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Note d'auteur.

Vous ai-je dit que le titre venait de "Chasing the sun" une chanson de The Wanted aka le boy's band de mon adolescence ? Maintenant c'est fait, vous avez le droit d'aller écouter.

Premier chapitre pour vous montrer à quel point Hajime est un désastre et oui, il reste encore 6 chapitres avant un avancement. Lancez moi des tomates, je mérite.

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01

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I'm better, so much better now
I see the lights touch the light
We're together now

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Iwaizumi se demanda s'il avait l'air bizarre. Parce que quand même, il y avait de grandes chances pour qu'il ait l'air vraiment bizarre aux yeux des autres. Et il ne disait pas ça à cause des filles qui l'avaient regardé de travers en passant dans le couloir, ni à cause de son coach qui s'était arrêté à dix centimètres de lui pour le fixer sans un mot avant de continuer son chemin.

Non à vrai dire, il venait juste de prendre du recul sur la situation, et quelqu'un qui se cachait derrière son propre casier – qui était placé en hauteur, ce qui voulait dire qu'il n'était pas du tout caché – pour observer quelqu'un d'autre, et bien c'était bizarre. Surtout s'il faisait semblant de lire un dictionnaire d'espagnol en même temps.

Il ne l'observait pas vraiment, ou en tout cas ce n'était pas ce qu'il avait décidé au départ. Son plan était simple ; il arrivait, déposait ses cours et prenait ses affaires de sport, puis repartait d'un air tranquille pour aller lui parler. Parler, pas fixer. Avec des mots, et tout ce qui suivait. Ça, ça aurait été normal. Mais il était là, complètement flippé, à se demander où était passé son courage.

Quand Kuroo le retrouva, il en était toujours au même point, même si le couloir était presque vide.

– Iwa, je peux savoir ce que tu fous ?

Il avait l'air vraiment dépassé mais habitué, comme si voir son meilleur ami se cacher derrière une porte en fer était tout à fait ordinaire.

– Tu sais que le coach t'a vu, ce qui veut dire qu'il sait que tu es au lycée, ce qui veut dire qu'il va te tuer si tu arrives en retard.

Un sourire fendit son visage et Hajime l'ignora royalement en plissant les yeux pour voir à travers les petits trois de son casier.

– Je suis un super meilleur ami, fit Kuroo. Un meilleur ami du tonnerre, qui passe chez toi à trois heures du mat' pour t'apporter de la glace et qui te laisse recopier mes cours quand tu t'endors en anglais. Alors je mérite d'être mis au courant.

– Au courant de quoi ? grommela-t-il.

La sonnerie n'avait pas encore retenti, alors Oikawa était toujours assis en tailleur sur le sol, entre deux classes, un livre sur les genoux.

– Au courant de ce qui t'arrive depuis plus d'une semaine. Et essaye pas de me faire ce regard, continua-t-il en le voyant se retourner. T'es en retard, tu fais des erreurs sur le terrain, et plus grave encore tu soupires comme un amoureux transi, alors je mérite d'être au courant de ce qui t'arrive.

Kuroo croisa ses bras sur sa poitrine et attendit patiemment. Son sourcil haussé était assez irritant pour attirer son attention alors Hajime soupira une dernière fois et reposa son dictionnaire.

– C'est pas tes oignons.

Ce n'était peut-être pas très mature, mais il ne voulait pas entendre parler de cette histoire pendant des heures le soir même. Bokuto le bloquerait à la sortie de l'entraînement, et Hanamaki et Matsukawa en riraient encore des semaines plus tard.

Mais Kuroo ne sembla même pas l'entendre car soudain son regard était fixé derrière Hajime, ou plus précisément derrière son épaule, là où était placé ce qu'il regardait depuis vingt minutes. Il essaya de faire comme si ce n'était pas en train d'arriver, car Kuroo était censé être lent d'esprit, ou en tout cas pas très futé à propos de tout ce qui touchait à ce sujet, mais quand son regard revint vers lui il avait les deux sourcils haussés et la bouche en « o ».

– Dis-moi que je rêve.

– Tu rêves.

Il se rapprocha d'un pas et tout à coup Hajime eut très envie d'aller à l'entraînement.

– Oh non, non. Je ne rêve pas. Tu vois, Iwa ? C'est ça le problème ; je ne rêve pas.

Était-il outré, en colère, ou vraiment sur le cul ? Nul ne saurait le dire.

– On est ami depuis quoi ? La primaire ? La primaire, Hajime. T'étais là à chaque fois que je suis sorti avec quelqu'un, et t'étais là à chaque fois que je me suis fait larguer. Alors j'espère que t'es pas en train de me faire comprendre ce que je crois que comprendre.

Iwa essaya d'ouvrir la bouche parce qu'en un sens ce n'était pas tout à faire vrai, et qu'en plus c'était incompréhensible.

– Chut, chut. J'ai pas terminé. Est-ce que – après des années de « non, ça m'intéresse pas » et de « le volley-ball c'est le plus important » et de « non, Kuroo, je ne suis pas une statue, je suis simplement pas intéressé du tout » – est-ce qu'enfin quelqu'un fait battre ton petit cœur en pierre ? Genre, de manière romantique et sexuelle ?

Il n'avait pas parlé très fort, pourtant Hajime sentit ses joues brûler immédiatement. Il regarda sur le côté, mais personne ne les regardait alors il mit simplement sa tête dans son casier une seconde, puis se retourna à nouveau vers son soi-disant meilleur ami.

– Tu es – tu es vraiment –

Mais ses joues brûlaient toujours et cette fois il vit le visage de Kuroo se détendre. Son sourire était beaucoup, beaucoup trop grand.

– Oh merde, tu es un amoureux transi. Tu es un putain d'amoureux transi, yes.

Il avait l'air heureux, bien trop heureux pour quelque chose d'aussi futile – enfin, pour lui ça ne l'était pas, ça ne l'était pas du tout, mais après tout c'était des choses qui arrivaient, non ? L'amour, les béguins, les bégaiements, tout ça... ça arrivait. Et Kuroo surréagissait –. Il sautillait et se dandinait comme un gamin, ce qui était irritant car il y avait encore des élèves autour d'eux.

Pendant une seconde, Hajime crut qu'il allait lui faire un câlin mais se reprit bien vite : Kuroo Tetsurou tenait beaucoup à son image de bad boy mystérieux, alors il n'était très certainement pas le genre de personne qui faisait un câlin à son meilleur ami au milieu du couloir.

Mais il le fit quand même, et Hajime se demanda à quel point cette nouvelle lui paraissait incroyable.

– Bienvenue dans le club. Tu es un amoureux transi et tu vas te mettre à faire des trucs débiles comme le commun des mortels. Ça va être génial et ridicule, j'ai vraiment hâte.

Puis soudain il sembla se rappeler que ladite personne qui avait rendu son ami comme ça se trouvait forcément de l'autre côté du couloir puisqu'il l'avait pris sur le fait ; Kuroo se décala d'un pas et haussa un sourcil.

– Oikawa Tooru ? C'est ça, hein ?

Comment est-ce que tu le connais, au juste ?

– Tu rigoles ou quoi ? Iwa, t'es vraiment à l'ouest mon pauvre.

Ça ne semblait même plus l'étonner.

– Tu vois Bokuto ? Tu sais, notre deuxième meilleur ami ? Le mec avec qui on passait nos journées jusqu'à ce qu'il se trouve un copain ultra canon qui se trouve être dans la même classe que ce gars-là.

Il pointa Oikawa du doigt, comme si cela allait de soi, comme s'il s'intéressait réellement à la vie sentimentale de Bokuto.

– Bokuto a un mec ?

– Iwa, tu me désespères.

Puis il croisa ses bras sur sa poitrine, et regarda à nouveau en direction d'Oikawa. Hajime se tendit, comme si Kuroo allait faire un truc incroyablement stupide pour ne pas changer, mais il se contenta de sourire à nouveau en lâchant un petit rire de hyène irritant.

– Tu dois aller lui parler.

– Je sais.

– Tu dois aller lui parler maintenant.

Il n'était pas encore près. Techniquement, c'était ce qu'il aurait dû faire : ouvrir la bouche et lui dire quelque chose comme « salut, ça va ? » ou alors « il fait beau aujourd'hui », même si ce n'est pas forcément très impressionnant.

Moins impressionnant que sauver sa note en littérature ancienne.

– Iwa, t'es un grand garçon, vraiment populaire en plus, et il n'y a aucune raison pour que les choses se passent mal.

En fait, il y avait des centaines de choses qui pourraient mal se passer, mais le pire serait qu'Oikawa décide simplement de lui dire « je ne suis pas intéressé ». Parce que lui était vraiment intéressé, alors bon.

– Tu dois y aller.

– Arrête de me mettre la pression.

– Et toi, arrête de te cacher derrière la porte de ton casier.

Il inspira un grand coup, et tenta de se convaincre qu'il n'arriverait à rien ainsi. S'il ne bougeait pas, il ne se ferait pas rejeter, mais rien ne changerait pour autant. Il pourrait avoir une chance, une minuscule chance, mais rien ne se passerait s'il n'avançait pas pour aller lui parler.

– D'accord. Je vais y aller.

Il claqua son casier et bomba le torse pour se donner du courage.

– Je vais y aller, et je vais l'inviter à sortir.

– Vas-y ma poule, tu peux le faire.

Il lui tapa sur l'épaule.

– Ne m'appelle pas comme ça.

Mais quand il se retourna avec la ferme intention de traverser ce foutu couloir, il crut être maudit car soudain Oikawa n'était plus seul – il l'était depuis les vingt dernières minutes – et un gars aux cheveux verts le relevait d'un air amical.

– Oh merde.

Il crut avoir dit cette phrase, mais comme ce n'était définitivement pas sa voix il se retourna vers Kuroo.

– Je dois y aller. Genre, tout de suite. Salut.

Et il disparut presque en courant comme le lâche qu'il était, laissant Iwaizumi seul sans la protection de son casier ouvert car il l'avait fermé. Pour aller lui parler. Ce qu'il ne pouvait plus faire.

Sauf qu'il n'était plus seul, qu'il n'était plus assis, et que le gars aux cheveux verts avait fait fuir Kuroo, ce qui était suspect. Ils allaient très certainement en cours, ce qui était normal car ils étaient au lycée, et ils devraient passer devant lui car Hajime était sur leur passage.

Il déglutit, et quand ils se tournèrent vers lui il lâcha un hoquet et tourna les talons pour fuir à son tour.

Un autre jour, ce sera pour un autre jour.

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Des bisous !

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