devint écarlate, il eut la gêne de celui qui cachait une lourde honte.

– Disons que dans ma classe, il n'y avait que six éléments vraiment prometteurs, je n'en faisais pas partie à l'époque.

– Tu es pourtant devenu un pilier d'Ylisse.

C'était exact, mais cela se fit au prix de nombreux sacrifices. En premier cycle, Lorenzo n'était pas aussi talentueux qu'il l'était aujourd'hui. C'était un peu un Edmund. Il fut d'ailleurs le dernier à obtenir ce titre. À son époque, l'examen était un tournoi, c'est un certain Carwine Lazolla qui l'avait remporté. Malheureusement, ce pauvre garçon perdit la vie peu après ça. Lucina supposa qu'il devait avoir un lien avec Emiliana, puisqu'ils partageaient leur nom de famille.

Tout ça n'aida pas réellement la petite qui ne savait toujours pas comment aborder l'examen de fin de trimestre. Elle sentait que son Dji était encore défectueux et que les rivalités entre ses camarades les pousseraient à se donner à fond, plus que de raison. La plupart de ses camarades avaient un Dji faible, voir pas de Dji. À quelle sauce ils allaient être mangés cette année ? Même si elle se savait douée, elle était en stress.


Lucina n'était pas la seule à émettre des doutes sur l'examen de fin de trimestre. En effet, le Professeur Ellius fit part des siens à Abrahame tandis que la petite discutait avec Lorenzo non loin d'eux.

– Ces jeunes-là sont bien loin de correspondre à votre fantasme. Je veux bien voir qu'ils sont meilleurs que la ribambelle d'étudiants les ayant précédés, mais pas autant que vous l'espéreriez, mon ami, exprima Ellius d'un ton dubitatif.

– Ils sont jeunes et n'ont que douze ans, je puis vous assurer qu'après avoir trouvé leur raison commune de se battre ensemble, leurs talents vont instantanément croître, répondit Abrahame d'un ton enjoué.

L'enseignant n'était en rien convaincu. Bien que ce soit plaisant de voir les jeunes se battre entre eux, ce spectacle devenait lassant. Ellius se sentait davantage comme le gérant d'une garderie que comme le professeur d'une prestigieuse académie du Dji. Abrahame lui avait présenté ces vingt jeunes comme la relève du monde, ceux qui le sauveront, qui possédaient le talent des plus grands Iotas. Mais il n'avait encore rien vu de tout cela.

– Mon cher ami, cessez donc de vous plaindre. Je sais parfaitement ce que je fais, vous sentez le talent de ces petits, enchaîna le Directeur en se tournant vers Lucina et Lorenzo, sans vraiment les regarder. Je comprends et partage vos doutes, moi-même, je croyais naïvement que les deux leaders se dessineraient bien plus vite, mais tout ne peut se faire en trois mois, le Temps est notre meilleur allié.

Ellius toisa la réponse déconnectée d'Abrahame. Il n'était toujours pas convaincu et ne trouvait rien à quoi se raccrocher pour avoir l'espoir d'un avenir brillant. Il avait très envie de changer de méthode d'enseignement face à cette génération particulière.

– Vous croyez que le tabou du Dji a encore un sens aujourd'hui ? Vous avez maintenu le monde dans le secret et cela n'a rien changé, pour preuve, votre Pupille est toujours dénuée de puissance.

Abrahame tripota sa barbe en dodelinant de la tête. Rapidement, un sourire malicieux se dessina derrière sa toison cuivrée. En un claquement de doigt, le Directeur et son ami se retrouvèrent dans la salle de réunion, entouré de tous les autres Professeurs.


Abrahame fit réunir ses collègues pour partager avec eux les doutes du Professeur Ellius. Celui-ci avait perdu confiance en la nouvelle génération de Sorcier.

– Mes très chers amis, nous sommes ici réunis pour que nous puissions tous nous rassurer quant à la réussite de nos précieux prodiges lors de leurs premiers examens, lança Abrahame avec grandiloquence. Nous pouvons déjà nous assurer qu'aucun ne présente de difficulté sur le plan « théorie », exposa-t-il en se tournant vers les Professeurs qui n'enseignaient pas le Dji.

