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CHAPITRE 13 : Un hôte des plus étranges

Partout autour du petit groupe qui s'était rassemblé en cercle, chacun s'attendant à une imminente attaque, la jeune Azrienne sentait leur adversaire. Comme s'il avait déjà fait plusieurs fois le tour de leur position, bondissant d'arbre en arbre, ne restant pas plus d'une trentaine de secondes sur son perchoir avant de passer au prochain. Cet enchaînement de manoeuvres rendait sa localisation difficile, même pour un odorat aussi développé que celui de Mei. Heureusement, un bruissement dans les arbres derrière elle lui indiqua où se trouvait la mystérieuse créature qui les épiait. D'un mouvement qui tenait plus du réflexe, l'Azrienne tourna brusquement la tête tandis que leur adversaire s'élançait depuis la branche où il était perché. Et si Tooms fut poussé brusquement au sol, Mei et Sarina, plus vives, évitèrent facilement la charge de la créature.

Tandis que le pilote se relevait avec difficulté, les deux femmes s'étaient déjà retournées vers une alien qui détenait Aiden, une lame plaquée contre sa gorge. De son autre main, elle l'empêchait de se débattre en lui maintenant un bras dans son dos – prise simple mais ô combien efficace.

Il s'agissait d'une alien humanoïde bipède à la silhouette élancée. Ses écailles d'un vert pâle reflétaient la lumière bleutée du ciel et des plantes luminescentes qui les entouraient. Mais ce n'était pas la caractéristique qui les surprit le plus : le nombre de ses bras qui se trouvaient au nombre de quatre. Tout comme ses pupilles qui fixaient ces étranges intrus sur son territoire. C'était du moins ce qu'en avait déduit Sarina qui s'approcha doucement de la preneuse d'otage. Qui ne resta pas sans réaction :

— E'urk pusoï ! E'urk pusoï ialar ! cria-elle, dévoilant par la même occasion une rangée de crocs, similaires à ceux de Mei.

("Lâchez vos armes ! Lâchez vos armes tout de suite !")

Bien que n'ayant rien compris au charabia de l'alien, la Synthétique tenta d'avoir un air bien moins menaçant et dissimula vite son canon à l'intérieur de son bras cybernétique avant de continuer son avancée, ses paumes vides bien en évidence. Pourtant, l'inconnue ne semblait plus rassurée et resserra sa prise sur le cou d'Aiden :

— Saalar ! Gaas'ra uol mör ! reprit-elle.

("Arrête ! Ne fais pas un pas de plus !")

Sans pour autant saisir l'ordre de l'alien aux écailles vertes, Sarina s'arrêta, ne souhaitant pas mettre encore plus son frère en danger. Une unique maladresse de sa part et Aiden passerait de vie à trépas en moins de temps qu'il n'en fallait pour dire "Oups".

Le dernier membre de la fratrie avait dû penser la même chose car il avait également baissé son arme. Seule Mei était encore en position d'attaque, prête à défendre son compagnon.

— Bouge, Sarina ! feula-t-elle. Tu es dans ma trajectoire...

— Non, Mei. grogna le pilote tout en l'incitant par le regard à garder son calme. Je veux pas risquer la vie d'Aiden... Détends-toi. On va arriver à marchander.

— Ha ! On arrive même pas à la comprendre !

La Synthétique comprenait très bien la panique de la jeune alien. Après tout, il s'agissait tant du frère de la première que du compagnon de la seconde... Aiden, de son côté, était terrifié tandis qu'il était retenu d'une main crispée par son agresseur. Il écarquilla les yeux alors qu'il sentait la femme bouger nerveusement. Après tout, en moins d'une seconde, elle pouvait l'égorger comme un simple animal. Sentant la tension qui se dégageait tant de leur adversaire que de ses amis, Sarina prit donc une bonne inspiration et tenta de rassurer son amie alien :

— Je crois que j'ai un moyen de changer ça... Par contre, il va me falloir un moment... Je peux compter sur toi pour ne rien faire de dangereux ?

