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Note d'auteur.
Le chapitre 2 était celui que j'aimais le moins, alors je suis contente de l'avoir dépassé =) J'espère que la suite vous plaira et qu'Iwaizumi ne vous fera pas trop pitié (je l'aime, n'oubliez pas)
N'hésitez pas à voter ! Kiss
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03
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They said this day wouldn't come
We refused to run
We've only just begun
You'll find us chasing the sun
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Ce n'était qu'un match amical, alors Iwaizumi n'aurait pas dû se sentir aussi nerveux. Il en avait vu d'autres, et son équipe était plus en forme que jamais Kuroo s'étirait avec un grand sourire, et Bokuto venait tout juste de quitter Keiji pour venir les rejoindre dans les vestiaires. Son uniforme était agréable à porter, et comme à chaque fois il avait l'impression d'être plus fort vêtu comme ça.
Il n'était plus jugé sur ses notes ou sur ses réponses : il n'était plus l'élève moyen ni le cliché du capitaine sportif un peu bête. Il était Iwaizumi Hajime, l'un des meilleurs éléments de son équipe, et sur le terrain rien ne pouvait l'atteindre et ne lui importait plus que le volley.
– Tu m'as l'air un peu crispé, remarqua Bokuto quand il s'assit à côté de lui. Tes sourcils sont tous froncés.
Kuroo profita de ce moment pour arrêter de faire le grand écart dans un coin du vestiaire. Il se releva et vint vers eux avec son foutu grand sourire. Les autres membres faisaient leurs affaires de leur côté, et personne ne fit attention à eux (à part Hanamaki et Matsukawa, mais eux ça ne comptait pas car leurs oreilles traînaient partout).
– Oh mais tu sais pas la meilleure.
Dans un large mouvement, il posa son bras sur l'épaule de Bokuto et ricana en regardant Iwaizumi dans les yeux. Leur ami avait l'air d'avoir loupé un épisode.
– Il est amoureux.
– Quoi ?
– Amoureux. Entiché. Épris. In fucking love. Notre Iwaizumi Hajime a son petit cœur qui bat pour un garçon.
– Oh.
Bokuto le regarda dans les yeux, les sourcils haussés, et hocha la tête comme si tout à coup il comprenait.
– Oh, répéta-t-il. Chouette. Super cool. Vous allez sortir ensemble ?
Kuroo éclata de rire et manqua de s'étouffer dans la manœuvre.
– Il faudrait déjà qu'il lui adresse la parole et pour l'instant c'est pas gagné.
– Qu'entendons-nous ?
– Hajime va avoir un mec ?
Il fallait évidemment que ces deux fouines s'en mêlent car sinon personne ne les appellerait justement les deux fouines. Tout en poussant sans ménagement Kuroo et Bokuto, Hanamaki et Matsukawa s'installèrent tranquillement sur le banc en bois en coinçant Hajime entre eux. Leurs sourires étaient particulièrement irritants et quand il essaya de se relever ces deux enfoirés l'attrapèrent par le bras.
– On va pas laisser passer ça.
– Pas du tout laisser passer ça.
Le reste de l'équipe commençait à sortir dans le couloir, très certainement en direction du match qu'on l'empêchait de rejoindre. Il soupira en levant les yeux au ciel.
– Pourquoi est-ce que ça a l'air d'étonner tout le monde ?
– Parce que tu es le capitaine de l'équipe de volley-ball, a.k.a celle qui a gagné les nationales l'année dernière.
– Que tu es populaire, continua Mattsun, et que malgré toutes les demandes intempestives qu'on reçoit pour toi tous les jours et bien tu n'es jamais sorti avec une fille.
– Ou un gars, précisa Makki. Me regarde pas comme ça, si tu savais le nombre de –
– C'est bon, j'ai compris.
Il voulait sortir de là, et très vite.
– Alors, on va avoir droit à un nom ?
