Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

44) Retour sur le sacrifice

Lucina se réveilla à côtés de Velcane et d'Emiliana, encore évanouis. Il faisait désormais totalement nuit et ses autres camarades avaient disparu. Il ne restait plus que le corps d'Edmund, paisiblement allongé sur l'Autel. Cette vision brisa le cœur de la jeune fille qui se jeta sur lui pour le pleurer dignement, son meilleur ami.

– Il doit survivre, c'est ce qu'a juré Doloresse, affirma Emiliana, apparue derrière sa camarade.

– Tu n'as pas encore compris ? Elle nous a trahis ! C'est une méchante ! hurla la jeune fille avec tout le désespoir qu'il y avait en elle. Je jure de lutter de toutes mes forces pour qu'une telle situation ne se reproduise plus jamais. À bas l'autorité, à bas le mensonge, assura Lucina de son ton le plus déterminé.

– Lucina, est-ce que...

Velcane stoppa sa phrase lorsqu'il découvrit le visage, aliéné par la tristesse, de sa sœur. Cette dernière pleurait et respirait comme une bête enragée.

– Edmund, je vais te venger, jura-t-elle.

– Il doit survivre, il va se réveiller, dit Velcane, désemparé.

Même Emiliana qui, jusque-là, s'était montrée sereine, commençait à sérieusement douter. Edmund, était-il réellement mort ? Doloresse, l'avait-elle condamné à cette triste fin ?

Malgré les supplications de son frère, Lucina ne pouvait se résoudre à abandonner Edmund ici. Son visage était si tranquille, si mignon. Comment avait-il pu mourir de cette effroyable façon ? Comme Lucina, Emiliana ne pouvait détourner les yeux du corps, sauf qu'elle était comme fascinée.

Le temps ne signifiait plus rien pour eux. Tout ce qui comptait, c'était de savoir que faire d'Edmund. Allaient-ils retourner à Ylisse l'air de rien en le laissant là ? Finalement, le trio finit par s'endormir avant d'être réveillé par un puissant tremblement qui fit se briser en deux le site de l'Autel de pierre. En se levant, Lucina se rendit compte que le corps de son ami s'était volatilisé.


La destruction de l'Autel força les jeunes à se décaler pour ne pas finir dans la creusasse. En parallèle, Lucina chercha le corps d'Edmund qui n'avait pas pu s'envoler par magie.

– Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Velcane.

Sous leurs yeux ébahis, une puissante fissure fendit le site en deux et fit tomber les arches, seule la principale resta debout, baignée d'une vive lumière, presque divine. Dans celle-ci, apparut une étrange silhouette humaine. D'abord, les jeunes crurent à un mirage. Assez vite, Lucina afficha un immense sourire avant de s'approcher de cette majestueuse apparition.

La lumière se dissipa lentement, transformant petit à petit l'ombre en un garçon frêle et maladroit. Edmund, qui semblait bien vivant, se tenait fièrement sous l'arche, baigné d'une radieuse aura. Ses amis se jetèrent sur lui pour l'étreindre avec tout l'amour du monde.

– Je savais que tu ne pouvais pas être mort, lança Emiliana de loin.

Edmund lui répondit par un léger signe de tête avant de se prendre un pain monumental de la part de sa meilleure amie.

– Tu m'as menti et à cause de ça, j'ai cru que t'étais mort ! gueula Lucina en surplombant Edmund avec un visage bien énervé.

– Je... Je peux tout expliquer, bafouilla le jeune garçon.

– Tu as intérêt, répliqua sèchement son amie.

Au début, c'est vrai, Edmund se sentait vide, seul et inutile. Lorsque sa mère vint le voir en lui promettant un sacrifice héroïque pour sauver le monde, il accepta pour enfin espérer devenir quelqu'un. Sauf que rapidement, le jeune timide grandit, reçut l'aide qu'il attendait et gagna en confiance. Cette envie de mourir se transforma en devoir, celui de sauver le monde en empêchant le mal de contrôler la mort grâce à l'Autel de pierre. En échange, Doloresse lui assura qu'il allait vivre, gagner en puissance, et même être son Nawolaÿne. Tout ceci était important pour la suite.