— Ouais... En même temps, on n'a pas vraiment le choix, si ?

— Mei ?

Tremblant de rage et de peur pour son compagnon, Mei acquiesça tandis que la Synthétique se tournait vers son frère et lui lançait un regard des plus rassurants. Puis, elle s'arrêta de bouger. Comme figée. Bien entendu, personne en dehors de la mystérieuse alien n'était vraiment surpris. Sarina était simplement en train de se connecter au Charon. Mais, vu l'état du vaisseau, la procédure était simplement un peu plus longue.

Cherchant des explications auprès de ceux qui, de toute façon, ne la comprenaient pas, l'inconnue s'écria en reculant, traînant l'arnaqueur en arrière comme un vulgaire objet, et faisant hérisser les poils qui recouvraient la peau de l'Azrienne.

— Farart oï ? D'saak !

("Qu'est-ce qu'il se passe ? Parlez !")

Manquant de peu de tomber au sol, le jeune homme grimaça d'incompréhension en se demandant ce qui allait se passer pour lui. Un questionnement qui dura de longues secondes, pendant lesquelles personne n'osa bouger. Ce ne fut qu'après ce court et pourtant intense laps de temps que la Synthétique reprit doucement ses esprits, déboussolée comme à chaque fois qu'elle se liait à distance à l'ordinateur du cargo. Ce ne fut qu'après quelques instants que la jeune femme tourna son regard vers la mystérieuse alien et s'adressa dans sa propre langue :

— E'urk jerak'na ! Ialar !

("Lâche mon frère ! Tout de suite !")

Puis, voyant que l'alien ne bougeait pas d'un cil, elle ajouta :

— Traar lekor. Noa Sarina. Euros Mei at Ash. At loc parra noe Aiden, jerak'na.

("Tu ne crains rien. Moi, c'est Sarina. Eux, ce sont Mei et Ash. Quant à celui que tu tiens, c'est Aiden, mon frère.")

Un éclair de surprise fusa dans le regard de l'inconnue : comment cette femme parler sa langue ? C'était tout bonnement impossible. Bien qu'elle ne fit toujours pas confiance à cette bande d'étrangers qu'elle avait vu s'écraser, elle relâcha son étreinte, non sans garder sa lame en main, et repoussa sans le moindre ménagement Aiden vers ses amis. Ce dernier, surpris, se laissa tomber lourdement au sol, se rattrapant comme il le pouvait avant de s'éloigner aussi vite que possible de cette alien aussi étrange que dangereuse. Il se rapprocha instinctivement de Mei qui fit un pas en avant pour le mettre en sécurité et feula en direction de la mystérieuse alien bleue. Cette dernière fit alors une sorte de révérence, le plat de sa main, à l'horizontale, contre sa poitrine, tout en ne cessant pas de fixer Sarina de ses deux paires de grands yeux turquoise fendus d'une pupille ovale, et déclara d'une voix plus posée :

— Noa Ju'Ela. Xantia'nara omaar.

("Je suis Ju'Ela, de Xantia'nara.")

Sentant également que ses amis n'avaient pas compris un traître mot de tout l'échange qui venait d'avoir lieu, Sarina expliqua à ses amis ce qui s'était dit :

— Je viens juste de vous présenter et j'ai demandé à notre hôte de bien vouloir lâcher Aiden. Elle s'est également présentée : elle s'appelle Ju'Ela.

— Mais... Tu parles sa langue ? Comment... ? demanda un Tooms effaré.

— Pas lors de notre premier contact, mais disons que j'ai réussi à décoder son langage à partir des quelques données que possède l'Alliance sur son espèce. Et comme elle l'a dit, elle est Xantienne.

Toujours aussi intrigué par les explications de sa soeur, Tooms reprit rapidement son rôle de chef d'équipe :

— Et tu crois qu'elle nous veut du mal ? demanda-t-il

— Tu devrais plutôt me demander ça à moi, non ? dit Aiden se massant encore le cou. C'est moi qui avait le couteau sous la gorge.