– J'ai une question, intervint Doloresse dans toute sa dureté. Pourquoi placer tous vos espoirs dans cette génération en particulier ? Vingt ans à la tête d'Ylisse et ce n'est que cette année que vous avez enfin choisie une classe digne de ce nom ?

Abrahame ricana avec malice, défiant ainsi sa froide collègue. Néanmoins, les autres enseignants s'intéressèrent de près à ce qu'allait dire le maître. Doloresse venait de poser LA question qu'ils pensaient tous tout bas.

– Qui suis-je pour remettre en cause leur Destin ? La volonté divine ? répondit le Maïtraçe en écartant les bras vers le ciel.

Lucretzia toisa la réponse que venait de proposer Abrahame et fit part de son mécontentement à Harlace. Plus que jamais, l'envie de voir ce clown tomber de son trône bouillait au fond de son cœur.

– Il existe de nombreuses disparités parmi les premiers cycles. Ayant la plupart d'entre eux, je peux le constater, exprima Harlace en se levant. Certains sont trop scolaires et ne sont là que pour la note, ce qui peut les freiner dans des aspects plus créatifs. Quant aux autres, les esprits ont divers degrés de vivacité d'après mes observations. Tout ceci n'est pas inhabituel chez les enfants.

– Comme si vous en saviez quelque chose, dénigra Ellius avant de se lever à son tour. On se moque bien de ce qu'ils peuvent bouffer en classe ! Ils sont à Ylisse pour être formés tels de futurs Iotas, ou a minima, les grands noms du monde de demain, se récria le vieillard en venant prendre la place d'Abrahame. Je constate depuis trois mois des écarts de niveau qui ne font que se creuser de plus en plus. Je n'ai que la moitié de ma division qui a su éveiller son pouvoir, et encore, ce n'est pas glorieux. Ils vivent entre les murs du pêché, je ne puis tolérer davantage qu'on leur cache la véritable nature du Dji. Là, Ellius se tourna sauvagement vers le Directeur. Mon ami, si ces jeunes sont réellement les prodiges appelés à nous sauver du jugement dernier, alors nous devons les préparer à cela, lever le tabou du Dji !

Abrahame écouta impassiblement les dires de son ami et collègue. Il s'était assis sur une chaise pour caresser sa barbe et opiner de la tête donnant l'impression de somnoler. Il finit par légèrement lever son visage vers le plafond, comme l'homme qui venait d'avoir une idée.

– Le tabou était un bon compromis jusqu'à aujourd'hui. Il a empêché bon nombre de nos étudiants de devenirs les captifs de la Régence ou leurs victimes. Nous sommes hérétiques... nous continuerons à l'être, ce n'est pas un souci, se rattrapa le doux vieillard, néanmoins, force est de constater que les changements que subit le monde, se répercutent sur notre humble académie. Nous devons nous adapter, transformer notre façon d'enseigner. Nous ne pouvons continuer ainsi, envoyer nos pauvres meilleurs éléments loin d'ici dès leursa quinze ans...

Tous les Professeurs s'accordèrent sur le fait qu'il fallait changer Ylisse, mais que cela ne pouvait se faire en si peu de temps.


Gwanmyre et Vivianelle prirent la parole à la suite d'Ellius. Elles aussi avaient pas mal de revendication à l'encontre du système scolaire actuel. Même si la Nerlfe afficha un visage plus doux que sa collègue, son mécontentement se fit entendre.

– L'escrime est un art bien plus complexe que les humains veulent le croire. C'est une discipline à part entière qui demande au moins autant de mental que la magie, expliqua-t-elle d'un ton calme, mais sévère. Comment justifier d'utiliser une épée dans un monde ou toutes les plus grandes menaces peuvent modifier la réalité d'un claquement de doigts ou embraser des villes entières en éternuant ? Questionna l'enseignante d'un ton ferme. En y insufflant son Dji, sa combativité et sa motivation. Yrmoonia compte de très nombreux grands épéistes légendaires, ma discipline n'est pas secondaire et peut compléter l'usage de la magie.