– D'accord, mais pourquoi tu ne m'as rien dit ? coupa Lucina, qui ne comprenait rien. Si j'avais su, je t'aurais aidé et soutenu. On aurait arrêté cette folie, ensemble.

Edmund n'avait qu'une envie, c'était de se confier à sa meilleure amie : mais sa peur l'en empêcha. Celle de trahir Lucina, de décevoir Doloresse. Si jamais Lucina avait su, jamais les choses ne se seraient déroulées de la sorte. C'était presque une évidence qu'elle doive trouver la solution toute seule. Peut-être même que cela faisait partie du plan de la Sorcière pour la faire grandir.

– J'ai vraiment été une amie épouvantable. Je n'ai pas su voir ton malheur et j'ai été incapable de comprendre la vérité sur cette histoire, répliqua Lucina d'un ton à la fois désolé et dépité. À cause de ma bêtise, j'ai du mal à accepter ce que tu as fait, mais je le comprends, ajouta-t-elle en le regardant tendrement. En revanche, si tout était calculé, qui a payé Maugrime pour t'enlever ?

– Au départ, je pensais que c'était ma mère, pour qu'on organise le sacrifice sans qu'Abrahame ne vole notre plan, mais j'en suis plus très sûr, ça n'a aucun sens, répondit le concerné en tirant une tête de six pies de long.


Lucina se sentait perdue, ne sachant pas si elle devait en vouloir à ses amis, à elle-même ou aux adultes. Quoi qu'il en soit, elle était bien déterminée à renverser l'autorité, le mensonge et récupérer sa liberté. Avec l'accord de son frère, elle décida d'aller confronter Abrahame. Emiliana sortit un feu d'émeraude. Edmund n'étant pas là, il était hors de question qu'elle monte seule sur son « poulet géant ». Les quatre jeunes se prirent la main avant de disparaître dans une gerbe de flammes vertes. Dans le hall d'Ylisse, Séphyra les y attendait. En la voyant, Velcane la fusilla du regard.

– Je sais ce que vous pensez de moi, je suis vraiment désolée d'avoir agi dans votre dos, mais Abrahame nous attend, lança la jeune fille.

Les quatre amis s'interrogèrent. Séphyra semblait sincère et insistante. Lucina prit les devants en la suivant. Les trois autres lui emboîtèrent le pas jusqu'à la salle de réunion. Lucretzia et Doloresse les y attendait ainsi que leurs camarades présents au sacrifice. Abrahame apparut solennellement et se racla la gorge avant de lancer :

– Hier soir a eu lieu un sacrifice sur un site du Vieux-culte que l'on nomme l'Autel de pierre. Son pouvoir, bien trop grand pour qu'un simple humain ne le possède, ne méritait que la destruction. Cette action, étroitement liée à la guerre cotre le mal qui se joue dehors, a permis à un seul d'entre vous de grandir, et j'en suis navré, déclama le Directeur d'un ton grandiloquent. Lorsque Nalina et ses camarades sont venus à moi, une idée m'est apparu. J'ai eu l'espoir que chacun d'entre vous tire une leçon de cette histoire. Un pour tous et tous pour un, ajouta Abrahame en regardant fixement Iñigo de ses yeux fermés. Je regrette que les choses se soient ainsi déroulées...

Les étudiants commencèrent à se dévisager, à murmurer des théories sur ce que venait de raconter Abrahame. Pour eux, cette histoire n'avait aucun sens, sauf pour l'un d'entre eux.

– Abrahame, que faites-vous ? interrogea fermement Lucretzia dont les yeux se révulsèrent.

