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54) Le jour des familles

 – Voilà un endroit bien... rustique, commenta durement Azriel en pénétrant dans la vieille cabane en ruine. Il remit la toute petite Melvis à son père. Elle se porte comme un charme, son cœur bat comme celui d'un humain et elle semble bien réagir aux deux alimentations. En revanche, en une semaine, votre fille donne l'impression d'en avoir quatre, expliqua-t-il avec une sérieuse inquiétude.

– Vous voulez dire qu'elle grandit quatre fois plus vite qu'un enfant ordinaire ? questionna Nynphalda avec une faible voix.

– Rien d'étonnant, enchaîna Harlace en faisant volte-face. Cet endroit est parfait pour vous cacher. Personne n'ose y venir par crainte. Un coup de ménage et il sera habitable, ajouta-t-il en zyeutant la pièce principale en ruine.

– Cela va demander quelques réparations en plus, lança Lorenzo. Melvis et vous êtes de résistants immortels, pas cette pauvre dame.

Harlace jeta un regard ténébreux à la triste Nynphalda qui se remettait à peine de ses blessures. Elle fit péniblement rouler son fauteuil tout en essayant de tenir Melvis, ce qui ne plus guère au père de la petite.

– Si tu tiens à me voir morte, tu peux très bien confier la garde de notre enfant à n'importe quel laquais de Dame Lucretzia.

Cette dernière fit semblant de ne pas écouter la conversation. Elle sortit de la maison et tomba sur Lucina et Edmund sur le perron.

– Désolé de ne pas avoir été utile, je m'en veux de m'être évanoui, confia le timide d'un ton abattu.

En se rendant compte que Lucretzia était derrière eux, il lui céda sa place auprès de son amie déprimée. Lucina évita le regard de la Pupille, préférant contempler Élyria avec mélancolie.

– J'ai appris ce que tu as fait lors de l'accouchement. Tu n'as pas à t'en vouloir, tu as très bien agi, j'aurais sans doute fait comme toi, rassura délicatement la douce Lucretzia. Il ne faut jamais se sentir coupable de défendre ses valeurs, surtout quand elles sont nobles.

– Ylisse nous forme à la guerre. Pourquoi est-ce que je n'ai pas percuté que je vais devoir tuer des gens ? Même un monstre comme Grimar, je ne pourrais me résoudre à l'exécuter lança Lucina avec une forte détermination.

– Dans une guerre, il y a forcément un nombre conséquent de victimes, tu ne peux l'éviter. Sauver tout le monde est impossible. Cela ne signifie pas que tu dois t'abaisser à tuer tes ennemis, confia la Pupille dans un élan de bienveillance. Prends Zoran, il évite autant que faire se peut d'en arriver à de tels extrêmes, mais parfois, c'est une décision inévitable, même indirectement...

– La mort n'est ni une solution ni un frein ! hurla Lucina en bondissant de son assise. Dans un monde aussi magique, il doit forcément exister d'autres méthodes. Lucretzia regarda la petite avec une grande peine. Cette dernière se calma et vint se rasseoir. Vous devriez vous reposer, dans votre état, c'est important. Je sens les perturbations de vos Dji, enfin, je crois...

Lucretzia regarda Lucina avec un grand étonnement. Elle se caressa discrètement le ventre avant de réaliser.


Lorenzo et son sourire compatissant remplacèrent très vite Lucretzia et sa bienveillance.

– Arrête de me regarder comme si j'étais faible, se plaignit la jeune fille. Comment est-ce que tu fais, pour assumer de devoir combattre jusqu'à la mort tes adversaires ?

– Je suis comme toi, tuer ne me fait vraiment pas plaisir. Je n'ai encore jamais atteint cet extrême. Avoir du sang sur les mains me terrifie, mais c'est inévitable dans notre monde, car c'est notre devoir de le protéger. Sorcellerie, épée ou combat, on nous forme pour cela.

Le jeune homme avait cette étonnante capacité à parler avec un détachement si profond qu'on aurait presque du mal à penser qu'il prenne quoi que ce soit au sérieux. Lucina regarda autour d'elle et comprit qu'elle était seule. C'était un sentiment étrange. Pourtant, elle était entourée, mais personne ne la comprenait, ou plutôt, c'est elle qui ne comprenait pas le monde.

– Tu as besoin de tes amis, je le vois sur ton visage.

