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CHAPITRE 20 : Prise d'otages

— Vous savez, qui que vous puissiez être, nous ne vous aurions fait aucun mal, plaida Alistair, d'une voix emplie de terreur.

Dmitri Stokes, celui-là même qui avait été l'invité de Tiram Dja'Anu, ne put retenir un ricanement :

— Vraiment, vieil homme ? Et le fait que cette femme m'ait pourchassé sur Demora jusqu'ici, c'était pour me capturer vivant peut-être ? répliqua -t-il, sarcastique.

En un instant, le fils de Stokes se retrouva derrière le médecin et déposa la lame du scalpel à plat sur la gorge d'Alistair. Tétanisé par la peur, ce dernier n'osa pas esquisser le moindre mouvement pour se libérer ou pour fuir. Il avait vu l'homme qui se trouvait derrière lui se déplacer plus vite que n'aurait pu le faire un simple humain.

— Qu'êtes-vous ? demanda-t-il. Je sais déjà que vous n'êtes pas humain mais je n'ai jamais vu votre espèce parmi mes patients quand je travaillais pour l'Alliance...

— C'est totalement normal et le "pourquoi" ne vous concerne en rien. Maintenant avancez ! répliqua l'autre, sèchement, en appuyant un peu plus fortement la lame sur la peau de sa victime.

Voyant qu'il était peu recommandé de se confronter à son agresseur, Alistair Gun obtempéra en déglutissant avec difficulté. Avançant toujours sous la menace de l'arme de Dmitri Stokes, il passa un premier sas, puis un deuxième, pour enfin entrer dans le mess, désert. N'entendant aucun bruit, le fils du PDG de la Lux fut surpris par le manque de population à l'intérieur du vaisseau. Si bien qu'il demanda à son otage :

— Où sont les autres ? Le reste de l'équipage ?

— Aucune idée, répondit Gun. Peut-être essaient-ils de réparer le Charon.

— Ne. me mens pas ! articula l'agresseur. Où sont-ils tous ?

— Je vous le dis : je n'en sais rien.

Intrigué, Stokes s'arrêta, obligeant Alistair à faire de même. Celui-ci ne put par ailleurs s'empêcher de déglutir à nouveau. Un geste brusque et c'en était fini de lui. Un geste auquel il s'attendait d'une seconde à l'autre. Toutefois, il ne vint pas. À la place, son ravisseur se calma presque instantanément. Un comportement qui n'était pas sans rappeler Atlan. Pourtant, cet homme était bien organique. Les relevés avaient été formels.

— Ainsi, je me trouve sur le Charon. Cela explique beaucoup de choses. Notamment qui vous êtes... Docteur Gun.

— Vous me connaissez ?

— Bien entendu. Vous êtes le traître, ancien médecin de guerre et opérateur de nos services secrets, qui a participé aux balbutiements du Projet D.I.M.A. Vous étiez l'un des meilleurs, Docteur, et je dois avouer que vous nous avez déçu mon père et moi. Que vous vous acoquiniez avec de tels malfrats, ça me répugne même.

Ce fut au tour du médecin d'être surpris. Comment un simple citoyen de l'Alliance pouvait être au courant d'une telle opération ? Il savait que Tiana Fry n'avait encore rien divulgué au grand public au sujet de la transformation des centaines de citoyens de l'Alliance en Synthétiques. Donc il ne pouvait conclure qu'une seule chose : le jeune homme qui le menaçait était sans aucun doute une huile de l'Alliance et un proche de Vlad Stokes.

— Comment pouvez-vous... ?

— C'est le fils de Vlad ! lança une voix féminine.

Puis, poussant brusquement le médecin à terre, Dmitri sortit un objet de sa poche qu'Alistair reconnut aisément : il s'agissait d'une grenade à impulsions électro-magnétiques. Un outil qui lui serait nécessaire pour mettre hors d'état de nuire tout système électrique ou, en l'occurrence, tout être synthétique. Toutefois, au lieu de la dégoupiller et de la lancer, il pointa son arme vers la silhouette qui venait d'apparaître dans l'entrebâillement de la porte qui donnait sur la passerelle : Sarina venait à leur rencontre, son bras métamorphosé en l'arme qui se cachait à l'intérieur :

— Surtout ne bougez pas, vous, la Synthétique ! s'écria Stokes.

