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Partie 7


Trois mois plus tard, Lilith bronzait le ventre à l'air sur une table en pierre de la cour d'une verrerie de Murano. L'île de Murano avait une superficie de 1,17 km2, partagée en deux par un canal que traversait le Ponte Lungo. Étirant ses pattes, elle bailla longuement à s'en défaire la mâchoire. Que la vie était paisible ! Quand un nuage camoufla le soleil, elle obliqua sur le côté pour observer sa gamelle, sa fontaine à eau. Une silhouette attira subitement son attention, le persan de la troisième maison à l'Est traversait furtivement la cour. Comment pouvait-il oser empiéter sur son territoire ? Lilith voulut se lever, mais le surpoids au niveau du ventre ralentit les mouvements. Une fois à quatre pattes, elle se positionna en prédateur, ventre au sol, pattes légèrement pliées, regard télescopique, oreilles baissées.

Alors que le persan s'apprêtait à poser son museau dans la gamelle, Lilith bondit pour survoler le sol en mode furtif. D'un revers violent, elle repoussa violemment sa proie qui trébucha sur le côté. Extirpant ses griffes, elle rugit telle une bête féroce, mais emportée par son poids, elle trébucha aussi. À peine se relevait-elle, que le persan la dévisageait avec rancœur. Lilith fit jaillir ses puissantes dents de sabre de presque 85 mm. Le persan hésita en l'observant, Lilith avait une sale réputation sur l'Île ! Mais, il ne comptait pas assurer une défaite, lui, il était un mâle. Poussant son cri de fureur, Lilith lui laboura le visage d'un coup de patte. Le persan s'écrasa lourdement au sol. Déjà sur lui, elle l'immobilisa de ses pattes pour approcher sa tête de la sienne afin d'afficher sa cruelle dentition à quelques centimètres de ses yeux. Le persan parvint à la repousser pour prendre la fuite.

Satisfaite, Lilith leva le regard vers le ciel bleu puis observa le passage d'une nuée d'oiseaux. Elle traversa bientôt la cour pour passer l'arche donnant dans la rue principale. Nonchalamment, elle avançait telle une reine en lorgnant les magasins sur son passage. De l'autre côté du canal, elle aperçut deux frères siamois, ils ressemblaient à des peintures murales dont la couleur terne aurait coulé. Décidément, les humains acceptaient n'importe quoi dans leur entourage! Un groupe d'enfant de maternelle jouait à la marelle. Quand l'un d'eux l'aperçut, ils arrivèrent en criant avec admiration.

— C'est Lilith !

Ne désirant pas être bousculée, elle obliqua rapidement dans un passage réduit pour éviter la foule en délire, admirateurs trop bruyants. Elle longea bientôt la haute muraille entourant l'île. Elle se faufila dans un petit passage étroit pour piétiner un sol recouvert d'épais cailloux surplombant légèrement l'eau. Elle bondit sur un muret pour se positionner tel un sphinx afin de contempler Venise au loin. Lilith était heureuse dans son domaine, son royaume. Mais, avec son maître, ils avaient couru maints dangers avant de rejoindre ce havre de paix.

« — Si vous saviez. S'exclama-t-elle avant de s'étendre sur le dos, pattes en l'air. »

Le souvenir lui revint en mémoire.

« Scala Contarini Bovolo à Venise.

Les zombis s'engouffraient en masse dans l'escalier menant au sommet de la villa. En équilibre, Lilith observait défaitiste la cour en contrebas entièrement remplie de morts vivants à la recherche de chairs fraîches. Détournant le regard en direction de son maître, elle plissa les paupières de colère, tout était de sa faute ! Pourquoi avait-il persévéré à prêter assistance à des inconnus ?

Dès le début, Lilith avait souhaité se rendre sur l'île de Murano qui avait accueilli une multitude de chats, le paradis de ses congénères. Mais non, il avait choisi Venise. Comme si cela n'avait pu suffire, il avait de surcroît choisi une compagne. Elle logeait dans leur appartement depuis deux semaines, Lilith devait partager son maître. Esquissant les crocs, elle exprima son mécontentement en soufflant dans la direction de la compagne de son maître qui surveillait l'escalier pendant que son maître terminait de fixer une corde.

— Ils sont encore loin. Demanda son maître en équilibre?

— Oui, mon amour, ils sont bloqués par le barrage, mais il va tomber dès que je vais le lâcher.

— J'ai fini, ça devrait tenir. Confirma-t-il en tendant la main par l'extérieur du balcon.

Dès qu'elle eut lâché la planche de maintien, la barricade s'écroula. Elle courut vers le muret en direction de son compagnon dont elle ne percevait que la main. Profitant de l'opportunité, Lilith bondit entre ses jambes afin de la déséquilibrer pour la faire trébucher. Esquissant un sourire, Lilith la dévisagea alors qu'un mort vivant déchiquetait une épaule de la femme.

— Ahhhhhhhhhhhh. Hurla-t-elle de douleur.

— Laure. Hurla son maître. »

Lilith sursauta en se réveillant. Elle secoua la tête puis bailla de plaisir, elle se leva pour traverser le petit passage étroit afin de regagner une rue. Un peu plus loin, elle aperçut son maître discutant avec une jeune femme récemment arrivée ... Lilith songea qu'elle devrait prochainement s'en occuper ;) Son maître lui appartenait, à elle et personne d'autre.

— Miaou ...

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