– Je ne peux pas parler à Velcane, il me mentirait et ne comprendrait pas. Quant à Edmund... Il a sûrement d'autres problèmes, il doit profiter de sa mère. Il ne me reste que toi.

– Royé est à Ylisse, tu devrais lui parler. Il est le plus à même de t'aider et de te guider. En plus, ça lui fera plaisir, lança Lorenzo en ponctuant sa phrase d'un sourire complice.

Lucina savait très bien quel jour ils étaient, c'était la journée des familles. Sans doute la raison principale de sa déprime. Lorenzo aurait pu la comprendre, s'il n'avait pas trouvé la famille parfaite. Au fond de sa poche traînait une invitation pour un repas de rassemblement organisé par Garris, l'un de ses camarades de classe.

La jeune fille savait qu'elle y trouverait Royé, mais aussi Velcane. Ce n'était pas le jour pour déprimer, déjà que l'ambiance à Ylisse n'était pas idéale. Lucina avait conscience que Royé serait heureux de mettre de côté son bonheur pour elle, c'était justement ce qui la gênait. L'académie lui aspirait son âme, désormais, elle doutait de tout. Entre les déboires de l'Autel de pierre et l'omniprésence du mensonge dans son entourage, la petite ne savait plus que faire.

– Tu as le droit de douter, d'être malheureuse et de demander de l'aide. Je suis là pour ça, Royé aussi, tout comme Velcane et Edmund, rappela Lorenzo avec délicatesse.

– Non ! Je n'ai pas le droit d'hésiter, confia fermement Lucina. Je suis un modèle pour Edmund, la fille cool pour Royé et celle qui a trouvé son destin pour Velcane. Si je me mets à pleurer parce que j'hésite à tuer ou que je veux retrouver mon passé, je n'aurai plus rien.

Choqué par les propos de son amie, Lorenzo voulut réagir, mais Lucina l'en empêcha. Il était grand temps d'aller à cette fête, c'était ce qu'elle voulait, non, devait faire.


Garris était, comme Lucina, un orphelin. Avec son grand cœur, son ami Waydon et la Professeure Hopes, il a organisé un repas convivial pour essayer de rassembler ses camarades.

– C'est dommage que Lucretzia et Harlace n'aient pas pu nous aider, je suis sûr que cette idée leur aurait plus, commenta le garçon.

– Tu sais, Harlace vient de devenir papa, quant à Lucretzia... C'est vraiment une merveilleuse idée, votre classe en a bien besoin.

Garris demanda à Velcane, qui décorait la table, si Lucina et Emiliana allaient venir au repas. Il lui répondit que sa sœur n'aimait rien de ce qui lui rappelait son passé et qu'il ne savait pas ce que comptait faire Emiliana. Une chose était certaine, ce n'était pas son truc les fêtes.

– Tu veux vraiment d'elle ? Cette fille est hargneuse, t'as l'impression qu'elle va te bouffer, pire qu'un nécrophage, se plaignit Waydon.

– Elle est comme nous, une orpheline en souffrance. Ça aurait été l'occasion de mieux la connaître et de l'intégrer à la classe.

Au même moment, Aurline et Shana ramenèrent Robin Edamonde. C'tait bien le dernier camarade que Garris espérait voir à sa fête, puisqu'il avait une famille qui l'attendait.

– Daræn est partie au domaine, tu n'y vas pas ? questionna Royé.

Shana lui fit les gros yeux. Voyant la façon dont Robin se braqua, le Prince comprit qu'il venait de merder.

– Je n'ai pas ma place là-bas, répondit faiblement le jeune garçon.

Robin s'isola dans un coin. Avec sa main, il était désormais capable de créer de toutes petites étincelles magiques. Le garçon se souvint s'être disputé avec sa sœur. Pour se venger, elle voulut le frapper avec rage, mais Robin aspira son pouvoir électrique, ce qui la scandalisa.

– Tu sais, si tu as besoin d'une personne pour tester tes capacités, je suis là, confia gentiment Shana en venant s'installer près de Robin.

– Je vais y réfléchir, conclut Robin d'une voix fluette.

Il inspecta sa main, de laquelle il ne pouvait plus produire que des éclairs. Robin ne sentait plus le Dji d'Edmund, qu'il avait côtoyé il y a déjà un bon moment.


Lucina tomba dénue en découvrant la fête de Garris. Jamais elle n'aurait cru que cela lui provoquait une telle émotion. Pourtant, cela ne la concernait en rien. Dès qu'il la vit, Royé vint l'étreindre vivement.

