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Partie 3


Lilith observait la maison en face, les oiseaux sur les branches du gigantesque arbre. Elle apercevait avec peine le jardin, le bassin. Elle avait été surprise en apercevant les enfants du voisin jouant volontairement dans d'eau. Le liquide était impropre à une utilisation corporelle. Les humains étaient fous à lier ! La muraille de buissons avait longtemps longé le grillage avant de monter jusqu'au ciel. Elle ne pourrait bientôt plus surveiller la famille ou les enfants avaient un vocabulaire injurieux. Elle n'en comprenait pas le sens, mais s'en désintéressait, elle ne se souciait que des gestes, paroles rassurantes, habituels de son maître.

Elle regarda de l'autre côté le parking où les gens descendaient de voitures ou entassaient leurs achats dans le coffre.

Les rayons du soleil inondaient le tapis, le fauteuil de la chatte. Étendue sur le dos, elle avait écarté les pattes afin de profiter de la douce chaleur du soleil. Le vrombissement de la moto l'avertit de son retour. Elle hésita encore quelques secondes avant de reprendre une position plus convenable. Quand la porte d'entrée du bâtiment résonna, elle sauta sur le lino pour balancer le postérieur en se dirigeant vers la porte.

Quand le cliquetis résonna dans l'entrée, elle patientait sur l'arbre à chat face à la porte.

— Salut ma chérie. Mais, t'es toute mignonne, ma puce. Tu m'as manqué. Attends, je vais allumer le PC.

Et voilà, le maître était rentré. Lilith tenta immédiatement de le charmer en faisant des roulades.

— Mais t'es toute mignonne, y a que pour ton maître que tu fais la belle !

Étendue sur le dos, elle détourna le regard pour le dévisager, « je suis un chat d'intérieur, pour qui d'autre veux-tu que je le fasse ! J'ai faim, viens à la gamelle ! » Mais, il se dirigea vers le salon en s'excusant.

Pendant qu'elle savourait son déjeuner en une minute trente chrono, elle aperçut son maître quittant la salle de bain en short, basket, débardeur. « Mais, tu vas ou encore, se demanda-t-elle ? Tu viens de rentrer. » Il se pencha pour la soulever, puis dansa avec elle en écoutant la musique de son MP3. Il l'embrassa entre les oreilles, sur le cou, les joues, puis la déposa pour partir faire son footing. Dès qu'il eut fermé la porte, elle bondit dessus tout en miaulant sa colère. Il verrouilla la serrure pour se diriger vers l'escalier. « Ah ouais, tu veux jouer à ça, se plaignit Lilith. »

Elle traversa immédiatement le couloir pour stopper devant la porte de la salle de bain. Elle se leva de tout son long pour poser les pattes avant sur la porte, puis la poussa de son poids pour l'ouvrir. Lilith pénétra dans la pièce pour observer les lieux. Quand elle découvrit une manche de chemise de la police dépassant de la panière à linges, elle extirpa ses griffes pour l'agripper afin de la faire tomber au sol. Elle tira ensuite la chemise professionnelle de son maître pour la faire glisser le long du couloir. Une fois dans son fauteuil, elle commença à mordiller les embouts.

Un mouvement suspect sous le canapé attira son attention, elle pencha la tête, abaissa les oreilles, puis se mit aux aguets. Une immense araignée de deux centimètres de diamètres en sortit pour traverser la table basse. Furtive, Lilith se leva pour descendre le plus lentement possible. À demi voûtée, elle fixa sa proie en avançant sans bruit. Quand l'arachnide la débusqua, il était trop tard, d'un coup de pattes elle l'envoya voltiger. Elle bondit dessus pour la projeter contre le mur, puis la saisit entre ses pattes pour jouer avec sa proie. Lilith était un cruel prédateur.

Quand la porte s'ouvrit subitement, elle abandonna l'araignée pour observer son maître immobile. Lilith aperçut que son débardeur était déchiré, que la peau des genoux de son maître était arrachée.

—Merde, merde, ce n'est pas possible. S'exclama-t-il.

Il se rendit dans la salle de bain ou Lilith s'empressa de le rejoindre. Assis sur le coin de la baignoire, il se désinfectait les écorchures aux genoux. Il attrapa son portable pour commencer une conversation vocale.

—Serge, c'est Thomas, qu'est ce qu'il se passe ?

—Une invasion de zombis, tu rêves pas. Là, notre équipe tente de protéger la mairie, mais c'est vain. Du un contre cent.

—Rejoins-moi à la baraque de Mathieu à Andernos.

—OK.

Il enfila ensuite un jean, sweat-shirt, bottes de moto, puis se rendit dans la chambre pour attraper sa sacoche réservoir afin de la remplir. Lilith l'observait assis sur les fesses sans bouger. Il amena la sacoche dans l'entrée, puis ouvrit le meuble faisant face à la porte pour prendre un sac à dos. Il se rendit ensuite dans la cuisine pour le remplir de victuailles. Il évita la chatte pour se rendre dans le cellier où il saisit le sac de croquettes de quinze kilos pour l'ouvrir puis l'étendit au sol. Lilith bondit sur les croquettes pour jouer avec. Thomas prit plusieurs bols qu'il remplit d'eau, puis les posa au sol. Il boucha ensuite l'évier pour faire couler l'eau. Il s'agenouilla ensuite devant son animal de compagnie.

— Je suis désolé ma puce, mais je ne vais pas pouvoir te prendre. Si j'avais eu une voiture...

Lilith inclina la tête, elle tentait vainement de comprendre ce qu'il se passait. Il se pencha pour la soulever afin de l'embrasser, la serrer tendrement. Lilith découvrit avec étonnement des larmes recouvrant les joues de son maître. « Que t'arrive-t-il, mon maître, tu as pris froid ? » Il la déposa sur son arbre à chat, puis enfila l'étui avec son arme, son blouson de moto. Il l'observa une toute dernière fois, approcha afin de lui déposer un dernier baiser entre les oreilles.

— Je t'aime Lilith, mais je n'ai pas le choix.

Il entrouvrit la porte, se pencha pour récupérer ses sacs, puis lui jeta un dernier regard avant de sortir pour verrouiller le seul accès à l'appartement. Lilith patientait en espérant son retour. Quand elle entendit le cliquetis dans la serrure, elle leva les oreilles de joie. Il pénétra dans l'appartement, stoppa l'écoulement d'eau dans la cuisine, traversa le salon pour ouvrir la porte donnant accès au balcon. Quand il la croisa, il la prit dans ses bras, puis la reposa pour rapidement sortir en verrouillant la porte. « Mais, qu'est ce qu'il fait, où il va ? »

Regard expressif, enjoué, la chatte fixa la porte en inclinant la tête. Il allait revenir. Il disait toujours « au revoir, à ce soir » en partant. Descendant de l'arbre à chat, elle pénétra dans la cuisine pour approcher du sac de croquettes. Elle s'empressa de manger ceux à l'extérieur, il fallait éviter de les laisser sécher !

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