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Partie 5


La multitude d'odeurs agressant ses narines confirmait son excursion en terrain hostile. Elle évitait les flaques de liquides douteux, les déchets à textures louches, le revêtement rugueux du trottoir. La base lisse du caniveau lui plaisait tout en camouflant partiellement sa présence. En croisant la bouche d'égout, un écho attira son attention. Elle approcha son museau pour découvrir une horde de rats courant à la queue leu leu. Excitée comme une folle, elle remua le popotin en observant de futures proies. Lorsqu'elle voulut se jeter sur le déjeuner, sa tête se coinça dans le passage trop étroit. Reprenant son calme, elle trouva comme excuse que la nourriture stérilisée était plus saine, que les égouts ne devaient pas être suffisamment propres. Des cris d'enfants lui firent détourner le regard, elle aperçut la pire engeance humaine, les moins de six ans. À la télévision, c'était déjà insupportable, alors en vrai ... Elle les suivit du regard, un homme de taille poids lourd, les coursaient en geignant. Il semblait avoir faim ! À seulement trois mètres, le plus petit des enfants, un petit rouquin changea de direction pour courir dans sa direction en tendant les bras.

— Garfield !

« — Non, mais, il a de la merde dans les yeux. Songea-t-elle. Je ne suis pas grosse et encore moins un chat au pelage roux avec des rayures noires. »

Elle le laissa approche sans bouger. Lorsqu'il se pencha, elle rugit toute sa fureur en abaissant ses oreilles. Ce n'eut pas le but escompté, il la prit sous les pattes avant pour la serrer contre lui.

« — Mais, tu fais quoi le rouquin ? »

Elle extirpa ses griffes en adamantium comme wolverine, non, mais, on n'est pas dans Xmen ;), puis lui lacéra le visage.

— Aille, il m'a griffé. Pleura-t-il en trébuchant.

Alors qu'il s'étalait de tout son long sur la route, Lilith retombait avec l'agilité d'un félin. Lorsqu'elle détourna le regard, le lourdaud venait de saisir le gamin pour l'écraser sous son poids. La chatte choisit de traverser la route pour rejoindre le parc.

Elle descendit les quelques marches pour tomber sur un chemin terreux qu'elle quitta immédiatement pour piétiner l'herbe. La délicatesse de l'herbe, l'odeur pénétrante, la fit se rouler dedans. Pattes en l'air, elle aperçut un jogger poursuivant une personne âgée qui ne tarderait pas à être rattrapée. Les ignorants, elle huma le parfum d'une fleur, quel délice. Pourquoi son maître avait-il refusé de l'y amener ? Elle avait reconnu l'odeur sur ses baskets quand il revenait d'un footing d'une heure trente. Lilith adorait se shooter en sniffant l'intérieur des baskets, en se roulant dans le débardeur plein de transpiration. Quand il le laissait traîner hors de la corbeille ! Elle observa le ciel en se laissant bercer par les cris de terreur, les courses poursuites. Ses rétines grossirent démesurément quand elle fut survolée par un papillon. Aux aguets, elle se mit à l'attaque pour bondir afin de le frapper. Lilith était une experte, aucun insecte ne pouvait envahir son balcon ou sa demeure.

Mais, celui-ci n'était pas du même acabit que chez elle. Plus robuste, plus rapide, il esquiva la patte pour riposter. Le papillon se posa sur son museau pour rapidement le longer jusqu'aux yeux. Lilith se frappa le museau des pattes, mais le papillon prit son envol pour la narguer à un mètre cinquante du sol. Rancunière, elle plia les pattes, remua le popotin, puis bondit dans les airs. Alors qu'elle s'approchait de lui, le papillon prit son envol pour la contourner. Vexée, elle retomba pour partir en rasant le sol du ventre. Preuve d'une défaire ou peur incontrôlable ! L'oubliant rapidement, elle approcha d'un petit cours d'eau pour bientôt piétiner dans la boue. Dégoûtée, elle recula aussi vite. Comment le monde du dehors pouvait-il être aussi beau que sale ? Une odeur répugnante attira son attention, curieuse, elle approcha pour renifler les selles d'un pékinois. Elle plissa les narines pour longer le cours d'eau jusqu'à un pont.

Elle traversa paisiblement. À la moitié du passage, elle approcha du bord pour scruter les flots. Un bruit subit lui fit détourner le regard sur la gauche, un homme sans mâchoire, langue dégoulinante venait de monter sur le pont. Faisant demi-tour, elle se heurta à un immense black en short, débardeur, on lui avait dévoré une oreille, son nez. Apeurée, elle chercha vainement comment fuir. En désespoir de cause, elle approcha du bord du pont pour observer l'eau un mètre plus bas. Mais, l'eau, ça mouillait ! Avec courage, elle se décida à affronter shortman ou langman ?

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