– Je savais que tu viendrais, tu ne pouvais pas louper un moment de partage avec tes camarades, dit-il en souriant.

La jeune fille n'en revint pas. L'étage des premiers cycles avait entièrement été métamorphosé pour offrir une ambiance chaleureuse. Garris vint saluer sa nouvelle invitée.

– J'avais envie de symboliser notre union. Contrairement à certains, je suis là pour nous rassembler, contre la division.

Lucina comprit assez vite qu'il visait des éléments comme Anabêthe, Iñigo ou Séphyra, bien que cette dernière soit présente. Royé ramena rapidement la conversation sur la présence énigmatique de Robin. Il profita de la présence de Lucina pour la questionner sur Daræn. Celle-ci ne savait pas trop que répondre, c'était surtout Nalina qui avait une dent contre la Sorcière et qui en saurait sans doute plus.

– Tu as l'air ailleurs, tu veux en parler ? proposa gentiment le Prince.

Lucina refusa poliment, préférant s'isoler à l'opposé de Robin et Shana, qui rejoignirent d'ailleurs leurs camarades. Velcane adressa un regard en biais de pitié à sa sœur, mais n'osa pas l'approcher.

– Il pense sans doute que je suis mal à cause de ma haine de mon passé, commenta Lucina.

– Ce n'est pas le cas ? demanda Royé qui avait trouvé comme excuse pour retrouver son amie de lui apporter à boire.

– Non, mais on n'en parlera plus tard, place à la fête d'abord, acheva la jeune fille de son ton le plus hypocrite.

Après une longue hésitation, Royé pivota pour rejoindre à nouveau son amie qui s'éloignait. Il lui demanda ensuite pourquoi elle n'avait pas invité Lorenzo, qui n'était visiblement pas parti de l'académie. Lucina vint à se demander ce qui prenait Royé de lui parler de son vieil ami d'Arcadia. Serait-il jaloux ? C'était à la fois mignon et désagréable.


Bien que la petite fête des familles étudiante soit très sympa, Aurline vint constater que l'amusement n'était pas aux beaux fixe. En effet, Robin, bien qu'il soit poussé par Shana, préférait rester dans son coin, tout comme Lucina. La jeune fille fit part de ses doutes à la Professeure Hopes qui se montra compréhensive.

– J'ai croisé assez de classe pour pouvoir dresser un portrait type. Sauf que vous, vous échappez à toutes les règles, expliqua la lapine. Abrahame a commit l'erreur de faire de vous des étudiants spéciaux, or, vous n'avez rien de plus que les autres, hormis votre destin.

– Vous devriez dire ça à Séphyra et Anabêthe. Elles ont divisé la classe, constata Aurline avec dédain. On ne peut prétendre être une belle famille unie dans ces conditions.

– En effet. Malgré vos différences, votre objectif est le même. On vous pousse à vous affronter pour ne pas vous opposer aux menaces extérieures. Ainsi, vous grandirez et apprendrez à vous unir, déclara joyeusement la Professeure en caressant la tête de son élève.

Velcane et sa moue renfrognée arrivèrent l'air de rien pour se greffer à la conversation. Lucina les rejoignit également. Avec une intense curiosité, elle demanda à son frère :

– Tu penses sincèrement qu'après qu'on se soit tous affrontés, on va devenir une belle famille heureuse ?

Ce que croyait Velcane n'avait aucune importance, il n'avait aucune sympathie pour les méthodes d'Abrahame. En réalité, il ne savait pas exactement ce qu'il faisait là. Tout ce qui l'importait, c'était de trouver son destin et de protéger ses proches. Lucina vint lui reprocher de n'avoir jamais cru dans les valeurs familiales. Bien qu'il la considère comme sa sœur, la petite n'était pour lui que celle qui partageait sa vie depuis dix ans.

– Ce n'est pas parce que je suis prêt à tous vous combattre que je ne vous aime pas. Lucina, tu es ma sœur, peu importe nos différences, cela ne changera jamais, déclara fermement Velcane.

– C'est cynique, mais tu as raison, abonda Garris. Je ne veux vraiment pas, mais si nous devons en arriver là, je n'hésiterai pas à vous affronter pour accomplir mon destin.

