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Note d'auteur.

Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ! Voici donc le dernier chapitre, qui est légèrement plus long que les autres je crois, mais c'est pas vraiment notable =) en tout cas, je vous remercie de l'accueil étonnant que vous avez réservé à cette fiction, je dois avouer que c'est vraiment encourageant de recevoir des votes et des commentaires tout en postant la fiction aha

J'ose espérer vous retrouver bientôt pour une nouvelle fiction, mais j'ai dans l'idée de d'abord terminer le dernier chapitre de Papermoon et de continuer Mystery of Love avant de m'attaquer à une fiction qui me donne très envie (en lien avec mon OS The Prince's Birth héhé, vous connaissez surement pour amour pour les histoires fantasy/super pouvoir/intrigue de cour, et bien là on devrait repartir avec un Iwaoi réincarnation/prince/pouvoir etc, j'ai hâte !) bref en espérant que déjà ce dernier chapitre ne vous déçoive pas, en attendant je vous fais plein de bisous, et merci à ceux que je retrouve souvent dans mes mentions, sachez que je vous reconnais et que je vous suis reconnaissante !

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07

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We've only just begun
Hypnotized by drums
Until forever comes
You'll find us chasing the sun

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Quand Iwaizumi passa la porte de la bibliothèque, il eut l'impression de sentir tout le désespoir des élèves lui écraser les épaules. La salle sentait la détresse et la transpiration, et le garçon près de la fenêtre la regardait bien trop intensément pour qu'il ne pense pas à sauter pour fuir toutes ces révisions. Même la responsable semblait mélancolique, et relisait Orgueil et Préjugés depuis plus d'un mois (s'il comptait bien, elle en était à la cinquième fois d'affilés).

Tout en se créant un chemin vers l'une des tables libres, Hajime traîna les pieds en passant par les allées de livres. Il attrapa quelques bouquins au hasard en espérant que la formule pour devenir intelligent s'y trouve, puis retomba sur le livre qu'Oikawa lui avait passé pour son devoir sur l'antiquité. Dans le doute, parce qu'il n'y avait vraiment pas un sujet qu'il maîtrisait, il le prit également et sortit des bibliothèques pour aller se trouver un endroit où potasser.

Les examens commençaient bientôt, et la bourse qui lui avait été proposée avait renouvelé ses conditions ; une moyenne supérieur à douze et il pourrait aller jouer au volley-ball à l'université sans mettre sa mère et ses sœurs à la rue. Il devait travailler, apprendre tout ce qu'il pouvait apprendre, et essayer de prier pour que ses correcteurs aient eu une très belle journée. Seulement même en faisant le maximum, il n'avait pas l'impression de comprendre grand-chose et cette sensation le faisait se sentir tout triste. Le matin même, son professeur de littérature lui avait rendu une copie (qui heureusement ne comptait pas dans sa moyenne) en lui demandant s'il avait réellement lu les livres au programme. Ce qu'il avait fait, et trois fois.

Quand il s'avança entre les chaises en espérant apercevoir un endroit où se mettre, ses pieds s'arrêtèrent sur la moquette sombre et il retint son souffle. Oikawa lisait un manuel de latin près des ordinateurs, et Iwaizumi déglutit en replaçant son sac sur son épaule. Il y avait du monde dans la bibliothèque, les examens commençaient la semaine suivante, et Oikawa était là, encore plongé dans ses pensées. Comme si de rien n'était.

Durant une seconde, il hésita franchement.

Ils avaient reparlé quelques fois depuis, il lui disait bonjour dans les couloirs, secouait la main quand il passait devant sa salle, et tout cela était agréable. Il avait l'impression que les choses avançaient, que les choses pouvaient aller quelque part, et que leur relation avait évolué de « inconnus suprêmes » à « presque connaissances qui se disaient deux trois mots par jour ».

Donc, en le voyant tourner une nouvelle page, il décida que c'était le bon moment pour aller tenter un rapprochement.

Ses jambes tremblaient presque et il avait l'étrange impression de pouvoir se casser la figure à n'importe quel moment. Il y avait des sacs, des livres et des cadavres au sol, mais même en marchant très lentement il arriva bien trop vite devant la table où était assis son objectif.

Il faillit faire demi-tour mais Oikawa choisit ce moment pour relever les yeux de son manuel. Ses sourcils se haussèrent mais son sourire montra qu'il l'avait très bien senti arriver.