Gwanmyre se racla la gorge, forçant sa collègue à lui céder sa place. La dure femme agrippa une chaise sur laquelle elle grimpa, la faisant paraître bien plus imposante qu'elle ne l'était déjà.

– Pour en avoir longuement parlé avec la fée des bois, j'en suis venu à la conclusion qu'il fallait laisser chacun choisir sa voie. Tous ne sont clairement pas faits pour maîtriser la magie, votre insolente disciple en est la preuve, cracha Gwanmyre à l'encontre du maître resté nonchalant. J'ai appris à faire de ma discipline un simple tremplin pour acquérir les techniques, l'agilité et le mental nécessaire à la maîtrise des arts magiques et de l'épée. Le combat en tant que tel n'a plus aucun intérêt dans l'Arvermoor d'aujourd'hui.

– Très bien, nous sommes tous d'accord, coupa Abrahame en balayant ses trois collègues de sa place d'orateur. Ces jeunes sont jeunes et nous devons changer Ylisse...

– Concernant les rivalités entre les étudiants, lança subitement la ferme voix de Lucretzia.

Tous les regards médusés de l'assemblée se tournèrent vers la Pupille qui rougit de honte. Abrahame, bien qu'ayant les yeux fermés, afficha un air mi-fier mi-machiavélique. Il passa ses mains dans ses cheveux avant de s'étirer profondément et de garder ses bras tendus.

– Un autre point intéressant vient d'être soulevé. Même nous, vieux adultes ayant roulé nos bosses depuis belle lurette, sommes incapables de nous accorder sur des points si simples. Comment demander à ces enfants d'être une grande famille ? Le monde est inégalitaire, malgré tout, ils doivent garder en tête que face à l'adversité, leur rivalité puérile n'a plus lieu d'être. Vous constaterez bientôt l'intelligence émotionnelle de ces jeunes prodiges, certifia Abrahame en guise de conclusion.


Après la réunion avec les Professeurs d'Ylisse, Abrahame fit convoquer Lucina dans son bureau. Il la reçut avec toute la tendresse et la malice du monde. Le vieillard ne fit aucun détour, il lui demanda d'emblée de lui dire tout ce qu'elle pensait d'Ylisse, même si ce n'était que négatif. La jeune fille sentait le piège, mais vit là une occasion de peut-être faire changer les choses pour sa classe.

Tout d'abord, Lucina était heureuse d'être ici. Pendant longtemps, elle a détesté l'école et apprendre. Peut-être était-ce dû au fait qu'elle avait choisi ses cours et que c'était encore simple, mais elle se sentait bien à l'académie. Ses professeurs étaient très sympas et à l'écoute et elle s'était fait de nouveaux amis.

En revanche, Lucina déplorait le fait qu'Abrahame mettent ses camarades en compétition chaque fois que c'était possible ; mais qu'il leur demandait derrière de s'unir comme une belle famille face à l'adversité de la guerre.

– Je m'attendais à ce que tu soulignes ce point, coupa Abrahame d'un ton plein de douceur. Vois-tu, le monde est une éternelle compétition. Certes, les Iotas travaillent tous ensemble contre la Sorcellerie, de même que la Régence, les royaumes et tous les acteurs indépendants de la paix. En revanche, chacun y cherche son propre profit, à tirer toute la gloire de la résolution d'une situation. Qu'importe votre vie future, vous serez tous de précieux alliés autant que de farouches rivaux, expliqua Abrahame d'un ton posé. Votre alliance vous offrira un poids considérable face à un ennemi commun. Quant à votre rivalité, elle devrait vous pousser à toujours vous dépasser, être le meilleur et donc être le plus polyvalent pour assurer du mieux possible la paix en Yrmoonia.

