Essayer ou ne pas essayer ?

Croire ou ne pas y croire ? 

Être ou ne pas être ?  Là est là question...

Un véritable dilemme. Quoique rien de nouveau, bien au contraire. Un déchirement aussi vieux que ma peine, un sentiment contre lequel je ne peux lutter.

Mais je ne peux pas non plus y céder, ce serait leur donner raison, ce serait faillir à ma promesse.

Et je tiendrai toutes mes promesses.

1, 2, 3, 4...

La première est la plus importante, la plus significative. Celle qui me rappelle que je n'ai pas droit de baisser les bras, celle qui me rappelle que je dois y croire. Celle qui a vu le jour au sortie de l'enfance, premier balbutiement d'une pré-adolescente qui veut défier l'inévitable.

La deuxième est la plus belle, une promesse faite sur un ton fort, quoique tremblant, un affront au temps, une prévision de ce qu'on sait toutes deux inévitable. Une lutte contre ce qui nous est déjà arrivé avec d'autre.

La troisième est celle en laquelle je veux croire, celle que me rappellent les étoiles, un serment renouvelé chaque été et protégé par le silence de la dernière étreinte. Un défi contre les pronostics, un hommage à ces années qui ont bercé nos premiers pas et les suivants.

La quatrième c'est celle macabre, celle que je n'ai jamais expliqué à personne, celle qui est née dans la douleur, la tristesse et la peur, celle dont je ne parlerai jamais à voix haute, une promesse faite sur la durée, jusqu'à la fin. Pour la fin...

1
2
3
4
Pour lesquelles je ne peux faillir, pour lesquelles je n'ai pas droit de faillir...