— Si elle avait voulu te tuer, je pense que ça ferait longtemps qu'elle l'aurait fait, assura Sarina.

Elle-même ne comprenant pas la situation, ni les dialogues qui fusaient entre les différents membres de l'équipe, la mystérieuse inconnue s'exclama dans sa langue :

— Jaraak. Hai peo rlom.

("Venez ! Ce n'est pas sûr ici.")

Tous les regards se tournèrent alors vers Sarina qui traduisit :

— Elle nous demande de la suivre. Apparemment, ce n'est pas sûr ici...

— Tu es sérieuse, là ? s'exclama Mei qui n'avait rien perdu de tout ce qui venait de se passer et qui fixait la Xantienne d'un regard mauvais. Elle vient de prendre Aiden, ton propre frère, presque en otage, et toi, tu trouves ça normal de lui faire confiance ? Qui te dit que ce n'est pas un piège et qu'en réalité, ce n'est pas vers une embuscade qu'elle va nous mener ?

Sarina ne put s'empêcher de soupirer. Elle prit la jeune Azrienne par les épaules et lui dit calmement :

— Tu penses que tu n'aurais pas réagi de la même manière si tu t'étais retrouvée coincée ici et que d'un seul coup, tu te retrouvais avec des gens en face de toi que tu ne comprends pas ?

— C'est possible, mais je n'agresse pas les gens pour autant !

Voyant que Mei restait intraitable, la Synthétique leva les yeux au ciel. Aiden et Ash soupirèrent et ne pipèrent mot. Ils savaient très bien que quand leur Synthétique de soeur avait une idée dans la tête, rien ne pouvait la faire changer d'avis.

— Tu as confiance en moi, n'est-ce pas ? demanda-t-elle à la jeune alien.

L'ingénieure acquiesça en souriant faiblement. Elle savait que Sarina ferait tout pour ses frères biologiques et les autres membres de sa famille du Charon.

— Ce n'est pas en toi que je n'ai pas confiance. soupira-t-elle.

— Au pire, j'ai toujours ça. dit-t-elle en souriant, tout en désignant du regard son bras droit, où était camouflée son arme personnelle, celle-là même qui la rendait si dangereuse.

La Synthétique se tourna à nouveau vers ses frères et d'un regard leur demanda leur approbation : si Tooms acquiesça, Aiden haussa simplement les épaules. En effet, il avait une confiance totale en son frère et sa soeur. Seule Mei avait les bras croisés sur sa poitrine en guise de protestation, mais accepta la décision de la majorité. Tandis que Sarina suivait de près Ju'Ela, la jeune Azrienne se tenait près de son compagnon dont elle empoigna fermement la main. Aiden, bien que surpris de l'initiative de ce geste, l'accepta avec tendresse, passant doucement son pouce sur le dessus de la main de Mei.

Ainsi la petite équipe, Ju'Ela en tête, emprunta un long chemin sinueux à travers d'immenses fougères que la Xantienne coupait à l'aide de sa dague rétractile. L'altitude grandissante faisait se rafraîchir l'air, l'humidité tropicale étant emprisonnée sous l'épais feuillage des arbres et n'en dépassant pas la cîme.

Au fur et à mesure de leur avance, l'alien leur expliqua par l'intermédiaire de Sarina son arrivée et sa propre situation : la Xantienne avait été exilée de sa propre planète et s'était retrouvée happée par un même vortex qui l'avait conduite sur ce rocher-là où elle s'était écrasée plusieurs mois auparavant.

Malgré leur avance prudente dans ce terrain accidenté, n'ayant pas l'adresse de leurs deux amies synthétique et azrienne, Ash et Aiden glissaient parfois, n'évitant une chute que grâce à la présence de longues racines qui sortaient de terre. Enfin arrivés en haut de la crête, Ju'Ela ordonna une pause au groupe pour que ses membres puissent reprendre leur souffle. Puis, d'un signe de tête, les invita à regarder derrière eux : ils ne voyaient que les cîmes végétales tout autour d'eux mais réussirent à déterminer, grâce à au long sillon qui avait rasé les arbres, la position du crash du Charon ; nul besoin de se demander comment Ju'Ela les avait trouvés si facilement. Poussée par la curiosité, elle avait certainement voulu voir qui étaient ces gens qui s'étaient écrasés de la même manière qu'elle.

— C'est magnifique, déclara Aiden, subjugué par la beauté de la planète.

— J'aurais pas pu dire mieux, frangin, répliqua le pilote.

Dans ce paysage aux allures presque paradisiaques, autre chose interpella alors leur attention : au loin, ils virent également une étrange structure mate, une sorte de tour, haute de plusieurs mètres au-dessus des arbres. La désignant, Sarina tourna un regard intrigué vers la Xantienne qui haussa les épaules : apparemment, elle n'avait aucune idée de ce que c'était et n'en avait que faire. Stupéfait par la réaction de l'alien, Tooms demanda à sa soeur :

— C'est moi, ou elle en a rien à faire de cette tour ? Si ça se trouve, c'est là que réside son billet de retour vers son monde.

— D'après ce qu'en sait l'Alliance, les Xantiens sont isolationnistes. Je doute que ce soit dans sa nature de demander de l'aide à des étrangers.

— Peut-être, mais ce n'est pas notre cas... soupira le Second du Charon. Je pense qu'on devrait retourner au vaisseau pour faire notre rapport à Tiana.

— Et notre mission alors ? On part sans avoir trouvé aucune source d'eau potable, ni la moindre nourriture ? s'immisça Aiden.

— Je crois que pour ça, Ju'Ela pourrait nous être utile. Ça fait plusieurs mois qu'elle est là donc elle doit savoir où trouver tout ça.

Comme si la Xantienne avait deviné ce que Sarina allait lui demander, elle lui fit signe d'avancer : la petite équipe accéda alors à une petite clairière à ciel ouvert dont les buissons avaient été rasés. Et pour cause, il s'agissait de l'endroit où Ju'Ela avait monté son camp. Au sol, il ne restait que les lichens écrasés sur la roche par les nombreux passages de la Xantienne. Au centre, un feu avait été érigé dans un cercle de pierres et d'où provenait une odeur assez désagréable de cendres froides. Entre deux troncs à la lisière de la minuscule clairière était attaché un hamac façonné de tissu de fortune. L'équipe imaginait facilement que les nuits de la Xantienne devaient être courtes et qu'elle ne dormait que d'un œil, veillant à ce qu'aucun des prédateurs potentiels de cette mystérieuse planète ne profite de son sommeil. Cependant, en voyant le séchoir sur lequel étaient disposés de larges morceaux de chair fraîche, les quatre amis imaginèrent aisément tant la taille de ces animaux que l'acharnement que l'alien bleue avait dû mettre dans sa chasse. Pas de doute, s'ils devaient rester coincés un long moment sur cette planète inconnue, ils trouveraient en Ju'Ela une alliée de poids.

Du moins c'est ce que Sarina se disait. Elle se tourna alors vers le plus jeune de ses frères et déclara :

— Ash, il faut qu'elle vienne avec nous sur le Charon !

— Pardon ? s'exclama Aiden avant même que Tooms ait eu le temps de répondre quoi que ce soit. Après ce qu'elle m'a fait ?

— J'avoue, là, Sarina, je ne te suis pas, ajouta Mei avec un grondement guttural qui détonnait avec son habituelle voix fluette. On la connaît à peine cette fille.

Surprise par si peu d'enthousiasme, Sarina, en désespoir de cause, se tourna vers Ash. Il savait très bien qu'une autre bouche à nourrir serait un poids pour l'équipage mais était arrivé aux mêmes conclusions que sa soeur.

Alors que le pilote s'apprêtait à répondre, une secousse fit brutalement vibrer toute la zone, faisant d'abord légèrement s'envoler la cendre éteinte du feu de camp. Mei agrippa instinctivement l'avant-bras d'Aiden et des battements d'ailes firent lever la tête du groupe. Un immense essaim de petites créatures volantes traversa le ciel, il était si épais qu'il assombrit, tel un nuage, le camp de Ju'Ela.

