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3 - Charles de Beauvière, voyageur optimiste (2/2)

Le noble carra ses frêles épaules, dans l'espoir de paraître assuré. La gorge nouée, il déglutit péniblement, et attendit, le souffle coupé, la réaction de son père. Les yeux bruns de Jean de Beauvière se rétrécirent à cette annonce. Avec une lenteur délibérée, il finit de mâcher son morceau de volaille, puis posa délicatement ses couverts en argent sur le bord de son assiette. La tension était à son comble. Personne n'osait émettre le moindre son, les jumelles elles-mêmes, d'habitude intarissables, gardaient le silence.

— Vraiment ? Et qu'avez-vous donc décidé ? fit le père, détachant chaque syllabe.

Sa figure était assurément soupçonneuse. Il guettait une entourloupe de son fils cadet. Charles ne pouvait avoir accédé à sa demande, cela serait trop simple. Mais... mais peut-être que sa menace avait fait son effet, et que le jeune homme avait enfin entendu raison ? Jean de Beauvière l'espérait sincèrement.

— Je vais partir à Paris, débita Charles d'une traite.

Il sentait un fin filet de sueur dévaler le long de sa nuque. Il n'osa toutefois l'essuyer de son mouchoir brodé, tant il craignait perdre la face devant son père. Son cœur battait la chamade, tant et si bien qu'il crut l'espace d'un instant qu'il allait s'échapper de son corps. Si cela continuait, il allait défaillir.

— Pour quoi faire ?

Jean de Beauvière n'avait pas manifesté la moindre réaction à cette nouvelle, hormis le haussement involontaire de son sourcil broussailleux droit. Au contraire, des exclamations abasourdies s'étaient échappées des deux fillettes âgées de huit ans. Un regard impérieux de leur père les réduisit instantanément au silence.

— Vous m'avez reproché mon comportement puéril. En me rendant à Paris, je pourrais suivre un apprentissage, gagner ma vie... Je deviendrai indépendant. Et je compte me marier, bien entendu, explicita-t-il d'un ton qu'il espérait dégagé.

Ce n'était bien sûr qu'une partie de la vérité, mais qu'importe, son père n'avait pas besoin de connaître toutes les modalités de son entreprise. Charles se surprit à prier pour que Jean de Beauvière n'émette pas d'objection.

— Si cela est ton souhait, déclara ce dernier.

Sans plus attendre, son père se remit à manger, se servant une généreuse portion de tarte qui venait de faire son apparition. Charles ne savait quoi penser. La tempête avait été évitée. Mais une réaction aussi... calme était suspecte. Enfin, peut-être avait-il jugé son père trop hâtivement ? La pression se relâchait enfin, il s'autorisa même un soupir de soulagement.

— Vraiment ? Je vous remercie !

— Charles. Ne vous réjouissez pas trop vite. Certes, vous pouvez vous rendre à Paris. Mais que cela soit clair, vous devrez suivre un apprentissage. Et surtout, vous serez indépendant, avec tout ce que cela implique. Dans ma grande magnanimité, je vous octroie deux cents livres*, le temps que vous puissiez subvenir à vos besoins. Mais n'espérez pas d'autres rentes. Enfin, et c'est la plus grande de mes conditions : vous avez six mois. Si parvenu à ce délai vous n'êtes pas marié et établi dignement, je vous envoie de facto dans un régiment d'infanterie. Est-ce compris ?

Charles acquiesça et le souper reprit son cours, ainsi que les conversations, qui furent animées. Sans prêter attention aux questions et cris d'excitation, le jeune homme songeait aux conditions posées. Six mois seraient largement suffisants pour parvenir à ses fins. Quoique, il aurait probablement besoin de quatre ou cinq mois pour organiser un mariage digne de ce nom... Les sourcils froncés, il réfléchissait déjà à la logistique de sa future union.

______

Charles s'affaira à l'organisation de son voyage dès le lendemain. Sous les yeux effarés de la maisonnée, il courait à droite, à gauche, lançant des ordres à tout va, avant de revenir sur ses pas et ses demandes. Il faisait ses malles avec enthousiasme, sélectionnant les atours qu'il souhaitait emmener, puis indécis, il ressortait ses vêtements, et pestait contre la petite taille des valises qui froissait ses habits. Le jeune homme était tiraillé par des choix cornéliens. Son père avait été catégorique : il ne pouvait emporter plus de deux bagages, faute de place dans la voiture. Il devait conserver seulement le « strict minimum ».