– Je peux masseoir ?

– Si je dis non, tu vas simplement aller ailleurs ?

La bouche d'Hajime se referma immédiatement et ses dents claquèrent. Il eut bien envie d'aller s'enterrer ailleurs, effectivement.

– Je...

– Rigole, termina Oikawa. C'était une blague.

– Oh.

– Assis toi.

Il s'exécuta dans la seconde, le dos droit contre la chaise. Le livre d'Oikawa était encore ouvert alors Hajime se racla la gorge. Il posa tout ce qu'il avait récupéré dans les allées sur la table puis regarda autour de lui ; personne ne les observait.

– Est-ce que tu... est-ce que tu crois que tu pourrais...

Cette fois, il referma son manuel et le poussa sur le côté. En même temps, il remonta ses lunettes sur son nez et pencha légèrement la tête.

– Je pourrais ?

– J'ai un peu de mal avec la littérature, genre... vraiment beaucoup de mal. J'ai du mal à comprendre, à retenir et à analyser, et au risque de passer pour un abruti j'aurais vraiment besoin... d'aide.

Il se racla la gorge, et il lui sembla que la honte était en train de le noyer. Oikawa allait le prendre pour un crétin. Il allait se lever, allait retrouver son ami Daishou qui devait être super malin, et comprendre enfin qu'Hajime était une masse sportive avec un physique pas trop mal sans cerveau.

– Ok. Fais voir ce livre-là, il t'aidera plus que les autres. Avant d'essayer de retenir tout ça, il faut essayer de comprendre la méthode. La base. Et si tu commences par –

– A-attends. Une seconde.

– Je vais trop vite ?

Il s'était penché vers lui et avait haussé un sourcil. Ses mèches coincées derrière ses oreilles, ses yeux brillants derrière ses verres, l'odeur de sa lessive.

– Tu ne penses pas que je suis bête ? Je veux dire, tu ne –

– Que tu es bête ? Tu veux dire... que tu vas en cours parce que tu as des choses à apprendre ? Qu'en plus d'être dans une équipe nationale, tu ne passes pas tes nuits à lire des classiques littéraires pour impressionner les garçons que tu rencontres dans la bibliothèque ?

Iwa ne savait pas quoi dire, alors il referma sa bouche et déglutit bruyamment. Oikawa n'était pas réel, et il y avait un gaz qui passait dans cette pièce qui lui faisait avoir une hallucination.

– M-mais et toi ? Toi tu es fort partout. Tu lis tout le temps tous ces livres compliqués et Kuroo m'a dit que t'avais des super notes. En plus tu –

– En plus je quoi ? Je passe mes nuits sur des comédies romantiques et mon prof de maths s'arrache les cheveux à chaque fois que je vais au tableau. Je transpire comme une fontaine dès que je me mets à courir, et je dois bien avouer que le volley est vraiment le seul sport acceptable.

Il haussa les épaules, et posa sa tête contre la manche de son pull en le regardant dans les yeux. Oikawa avait l'air un peu gêné, ce qui était assez rare pour être surprenant.

– Je ne suis pas parfait. Et tu ne l'es pas non plus.

Puis comme pour clore le sujet, il attrapa l'un des manuels et recommença ses explications en parlant plus lentement. Il lui montra des images, des textes, souligna des phrases et des mots, divisa certains paragraphes en fragment et lui indiqua comment organiser une copie correctement.

Tout était clair, et la voix d'Oikawa était agréable à entendre ; il écrivait ce qu'il lui disait dans un coin, mettait des post-its aux pages importantes, et évitait de relever trop souvent les yeux pour regarder son visage.

Au bout d'un moment, alors que la bibliothèque commençait à se vider (il ne restait plus que le gars qui regardait par la fenêtre et une fille assise par terre) Oikawa se redressa et s'étira en levant ses mains au-dessus de sa tête.

– Alors, tu as des questions ?

Hajime rangea ses crayons dans sa trousse.

– En fait, oui.

Il se racla un peu la gorge et se dandina sur sa chaise.

– Est-ce que tu sors avec quelqu'un ?

– Hmm ?

Il le regardait avec des yeux ronds, les bras toujours levés.

– Est-ce que tu es dans une relation romantique avec quelqu'un ? Tu sais, une –

– Oui, j'avais compris. Et non, je ne lui pas. Libre, je veux dire je suis libre. Et seul.

Hajime hocha la tête.

– D'accord. Très bien. C'est super. Est-ce que tu veux sortir avec moi ?

Il ne s'était jamais senti aussi gêné et il savait que son visage devait être rouge ; tout chauffait, de ses oreilles jusqu'à son cou, mais même avec ça un sourire niais menaçait de naître sur ses lèvres. Il allait trop vite, très certainement (Kuroo lui avait conseillé de l'inviter à sortir quelque part, pas l'inviter directement à sortir avec lui), mais quand il essaya de se reprendre, la seule chose qui sortit fut :

– Est-ce que tu veux sortir quelque part, puis sortir réellement avec moi ?

Oikawa ne dit rien pendant une seconde, clignant bêtement des yeux, puis un immense sourire étira ses lèvres et il rit doucement.

– Et bah, fit-il en se laissant tomber sur la table dans un soupire, c'est pas trop tôt. J'ai bien cru que tu ne le dirais jamais.

Hajime haussa les sourcils, certain d'avoir mal entendu. Mais la tête qu'il faisait lui indiqua aussitôt qu'il avait parfaitement entendu, et qu'en plus il n'avait ni l'air déçu, ni en colère, ni dégoûté.

Il avait l'air content.

– Alors... ça veut dire que...

Ses sourcils devaient être froncés, il était tout rouge, et son cœur s'était arrêté. Et Oikawa avait l'air...

– Tu es d'accord ? Tu veux bien ? Vraiment ?

– Tu parais vraiment étonné.

– Mais tu...

– Veux bien sortir avec toi. Avec plaisir, même. C'est pas comme si j'attendais ça depuis des mois, mais un peu quand même.

Il s'était levé en enfilant la bretelle de son sac sur son épaule.

– Quoi ?

– Si ça peut t'aider ; Daishou est une pipelette, et Kuroo est une pipelette. Et tu es bien plus remarqué que tu ne le penses, Hajime.

Hajime ? Il allait s'évanouir au milieu de la bibliothèque.

– Enfin ce que j'en dis, ajouta-t-il en haussant les épaules. Mon numéro est sur un morceau de papier que j'ai glissé dans ta poche, c'est quand tu veux.

Puis avec un dernier clin d'œil – un clin d'œil – Oikawa sortit de la bibliothèque en enroulant encore une fois son écharpe autour de son cou. Iwa, lui, fixa la table en se disant qu'il venait juste d'oublier tout ce qu'il venait d'apprendre.

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– Ta mère va être dingue, lui assura Kuroo.

Ils étaient allongés dans l'herbe depuis plus de dix minutes, et c'était première phrase que l'un deux prononçait.

– Tes sœurs aussi, elles vont pas en revenir.

Hajime ne pouvait qu'acquiescer, car Kuroo avait raison : personne n'allait en revenir. Ils avaient eu les résultats de leurs examens à peine une heure plus tôt, et à présent ils se retrouvaient là, allongés par terre en regardant les nuages.

– Daishou ne pourra même pas te vanner là dessus.

– Tu rigoles ? Rien ne le retiendra jamais.

– Ils ont dû avoir une mention. La meilleure, sûrement.

– Ouais, tous les deux.

Il faisait un peu frais, mais c'était agréable.

– On a géré, fit Iwa. On est peut-être pas si bête.

– C'est ce que je t'ai toujours dit.

– Y'a une semaine tu pleurais devant ton cactus.

– C'est ce que je t'ai toujours dit, sauf depuis une semaine parce que je me chiais dessus. J'avais le droit.

– On a eu vingt en sport.

– T'en doutais ?

– J'y pensais plus.

Kuroo rit un peu. Soudain, son poing arriva dans son champ de vision et Hajime leva le sien pour faire un check.

– On a fait du bon boulot.

– Ouais.

Il avait eu sa bourse. Il avait terminé le lycée, et à présent il partait avec une bourse sportive. Oikawa était bel et bien son petit-ami, et ils sortaient vraiment ensemble. Kuroo était toujours aussi con, mais au moins il avait rencontré quelqu'un d'aussi chiant avec qui il pouvait se battre une fois par semaine.

C'était une bonne conclusion.

– C'est une bonne conclusion, lui assura Kuroo.

Et Hajime sourit.

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À bientôt pour une prochaine fiction, et n'hésitez pas à me dire si ce petit style de fic légère et courte vous plaît !

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