— Kriitak !? s'écria celle-ci en se rattrapant de justesse à un tronc pour ne pas tomber au sol.

La Synthétique regarda la Xantienne d'un air éberluée. Elle était surprise qu'elle oublia même de traduire ce qu'elle pensait, alarmant par la même occasion le reste du groupe qui essayait de comprendre ce qui se passait pour agir en conséquence.

— Comment ça "encore" ? s'exclama la seule qui pouvait la comprendre.

Aiden avait rapproché Mei de lui tandis que Tooms s'était plaqué au sol, un réflexe maintenant instinctif depuis ses années dans les Forces Militaires Indépendantistes. Dans sa tête, une énième bombe avait été larguée et l'onde de choc s'apprêtait à les souffler. L'espace d'un instant, de douloureux souvenirs lui revinrent, lui rappelant ses traumatismes passés. Il pensa aussitôt à sa Capitaine, qui avait sans doute vécu pire que lui et pria pour qu'elle soit de nouveau inconsciente afin de ne pas avoir à revivre mentalement toutes ces atrocités. Lorsque Tooms, en même temps que le reste du groupe, se rendit compte qu'il ne s'agissait pas d'une secousse liée à une bombe, il cligna trois fois des yeux avant de secouer la tête.

"C'est pas le moment d'être faible !" pensa-t-il. "Depuis le temps, vu la violence de ce tremblement de terre, la déflagration nous aurait déjà tous réduits en cendres si ça avait été autre chose !"

La secousse cessa aussi vite qu'elle était arrivée. Ceux qui avaient baissé la tête ou fermé les yeux se reconnectèrent à la réalité et tous les membres du groupe se fixèrent du regard pour vérifier que personne n'avait rien de cassé et qu'ils n'avaient pas rêvé. Enfin, tous, sauf Ju'Ela qui tremblait d'anxiété. Tandis que la petite équipe se relevait doucement, toujours un peu sonnée, Sarina fut la plus rapide pour reprendre là où elle s'en était arrêtée. Il était simplement hors de question qu'ils meurent sur cette planète :

— Écoutez, on n'a pas le temps de débattre. Ayez confiance en mon instinct parce que si on ne la ramène pas avec nous, on sera franchement dans le pétrin. Elle est sans doute la plus apte à nous guider dans cet environnement hostile et aussi celle qui nous expliquera ce qui se passe ici, si elle en sait quelque chose. Il faut qu'on la conduise à Tiana, qu'on explique ce qui se passe et qu'on laisse notre Capitaine juger. C'est la meilleure chose à faire, du moins je le pense pour le moment. Je vous en prie... Ayez foi en moi.

Sarina essaya d'appuyer ses paroles par un regard se voulant convainquant, tout en croisant les doigts mentalement. Ce n'était vraiment pas le moment de prendre son temps pour un choix qui semblait évident. Cette secousse était des plus inquiétantes et ce n'était pas l'heure de palabrer. Ash, qui n'avait que très rarement vu sa soeur dans un tel état de panique, jugea qu'elle avait raison. Au vu de ce qui venait de se passer, il ne s'agissait plus d'un simple caprice enthousiasmé de sa soeur, mais bien d'une peur véritable qu'il pouvait lire sur son visage. Mei hésita une seconde mais croisant le regard d'Aiden qui, lui aussi, n'était pas rassuré, jugea bon de faire confiance à Sarina. Elle laisserait son ressentiment de côté, pour cette fois.

— OK. Mais au moindre truc bizarre, je lui saute à la gorge, prévint l'Azrienne.

Tandis que la Synthétique traduisait à Ju'Ela le résumé de leur discussion et que la Xantienne acceptait un peu à contre coeur de confier sa vie à ce groupe, Tooms s'était retourné vers le chemin qu'ils avaient pris pour monter jusque là. Du haut de la crête, il dominait toute la forêt qui avait repris son calme et il pensa à voix haute :

— J'ai vraiment un mauvais pressentiment sur ce coup-là.

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