Malheureusement, ce concept lui était totalement étranger... Pardi, toutes ses affaires étaient essentielles ! Comment renoncer à l'une de ses vestes à brocart ? Chacune d'elles était unique, possédait ses propres motifs, ses couleurs, une coupe spécifique... Comment abandonner ses rubans satinés, ses poudres blanches, ses perruques à rouleaux ? Il ne pouvait renier son élégance coutumière, voyons !

Des amas de tissus trônaient ici et là. Sur le parquet de sa chambre était répandu son nécessaire de toilette, et autres coquetteries délaissées. Malgré son nombre exorbitant de tenues diverses et variées, le jeune homme s'écriait régulièrement qu'il n'avait rien à se mettre, et qu'il ne pouvait se rendre à la capitale ainsi. Les domestiques regardaient la scène, ahuris face au chaos provoqué par Charles.

Le coquet pouvait néanmoins compter sur l'aide d'Eugénie, la petite bonne, qui subissait avec flegme ses sautes d'humeur. D'excellent caractère, elle se pliait à la moindre de ses exigences. Ses jeunes sœurs avaient également tenté de lui venir en aide, mais leurs glapissements de ravissement l'horripilaient, et à bout de nerfs, il les avait priées de s'escamper au plus vite. Leurs rires cristallins résonnaient encore dans la chambre alors qu'elles s'enfuyaient, dévalant les escaliers en braillant.
Pour se donner du courage, Charles se servit un verre de brandy, et après avoir admiré la douce couleur ambrée du liquide, il l'avala cul-sec. L'alcool lui brûla la gorge, et le voyageur fut pris d'une quinte de toux tonitruante. Ainsi revigoré, il était disposé à se remettre à sa tâche.

Finalement, ce fut au terme de trois jours de réflexion, forts en déchirements et en véritables drames - il dut abandonner son cinquième chapeau tricorne -, que le jeune homme boucla ses deux malles en cuir pleines à craquer. L'aide des deux valets fut requise afin de transporter les bagages au coche, tant ils étaient lourds.

Les valises désormais chargées, Charles, campé devant la voiture, était prêt à partir. Il devait s'avouer une certaine appréhension à cette idée. Il avait festoyé la veille dans sa taverne préférée, auprès de sa joyeuse petite troupe de gai-lurons, pour célébrer dignement son départ. Un verre perpétuellement à la main, ils s'étaient remémorés ensemble le bon vieux temps, se gaussant les uns des autres avec bienveillance, à coup d'anecdotes et de souvenirs embarrassants. Édouard avait pris sa revanche, contant inlassablement le rejet que Charles avait subi par la belle demoiselle avec moult gestes. Il imitait particulièrement bien le mésaise de l'éconduit, et les rires furent nombreux à l'écoute de la mésaventure. Puis, l'alcool contribuant probablement, chacun avait versé sa petite larmichette, même Gérald, le colosse impassible du groupe.

Charles eut un pincement au cœur. Ses amis allaient lui manquer. Il ne profiterait plus de leurs bons mots, plaisanteries et escapades.
Fébrile, le jeune homme balaya du regard la petite assemblée venue assister à son départ, à la recherche de ses acolytes de toujours. Ses yeux perçants repérèrent aisément la haute stature de Gérald Montferry, adossée sans manière au tronc d'un vieux chêne, à l'ombre. À ses côtés se tenait, droit comme un piquet, Louis de Hautfort, tandis que le frère de ce dernier faisait de l'œil à la petite bonne des Beauvière, qui rougissait sous l'intensité de son regard. Bien évidemment, Édouard de Montueil était lui aussi présent. Remarquant le regard quelque peu désemparé de Charles, il lui décrocha un sourire rassurant.

Tranquillisé par ce simple geste, le voyageur se détendit, et ses jambes cessèrent leurs soubresauts inélégants. Il redressa fièrement les épaules et son visage se fendit d'un sourire confiant. La moitié du village, essentiellement des paysans bouche-bée face à la voiture, s'était réunie pour le voir, il se devait d'être à son avantage.