Lucina trouvait tout ça débile. Comme Edmund, elle voulait que tout le monde soit heureux autour d'elle. C'était un défi intéressant de combattre ses camarades, puisque c'étaient les seuls adversaires qu'elle avait. En revanche, tout ça n'était qu'un jeu pour elle. Il n'y avait rien de sérieux dans ces combats.

– Ose me dire que tu n'as rien ressenti quand tu as combattu Emiliana au premier entraînement commun ? Lança très durement Séphyra. Tous nos combats sont dictés pas nos idéaux. Lorsque j'ai affronté Iñigo, c'était dans le but de prouver que je n'étais pas une figurante, qu'il avait tort d'écraser les autres.

Tout ceci dépassait Lucina. Outre son désir de ne pas tuer, elle ne voulait pas faire du mal aux autres, du moins ceux qu'elle considérait être sa famille. Pour elle, même si elle n'aimait pas tout le monde, sa classe était précieuse. Ses camarades étaient ses alliés et les affronter sérieusement serait une trahison, pour eux et pour elle.


Séphyra vint à reprocher à Lucina de vivre dans un monde enchanté, ce qui conforta Velcane dans ses idéaux. La jeune Maïtraçe ne pouvait prendre tout à la légère, considérer la vie comme un jeu. Bien évidement qu'elle avait des valeurs à défendre : la liberté, la tolérance et la puissance. En revanche, ce n'était pas son combat de remettre Iñigo ou Daræn à leur juste place.

– Abrahame est le plus grand Sorcier de tous les temps. Il peut bien nous diviser, c'est à nous d'avoir l'intelligence de nous unir, pourquoi pas contre lui et ses méthodes de merde ‽ déclara la jeune fille avec une mélancolique détermination.

– Le retour de la Lucina prête à renverser l'autorité du gouvernement mondial, commenta mauvaisement Velcane.

La jeune fille approuva en levant son pouce et affichant un sourire hypocrite. Waydon vint alors s'ajouter au débat.

– Lucina a raison. Ylisse n'est pas un village détente. On est ici pour apprendre, chaque jour est une nouvelle épreuve, assura-t-il avec force. J'ai parmi les meilleures notes, je suis un bon épéiste, mais parce que je n'ai pas découvert mon Dji, je suis invisible et inutile. On a tous un pouvoir unique, tout comme notre façon de penser, nous devons mettre les deux au service de ce qui nous semble juste. Royé et Shana peuvent en témoigner, la guerre n'est ni noire ni blanche, enchaîna le jeune garçon d'un ton despotique. C'est idiot de croire qu'on est ici pour adopter la même vision de la vie, même si celle-ci est « positive ». Notre plus grande liberté est de posséder notre libre-arbitre, c'est ce que nous devons défendre. Je me fiche bien d'être votre ami ou votre ennemi, tant que j'accomplis mon destin et que je contribue à sauver Yrmoonia des forces du mal !

Hopes constata avec une grande la tristesse que ces jeunes étaient nés dans un monde ravagé par la guerre. Depuis toujours, les adultes faisaient d'eux l'espoir de leur univers. On plaçait sur eux la fin de la guerre et la création d'un nouvel Yrmoonia plus juste et en paix. Était-ce cela qui les attendait ? Une chose était certaine, pour parvenir à cet objectif, il leur fallait s'unir telle une famille, compter les uns sur les autres, malgré les conflits.

Bien après la fête, Royé retrouva Lucina sur le toit des dortoirs. Il y grimpa en quelques bonds. Il voyait bien que son amie se sentait mal et qu'elle n'arrivait pas à en parler. Alors, il se contenta de regarder l'horizon avec elle, en silence.

– Je n'ai pas le droit d'hésiter, l'univers me l'interdit, lança fermement Lucina. Pourtant, depuis plusieurs semaines, je ne fais que ça. Entre les rêves de mon passé, mes questions existentielles et ma place incertaine dans ce monde... Je ne sais plus quoi faire.

Au bord des larmes, la jeune fille s'effondra dans les bras de son ami qui tenta au mieux de la consoler. Il lui suggéra gentiment de traiter un problème à la fois, ce serait plus simple.

– Qu'est-ce que tu penses de tout ça ? Devoir affronter tes amis, devoir tuer des gens...