Ce dernier l'interrompit d'un méprisant geste de la main. Je leur offre la vérité qu'il mérite, répondit-il d'un ton simple. Derrière lui, Doloresse se crispait sur sa canne et Harlace entra dans la pièce.

– Je tenais à vous remercier pour votre participation, même si celle-ci découle d'une rivalité tacite entre vous. Même sans le savoir, vous vous dirigez lentement vers votre glorieux destin. Vous méritez votre place à Ylisse, même vos camarades restés en retrait. Je ne vais pas vous mentir, bien que ce monde n'ait ni réels gentils, ni méchants, le mal a déjà passé les portes de l'académie. Vous devez vous tenir prêt à l'affronter, assura le Directeur avec tout le sérieux du monde.

À nouveau, les jeunes se lancèrent dans des débats internes pour comprendre le véritable sens des paroles de leur maître. Cette révélation ne dit rien qui vaille à Lucina. Quant à Edmund, bien qu'il soit désormais certain d'avoir bien agi, il se recroquevilla sur lui-même, persuadé d'être le responsable de cette catastrophe. Les autres ne semblaient avoir retenu que leur grand destin, puisqu'ils ne parlaient que de ça. Nalina avait visiblement réussi ce qu'elle avait en tête, ce qui agaça beaucoup Emiliana.


Malgré l'animosité palpable entre les deux femmes, Doloresse et Lucretzia s'écartèrent pour discuter sous le regard interloqué d'Harlace.

– Vous les manipulerez ! gronda soudainement Doloresse d'un ton fort réprobateur.

– N'est-ce pas la vérité ? N'ai-je pas trié ces vingt enfants sur le volt, pensant que chacun allait accomplir de grandes choses ? répondit Abrahame avec nonchalance. Tous vont sauver le monde de la destruction, à différentes échelles, cela va de soi. Tout est écrit, je n'y peux plus rien, c'est là leur destinée...

– Il a raison ! coupa Séphyra. Qu'importe ce que je deviendrai, que ce soit une guerrière ou une simple fonctionnaire de la Régence. Je sais que je suis exceptionnelle. C'est pour ça que j'ai été choisi pour rejoindre Ylisse. Je me fiche du comment, je suis ici pour sauver le monde, c'est pour ça que j'ai été choisi.

– Ce n'est pas par hasard que je me suis retrouvée à aider Lucina. C'est comme si ma présence était obligatoire à ce moment-là, ajouta fièrement Nalina. Mon père est un grand Iota, je sais ce qu'il se passe dehors. Si j'ai choisi Ylisse au détriment de Caspianne, c'était par vengeance au départ : mais aussi, car je sentais que j'aurais un meilleur destin ici. C'est pour ça que j'ai tant insisté pour assister au sacrifice. Je ne compte pas rester une simple figurante de vos vies, dit-elle en foudroyant Lucina et ses amis de ses yeux verts.

– Tout ceci vous semble si normal, intervint le cynique Iñigo. Aucune question ni objection sur cette illusion ? Pour vous, tout va bien. Vous avez un grand destin, vous êtes heureux. Même si votre vie est écrite d'avance et que la liberté vous a quitté ? Croyez-moi, plus dure sera la chute, camarades.

Velcane, qui jusque-là s'était montré fermé et à l'écoute, croisait les bras. Lorsqu'Iñigo prit la parole, il afficha comme un rictus approbateur. Il était visiblement le seul assez lucide pour ne pas boire aveuglément les belles paroles d'Abrahame. Doloresse avait raison, il était en train de les manipuler. Mais dans quel but ?

– Que vous ayez de grandes ambitions est une chose très louable, mais garder en tête que ce que vous avez de plus précieux est votre libre-arbitre. N'acceptez pas une destinée dont vous ne savez rien simplement parce qu'elle a l'air belle. Soyez critique, et trouvez la voie qui vous correspond le plus, ajouta Lucretzia avec bienveillance et sincérité avant de verser une larme.