– Un nom et une adresse, histoire qu'on aille le prévenir avant que tu tentes quoi que ce soit. Ça va être hilarant.
– Taisez-vous.
– Alors, il est mignon ? Il doit l'être, pour réveiller ton petit –
– Son petit quoi ? Makki, j'espère que t'allais pas dire ce que je pense.
– Coquin.
Bokuto, qui s'était échappé de la pièce, passa sa tête par l'embrasure de la porte au moment où Hajime allait sauter par la fenêtre.
– Je veux pas vous presser, les interrompit-il, mais le match va bientôt commencer alors bougez-vous.
Les deux fouines avaient l'air déçues, mais ils libérèrent tout de même Hajime dans un soupir. Une petite tape sur l'épaule plus tard ils étaient tous debout, prêts à en découdre.
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Ils avaient de l'avance, et Hajime se sentait bien. Ses muscles lui tiraient, ses jambes tremblaient un peu, et l'adrénaline qui parcourait ses veines menaçait de laisser apparaître un sourire sur son visage, celui un peu tordu qui laissait apparaître ses dents.
L'équipe d'en face commençait à fatiguer, il le voyait à leur visage, à leur transpiration, à leur mine déconfite dès que l'un d'eux regardait le tableau des scores. Ils faisaient de plus en plus d'erreurs idiotes, et les membres de sa propre équipe prenaient de plus en plus d'assurance à chaque point.
Bokuto et Kuroo étaient plus en forme que jamais, Hanamaki et Matsukawa avaient toujours cette relation étrange qui leur permettait d'être chacun au bon endroit au bon moment, et les autres assuraient tout autant.
À un moment, il eut envie de regarder dans les gradins. Il y avait toujours un peu de monde dans le gymnase le volley-ball était la spécialité de leur lycée, et beaucoup d'élèves venaient le soir pendant les matchs. C'était comme le football, sauf que leur équipe était meilleure et bien plus intéressante.
Sauf que quand ses yeux se tournèrent vers le côté, au moment où il s'apprêtait à sauter pour réceptionner une balle, son regard tomba sur le petit ami de Bokuto, assis au premier rang, puis sur un gars aux cheveux verts.
Sa bouche s'ouvrit sous le choc tandis que le visage d'Oikawa apparaissait dans son champ de vision, et sa main loupa le ballon il eut tout juste une seconde pour se rendre compte de ce qui se passait avant qu'il vienne lui percuter le visage, entraînant sa chute. Son dos s'écrasa sur le sol et sa respiration se bloqua.
Durant un instant, il eut envie de faire le mort.
Il resta sur le sol en étoile jusqu'à ce que la tête de Kuroo apparaisse au-dessus de lui. Son sourire lui donna des envies de meurtres.
– Mec, c'était incroyable.
– Dis-moi que c'était pas aussi ridicule que ça en avait l'air.
– C'était sûrement trois fois pire. Et il a tout vu. Ton visage est super rouge, et t'es étalé sur le sol Oikawa est dans les gradins, et il a tout vu. Toutes mes condoléances.
– Ta gueule.
Même faire le mort ne l'aurait pas aidé, alors il accepta la main que son auto proclamé meilleur ami lui tendait et se releva. Il ignora les regards moqueurs des deux fouines, le ricanement de hyène de Kuroo, et les grands gestes de Bokuto en direction de Keiji, qui se trouvait juste à côté de la personne qui ne lui adresserait désormais jamais la parole il en était sûr.
Oikawa devait rigoler. Il devait être mort de rire. La plupart des élèves du gymnase étaient morts de rire.
– Au cas où ça t'intéresse, il ne rigole pas, fit Kuroo en lui tapant dans les côtes avec son coude. Et il a frappé Daishou quand il a éclaté de rire. T'as une touche.
– Ta gueule, répéta-t-il un peu moins énergiquement.
Il lui restait peut-être encore une chance.
Un autre jour, ce sera pour un autre jour.
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Des bisous !
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