~ Chapitre 0 ~
Chers lecteurs,
Je tenais à vous avertir,
Que dans ce chapitre il y aura des descriptions des changements du corps liés à la puberté, aux modifications apportées a notre corps.
Pour les personnes gênées, il vaut mieux ne pas continuer à lire cette histoire car tout au long du récit des descriptions seront encore présentes.
Bien évidement, la lecture est adaptée à tout âge, seulement si vous êtes mal à l'aise ou réservé et bien je préférais vous prévenir.
Merci à vous et bonne lecture.
◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇◇
La Puberté.
Charlie en avait entendu parler de ça.
On n'avait pas arrêté de lui rabattre les oreilles sur La Puberté.
On lui avait bien dit que ça arriverait. Que ses seins se mettraient à pousser, que ses courbes se définiraient.
Et puis... on l'avait prévenu pour les règles.
Mais lui, il avait préféré oublier, c'était plus simple, mais au fond de lui le jeune homme n'ignorait pas que ça finirait par venir, que La Puberté le guettait, tapie dans l'ombre prête à surgir...
Elle viendrait, elle s'imposerait et elle transformerait son corps d'enfant en celui d'une femme.
Et ce fut un matin de décembre en fin d'année civile que celle-ci, frappa a sa porte.
Le choc fut terrible.
Au début, il avait ressenti une légère humidité, pensant qu'il avait un besoin pressant il s'était rapidement rendu aux toilettes, puis baissant les yeux, son regard rencontra une couleur rouge vif, il n'avait pas su faire face à la réalité, tremblant il était tombé à genoux sur le carrelage froid du sol, un sentiment d'horreur s'était emparé de lui, comme si son corps lui était inconnu, comme si on le lui avait volé pour le modeler...
Pourquoi la vie se montrait elle si dure avec lui ?
Les yeux rougis par les pleurs il était sorti des toilettes trente minute plus tard, quand ses parents inquiets de son piteux état l'avaient interrogé, de honte il avait marmonné mensonge quelconque.
Au début, n'osant toujours pas le signaler à ses parents, un à un il avait taché la totalité de ses pantalons, n'ayant plus d'autres solutions il dut se rendre à l'évidence. Il ne pouvait pas continuer ainsi...
Discrètement il se mit à voler dans les réserves de la salle de bain que son père avait acheté pour lui, pour quand ça arriverait.
Ce n'était pas la seule chose qui avait changé au cours des derniers mois, ça non… Et l’autre truc…c'était bien pire.
Ses seins avaient doublé de volume... Mais ça contrairement au choc qu'avait provoqué l'arrivé soudaine de ses menstruations, ça avait commencé doucement. Chaque jour, il voyait son corps lui échapper un peu plus, chaque changement le confrontant à une vérité qu'il voulait fuir, mais qui s'imposait avec cruauté.
Refusant d'accepter cette injuste réalité, il s'était contenté de porter des vêtements larges, cachant les courbes croissantes de son corps.
Mais évidemment un jour ça n'avait plus suffit... Et à partir de là chaque instant avait été peur et souffrance.
Peur de recevoir une remarque, peur d'être moqué ou regardé bizarrement, et souffrance... souffrance de voir son corps lui échapper, se transformer en quelque chose d'inconnu, souffrance d'être victime d'une injustice de la vie.
Ce mal être, il ne pouvait ni l'expliquer, ni le montrer... on ne le comprendrait pas, on feindrait la compassion alors qu'au fond leurs pensées sont ailleurs. Alors il se tait. C'est mieux ainsi, c'est mieux pour tout le monde.
Ce silence jour après jour enfermait le jeune homme dans un tourbillon de pensées noirs, qui le tuaient à petits feux. Mais tous étaient trop préoccupés par leurs petits nombrils pour le remarquer. Le jeune homme était seul.
Chaque soir, de ses yeux s'écoulaient rivières, fleuves et océans, effondré dans son lit, épuisé, las de la vie il finissait par sombrer dans un sommeil, pour se réveiller le lendemain, se rappeler de la dure réalité, apporter son masque à son visage et le placer pour ne plus le retirer.
Et là, c’était la première fois depuis de nombreux mois que le jeune homme se retrouvait au milieu d’autant de monde. Et ce qui devait arriver, arriva.
C’était la fin de l’année scolaire, mi-juin, les parents de Charlie organisèrent une grande fête à cette occasion.
Toute la famille du jeune homme ainsi que les amis et connaissances des parents étaient invités, ses parents avaient loué une grande salle et tout préparé pour que la soirée se passe de la meilleure des manières.
Vers huit heure les invités avaient commencé à affluer, tout comme l’angoisse grandissante en Charlie.
Il avait passé toute la soirée à veiller le regard que les autres portait sur lui.
Le début de soirée s’était globalement bien passé.
Après le manger, Charlie et ses cousins et amis venus pour l’occasion décidèrent de jouer à un jeu, un simple et basique jeu de carte.
David, le cousin de Charlie était arrivé à ce moment-là de la soirée. Arrivé en retard à cause d’un train bloqué, ou un tout autre problème quelconque.
Machinalement le garçon était passé faire la bise à son cousin. Et lorsqu’il s’était approché, son regard avait glissé sur la poitrine de Charlie.
Un sourire niais est alors apparu sur sa grosse face boutonneuse, et il a dit ce qu’il ne fallait pas dire.
-Waw tu deviens une femme !
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