Sur cette belle pensée, Abrahame prit avec lui ses collègues et laissa les jeunes médités sur ce qu'il venait de leur dire. C'était la deuxième fois que l'on demandait à Edmund de se battre pour son libre-arbitre, cela le fit réfléchir.


Dehors, Lucretzia confronta Abrahame avec des yeux des plus sévères. Doloresse et Harlace, bien que plus mesurés, ne pensaient pas plus gentiment qu'elle.

– Quel était donc ce cirque que vous venez de jouer devant les étudiants ? demanda-t-elle fortement courroucer.

– Les jeunes ont acquis le destin qu'ils voulaient, Doloresse a un fils hautement plus puissant, moi, j'ai tiré les gloires de cette histoire, quant à vous, ma douce . J'ai commis une faute, exactement comme vous le souhaitiez, vous voyez, nous sommes tous des gens d'honneur, chacun a obtenu satisfaction.

Harlace et Lucretzia se jetèrent un regard interloqué qui en dit long sur leurs intentions. Quant à Doloresse, elle manqua de discrètement s'étouffer avant de se ressaisir. Désemparée, la pupille ne sut que répondre, son cœur s'emballa. Son ami se précipita pour la retenir et l'emmener au loin. Abrahame et sa Sous-directrice se dévisagèrent avant de se quitter.

De leurs côtés, les jeunes, bien qu'antagonistes, se réunirent pour que chacun donne son avis sur ce que venait de leur dire Abrahame. Comme à son habitude, Velcane était froid et sur la défensive.

– C'est du grand n'importe quoi. Sérieusement, vous ne croyez pas vraiment dans ces conneries de destin ? questionna-t-il avec dédain. Qu'est-ce qu'il vous a promis pour que vous assistiez au sacrifice ?

– Il n'a pas eu à nous convaincre, répondit Nalina. Comme vous, j'ai enquêté et j'ai découvert ce qui se tramait. J'en ai parlé à Séphyra, puis à Iñigo et on a confronté Abrahame avec ce que l'on savait. Il a accepté tout de suite.

– Je vous avais prévenu, il prépare quelque chose, enchaîne mauvaisement Emiliana. S'il y a bien un homme dont il faut se méfier, c'est de lui. Quatre ans que je subis ses humeurs et je ne le comprends toujours pas.

– Il n'a peut-être pas tort, on doit se frotter à notre destin et le plus tôt sera le mieux, ajouta Lucina. Juste que, bah, ses méthodes laissent à désirer. Manipulation, mensonge et trahison, ça me donne juste envie de tout détruire en fait.

Emiliana abonda dans le sens de Lucina. Elle qui était la disciple du Directeur, elle savait comment il fonctionnait et c'était rarement clair. Étrangement, les jumeaux Daræn et Robin étaient restés silencieux depuis le début de l'entretien et ils continuèrent sur leur lancée.

Iñigo intervint, abonda dans le sens de Velcane et dans celui de Lucina, pour une fois. Selon lui, il était inutile de feindre l'ignorance, tout ceci avait été orchestré par Doloresse pour faire grandir son rejeton. Cela ne lui posait pas de problème, mais se sentait lésé de ne pas avoir eu droit à son augmentation de puissance aussi.

– Notre tour viendra, je suppose, lança enfin Davnick. On a des niveaux de puissance très éloignés, normal qu'on ne brille pas tous en même temps.


Ce que venait de dire Davnick sonna comme une évidence. Malgré tout, cela conforta Séphyra dans son idée que certains avaient quand même droit à plus de privilèges que d'autre.

– Peu importe que cela ait aidé un seul d'entre nous ou tout le groupe, ajouta Daræn Edamonde. On est tous liés par le même destin. Si Abrahame, dit vrai quand il affirme que le mal a déjà passé nos portes, alors nous devons nous tenir prêt à l'arrêter. Je ne sais toujours pas si on est des alliés ou des rivaux, mais quoi qu'il en soit, cela ne doit pas nous détourner de nos objectifs.