– Royco est en guerre depuis des années. Je sais ce que c'est que la mort, tout le monde le vit différemment. C'est horrible, mais si je veux sauver mon royaume, je vais devoir passer par là, déclara le Prince d'un air très accablé. C'est utopiste de croire qu'on peut sauver le monde avec des mots. Mais c'est ce que j'aime chez toi, tu peux y arriver, parce que tu as cette conviction qu'il y a du bon en tout le monde, confia très délicatement Royé en prenant Lucina dans ses bras musclés. Quant à affronter mes camarades. L'idée de coller mon poing dans la figure de Yanon ou de Daræn ne me déplaît pas.

Cette dernière phrase fit enfin rire Lucina, qui retrouva son sourire perdu. Elle était si bien avec Royé. C'était agréable de se réfugier dans ses muscles pour admirer la splendeur de la forêt d'Ylisse.


Lucina finit par confier à son ami ce qui la tracassait réellement en ce moment. Elle avait commis un acte qui allait à l'encontre de ce qu'un ami attendait d'elle, pourtant, la petite était convaincue d'avoir pris la bonne décision. Est-ce que suivre ses convictions reviendrait à trahir ses proches ? C'était la question qu'elle cherchait à trancher. Lucina avait épargné la vie d'une personne et se sentait mal à cause de ça.

Pour Royé, peu importe si cette vie sauvée était celle d'une mauvaise personne ou non, tant que cela allait dans le sens des idéaux que défendait Lucina. Être fidèle à ses valeurs était plus important que tout pour le Prince. Si demain Lucina venait à épargner la vie de son pire ennemi, ce serait dur pour Royé, mais il l'accepterait, car il aimait sincèrement cette jeune fille.

Quelques instants plus tard, Lorenzo, Velcane et Edmund apparurent en bas des dortoirs. Ils appelèrent la jeune fille pour qu'elle descende. Lucina se résigna à les rejoindre, Royé fut contraint de rester seul, malheureusement. Lorenzo annonça à la bande qu'il avait une surprise pour eux. Les quatre étudiants se rendirent à l'atrium d'Ylisse et passèrent un portail sans connaître leur destination d'arrivée. Sans qu'ils ne s'en rendent compte, Séphyra les avait suivis. Elle avait tronqué sa tenue yrmoonienne pour un jean et un t-shirt.

L'académie Ylisse se vidait peu à peu de ses étudiants. La grande majorité emprunta des portails de téléportation pour retrouver leurs proches à travers Yrmoonia. Certains, malheureusement contraint de rester, trouvèrent du réconfort auprès de leurs amis, leurs familles de cœur. Rares étaient ceux totalement seuls le jour des familles.

Robin Edamonde était un de ceux-là. Il entra dans le temple de Moonia la Grande et pria face à la photo d'une magnifique jeune femme à la chevelure rose foncé. Royé entrait désormais dans cette catégorie. Il se balada seul dans le parc. C'est là qu'il tomba sur Emiliana qui déchirait une lettre. Les deux camarades prirent un instant pour bavarder.

Garris et Waydon passèrent la journée à rigoler ensemble. Ils avaient accueilli près d'eux Aurline, qui ne pouvait retrouver ses parents en ce jour sacré. Iñigo passa devant eux en tenant une étrange boîte. Il alla la remettre à sa sœur qui le reçut avec une étreinte presque fraternelle.

Telrion se dirigeait d'un pas pressé vers l'Atrium, il ne prenait pas le temps d'attendre Auria qui traînait sur ses talons. Ils passèrent le même portail pour rejoindre le palais de Telmar. Daræn se trouvait non loin, elle avait retrouvé sa mère, au domaine Edamonde, et passait un agréable moment en sa compagnie.

Le professeur Harlace avait mis son animosité envers Nynphalda de côté. Il tenait à profiter de cette journée avec sa nouvelle famille dans leur maison de fortune.

De son côté, Dame Lucretzia avait pris Vilda et s'était rendu au cœur d'une grande ville d'Yrisia. Elle alla d'abord au cimetière avant d'entrer dans le temple de la médecine.

Même un homme comme le Professeur Billius avait réussi à passer un moment différent des autres. Il partageait une bonne bouteille avec Aldo. Naturellement, l'ancien était déjà totalement fait, tandis que le concierge semblait remettre sa vie en question. Hopes vint les rejoindre pour rire un peu en leur compagnie.

Abrahame était seul face à une académie vide. Il se tenait fermement devant sa fenêtre, les yeux fermés et les mains jointes dans le dos. Le vieillard retourna très vite s'installer dans son fauteuil de Directeur d'Ylisse.

Garris dans sa tenue du quotidien :

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