Lucina semblait mieux comprendre le fonctionnement de l'académie. En fait, il était à l'image du monde extérieur, imparfait, inégale et incompréhensible. Finalement, Abrahame était peut-être le génie qu'il prétendait être. C'est alors qu'il claqua des doigts, faisant apparaître Daræn qui se cachait derrière un rideau. Lucina sentait de plus en plus intensément l'aura maléfique de sa camarade qui la dévisageait avec un dédain inimaginable.

– Tu as remporté la course, tu es bien digne d'être la rivale que je pensais que tu étais, annonça la jeune Edamonde d'un ton qui glaça le sang de Lucina. Sache une chose, je répudie les dires d'Abrahame ! Vous n'êtes pas des rivaux, et certainement pas des alliés. Je suis arrivée à Ylisse avec un objectif : vous écrasez et devenir la plus grande Sorcière de tous les temps, la numéro un de l'académie. Et je n'y parviendrais pas tant que je ne t'aurais pas brisé, menaça Daræn avec la voix la plus démoniaque que Lucina n'ait jamais entendu.

L'étudiante semblait de plus en plus soumise à son livre, ou alors c'était son état normal, ce qui la rendait d'autant plus effroyable. Pour la première fois de sa vie, Lucina ressentit de la peur. Ce n'était pas comme avec Maugrime où elle savait qu'elle pouvait s'en sortir. Non, là, elle sentait sincèrement que sa camarade pouvait la foudroyer sur place sans sourciller. Pourquoi Abrahame ne mettait pas un terme à cette démoniaque possession ?

– Pourquoi moi ? demanda la jeune Maïtraçe en rassemblant tout le courage qui lui restait en elle.

– Je sens que tu es la plus puissante de la classe, celle qui a le potentiel d'être une protagoniste. Pas comme tous ces autres figurants. Je refuse de croire qu'un insecte comme Nalina puisse avoir une quelconque puissance en elle. Si je dois perdre, ce sera face à toi et personne d'autre, expliqua Daræn d'une voix qui ressemblait bien plus à celle d'un démon qu'à celle d'une adorable fille de douze ans.

Lucina venait de se mettre dans une situation bien improbable. Comment s'était-elle retrouvé rivale numéro un de Daræn Edamonde ? Allait-elle réellement la vaincre et la libérer de son entrave maléfique ? En était-elle seulement capable ? À l'heure actuelle, une simple conversation lui faisait perdre tous ses moyens, alors un véritable combat, il n'était pas question d'y penser maintenant.


Bonjour à vous, c'est Jacky Léonard, l'auteur, qui vous parle. Je me suis rendu compte que la distinction entre magie, sorcellerie et Dji n'était pas claire. Oui, même pour moi parfois. Pas de panique, je vais tout vous expliquer (et améliorer ça quand je corrigerai une ultime fois ce tome 1).

Déjà, la sorcellerie, c'est quoi ? Il s'agit de tous les arts magiques de ce monde. Dès qu'un personnage jette un sort, utilise un téléporteur, fabrique une potion ou lance un enchantement, il fait de la sorcellerie.

Par exemple : les Scoldorbloods comme Hopes ou Maugrime ne jettent pas de sort pour se transformer en lapin et loup, c'est donc de la Sorcellerie.

La magie est plus spécifique, c'est véritablement le fait de jeter des sorts. On utilise ce terme pour désigner ce que font les jeunes avec Ellius, quand ils utilisent leurs Djis pour combattre en se jetant des sorts.

Quant au Dji, il désigne pour l'instant deux choses. C'est d'abord l'énergie magique qui a créée la vie et qui permet aux personnages d'obtenir des pouvoirs. Mais c'est aussi le nom qu'on donne à ce dit pouvoir (par exemple : Harlace possède le Dji des illusions). C'est un peu comme l'Alter dans My Hero Académia. Deku possède l'Alter « One for All », c'est la même chose dans Child of Moon. Mais de toute façon, étant l'élément central, sa définition va évoluer et fluctuer, c'est volontairement flou.

Voilà, j'espère que c'est plus clair pour vous. Je vais vraiment insister sur cette distinction à l'avenir, parce que c'est important.

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