Pour Nalina, il était évident que Daræn paraît d'elle-même quand elle évoquait le mal à Ylisse. Elle en fit discrètement part à Lucina. Comme sa camarade, elle était prête à arrêter Daræn, mais pas tant qu'elle n'aurait rien tenté de dangereux.

– Bon, vous semblez tous obnubilés par les belles paroles d'Abrahame. Velcane et moi, on va trouver un moyen de vous rendre votre esprit critique.

Le jeune garçon fusilla son rival d'un sombre regard, le faisant renoncer à son entreprenante idée. Iñigo se contenta de récupérer Davnick et de partir sans demander son reste. Daræn et Robin firent de même, suivit de près par Emiliana. Edmund adressa un triste signe de tête à ses amis avant de la suivre. Velcane et Séphyra se quittèrent dans la froideur de la trahison. Nalina appela Lucina des yeux, mais celle-ci souffla du nez avant de la quitter à son tour.

Lucina profita d'être dans le manoir pour s'isoler un peu. Elle monta au deuxième étage et se posa à l'un des balcons. La petite tenta de se remettre en question, de comprendre comment elle avait pu à ce point échouer et se tromper. Avait-elle si peur de la vérité qu'il lui était impossible de la voir en face ? Comment cette histoire aurait tourné si elle avait su qu'Edmund était le sacrifice ? Quoi qu'il en soit, maintenant, Lucina y voyait plus clair dans les intentions de chacun. Au fond, son ami avait raison, il n'y avait pas de méchant.

Très vite, Lucina sentit une présence derrière elle. En se retournant, elle découvrit Aldo, le concierge, qui lui souriait. Celui-ci s'approcha d'elle et se pencha sur la rambarde pour regarder le parc avec l'élève.

– Tu me parais bien morne aujourd'hui, commenta gentiment Aldo.

– Je viens d'assister à l'assassinat de mon meilleur ami, heureusement, il est revenu à la vie, répondit Lucina avec détachement. Je me suis fait manipuler par Abrahame. Tout ça pourquoi ? Parce que j'ai été trop conne pour ne pas voir la vérité.

– Tu ne sembles pas avoir retenu grand-chose de ta punition.

Lucina ne comprit pas tout de suite où il voulait en venir. Certes, ce fut un moment agréable. Nettoyer le manoir, rendre le monde beau pour que les autres en profitent pleinement, au fond, c'était ce qu'elle voulait faire à plus grande échelle. Mais pourquoi cette remarque ? Aldo se tourna tout en souriant.

– Tu sais parfaitement ce que tu veux faire de ta vie. Embellir ce monde, le nettoyer de tout ce qui est crasseux. À toi de savoir si pour y parvenir, tu as besoin de tes amis, de la vérité ou de ton passé, expliqua délicatement le concierge. Quand je suis face à un problème, je me demande toujours ce qui est le plus adapté. Est-ce un délit, auquel cas, je dois enquêter, une tâche banale qui ne requiert que ma détermination, ou est-ce un obstacle insurmontable qui m'impose l'aide d'une étudiante rebelle.

Lucina commençait vaguement à comprendre où l'homme voulait en venir. Si elle voulait atteindre son rêve, elle allait devoir fournir bien plus d'effort qu'elle ne le croyait. Ses amis, son passé, même si la petite jugeait qu'elle n'en avait pas vraiment besoin, au fond, ils lui étaient bien plus indispensables. Lucina le vit bien avec Nalina et Edmund, à trop les négligés, cela se retournait contre elle.

Ce qu'elle avait fait jusque-là, ignorer les souffrances des autres et se concentrer sur son nombril, ce n'était plus possible. À chaque erreur, l'univers lui rappelait la voie à suivre. Désormais, Lucina avait compris. Après avoir pris la décision de se concentrer sur ses études, elle prenait celle d'être une meilleure amie et camarade de classe. Au fond, c'était peut-être ça le plan d'Abrahame pour la faire grandir.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro