Trois dessins de chevaliers pour commencer ce recueil. Monjoie !

Avant que tout le monde ne se mette à hurler, oui je sais, il est en armure de plate, ce qui au XIIème siècle de Larouille serait parfaitement anachronique.

C'est une étude d'ambiance, de personnage, de posture. Et quelle posture... Le bonhomme exsude du style par toutes les articulations de sa carapace. Sans parler des lignes verticales qui écrasent toute la perspective...

Après les lignes verticales, les lignes horizontales... Au lieu de la sensation de domination, l'ivresse de la vitesse. J'aime beaucoup les tons très saturés, presque unicolores, pour rester dans une ambiance western malgré le thème médiéval, mais plus vif, rouge, qui rehausse cette impression de vent dans la crinière.

Je sais pas qui attend en face mais il ne va pas aimer les secondes qui vont suivre.

J'adore le mouvement sous-entendu dans celui-là... Heaume, bouclier, et lance sont tous orientés vers un point derrière à gauche de l'observateur ; seul le cheval regarde dans une autre direction, mais la tension sur les rênes laisse supposer qu'un changement de cap est imminent. Du drame, de la menace dans le moindre pixel.

Voilà pour la première série. Personnellement je voyais un peu plus d'oxydation sur les armures, mais je retrouve beaucoup du ressenti que j'avais en construisant le monde Larouillien.

Vous en pensez quoi ?