— Et vous, ne menacez pas mon ami si vous ne voulez pas finir en bouillie ! s'exclama la jeune femme.

C'est alors qu'elle s'élança, persuadée que l'homme ne pouvait rien contre elle. La jeune femme glissa sur le sol métallique avec aisance pour attraper le bras armé de Stokes. Mais celui-ci se doutait déjà de ce qu'il allait se passer. Il dégoupilla la grenade et la lâcha dans les pieds de Sarina. Un éclair de surprise passa sur son visage tandis qu'elle regardait l'objet tomber au sol avec des yeux ronds. Une seconde sembla flotter juste avant que les effets de l'explosion se fassent ressentir. La détonation catapulta les différentes personnes qui se retrouvèrent vite à l'écart les unes des autres.

Revenant à lui presque aussitôt, Dmitri se remit rapidement sur ses pieds et rejoignit le corps sonné d'Alistair, gardant la mainmise sur son otage :

— Vous, vous restez là ! intima-t-il au médecin encore sous le choc de la déflagration.

Puis scrutant la pièce du regard, il nota que la jeune Synthétique était à terre et se félicita intérieurement de sa réussite. Il savait qu'elle, entre toutes les personnes présentes à bord, aurait été le plus grand obstacle à sa fuite.

Une fuite qui allait pourtant être vite interrompue. En effet, tandis que Dmitri obligeait le Docteur Gun à se relever péniblement après sa chute, la porte du sas en face de lui se ferma d'elle-même :

— Qu'est-ce que c'est encore que ça ? s'écria le jeune homme, incrédule.

Puis voyant que le médecin tardait à répondre, haussant simplement les épaules, Stokes perdit patience.

— Ouvrez la porte ! Et dépêchez-vous !

— Je ne peux pas... Elle est verrouillée, plaida Alistair.

Puis, reprenant le contrôle de ses émotions, il lança d'un ton presque agressif :

— Et même si cela était dans mes capacités, je ne le ferais pas. Vous ne sortirez jamais d'ici vivant.

— Vraiment, vieil homme ? Vous vous croyez vraiment capable de m'affronter ? répliqua l'autre en riant presque. Vous êtes pathétiques, vous autres, humains. La seule qui aurait pu m'arrêter gît à présent au sol, et rien de ce que vous pourrez faire ne m'empêchera de fuir. De plus, je pense que vous oubliez que c'est moi qui vous tient sous la menace d'une arme.

Le médecin le regarda, l'air satisfait et ne vit pas arriver le coup qui l'assomma. Un filet de sang commença à couler depuis le haut de son crâne, assez pour que les narines de Dmitri commencent à frémir. Il était comme inlassablement attiré par l'odeur qui émanait de la tête d'Alistair. Puis secouant la tête, le fils de Stokes reprit rapidement possession de ses moyens. Il était affamé, certes, mais ce n'était pas le moment pour lui de se nourrir, mais plutôt de s'enfuir.

Dmitri était fier de lui. Rien ni personne ne lui barrait plus la route vers la liberté, exceptée peut-être cette fameuse porte blindée qui s'était mystérieusement fermée devant lui. Glissant ses doigts à la jointure médiane de ladite porte, il commença à les écarter l'un de l'autre dans un effort qui lui arracha un cri. L'ouverture se fit assez grande pour lui permettre de passer, quand soudain, il entendit une voix féminine et familière :

— Tu croyais vraiment que tu allais pouvoir t'échapper aussi facilement ? lui demanda rhétoriquement la voix de Sarina dans les hauts-parleurs du vaisseau.

Jetant un coup d'oeil à travers le hublot de la porte qui s'était refermée derrière lui, il toisa les corps d'Alistair et de la Synthétique, toujours inconscients, sans comprendre : comment la jeune femme pouvait lui avoir parlé ?

Ayant deviné la question qui venait de germer dans l'esprit du fils de Vlad Stokes, Sarina déclara solennellement :

— Je suis l'âme du Charon et tu es maintenant mon prisonnier, ricana la voix désincarnée de la jeune femme.

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