Son père perça la piétaille, et s'approcha de lui, le pas lourd. La face rougeaude à cause de la chaleur étouffante - il n'y avait pas un brin de vent -, il s'essuyait le front régulièrement, soufflant tel un bœuf. Jean de Beauvière se posta face à lui, les yeux rivés dans les siens, et lui remit solennellement une petite bourse bien remplie. Aucune parole ne fut échangée ; Charles remercia d'un signe de tête, son père lui administra une tape maladroite sur l'épaule. Leurs adieux se limitèrent à ces simples gestes.

Quelques sanglots retentirent en ce beau jour d'été. Les jumelles reniflaient bruyamment, tentant tant bien que mal de ravaler les perles d'eau qui menaçaient de dévaler leurs joues. Submergées par l'émotion, elles finirent par se ruer vers lui, encerclant sa taille de leurs bras frêles. Charles sourit. Leur chevelure brune se teintait d'or sous les rayons du soleil matinal, vêtues de jolies robes crème, elles ressemblaient à deux adorables poupées. Elles aussi, elles allaient lui manquer.

Le cocher commençait à s'impatienter. À regret, le jeune homme se détacha des fillettes.

— Je dois y aller, souffla-t-il.

— Tu nous écriras, hein ?

— Bien sûr, tous les jours.

— Tu dois promettre ! s'écrièrent-elles en chœur, les yeux embués.

— Euh, disons une fois par semaine. Je vous le promets.

Un soupir attendri traversa les spectateurs. Charles songea qu'utiliser ses petites-sœurs serait un moyen fort pratique pour approcher des belles. Enfin, il était temps d'y aller. « Adieu ! » s'écria-t-il dans un élan dramatique, déclenchant quelques rires et secouements de tête. Charles de Beauvière ne changerait donc jamais.

Maladroitement, il grimpa dans le coche, puis marqua un temps d'arrêt devant la présence de cinq autres personnes. Les sourcils froncés, il se demanda s'il ne s'était pas trompé de voiture. Réflexion stupide, c'était la seule à des lieues à la ronde. Son joli visage se tordit d'une grimace, qu'il s'efforça de masquer. Son père avait accepté de régler le trajet, il ne pouvait décemment jouer la fine bouche. Charles se laissa tomber sur le banc d'osier, à bonne distance des autres passagers.

À peine était-il assis, que le cocher lança l'attelage de quatre chevaux à vive allure. Le voyageur dut s'accrocher précipitamment à la banquette afin de ne pas s'écraser contre les panneaux de bois. Une vieille bourgeoise lui lança une œillade profondément moqueuse. Charles sentit ses joues s'empourprer, et se consacra à l'étude du paysage.

Le petit château des Beauvière s'éloignait. L'assemblée venue pour son départ rapetissait à vue d'œil, elle ne fut bientôt que des points noirs indistincts. L'illustre bâtisse elle-même, avec ses hautes fenêtres, ses murs de pierres albâtres et son toit d'ardoises, disparaissait au lointain. La voiture quitta bientôt le parc parfaitement entretenu du domaine. Charles était désormais en terrain inconnu.

Le voyage était long, très long. Le jeune homme se barbifiait. La première heure passa relativement vite. Les vallons aux herbes folles, les grandes étendues brûlées par le soleil, les bosquets verdoyants ou encore les quelques hameaux qu'ils traversèrent, offraient un certain divertissement. Non pas que Charles n'avait jamais vu la campagne ardennaise, mais il s'émerveillait de la célérité avec laquelle le coche parcourait ces vallées.

Malheureusement, le trajet ne se comptait pas en heures, mais bel et bien en journées. L'aristocrate se lassa rapidement de ces scènes enherbées, qui se ressemblaient toutes. L'excitation initiale laissa place à une certaine langueur. Il aurait affectionné pouvoir sommeiller quelques heures, mais les violents cahots du coche l'empêchaient de fermer l'œil.
Ah, les cahots. Il avait déjà entendu quelques itinérants maugréer contre le manque de confort des coches, et enfant il en gardait un souvenir très désagréable. Mais ni les dires, ni ses propres souvenances ne l'avaient préparé à tant de secousses.

Bousculé, ballotté, brusqué, il manquait à chaque instant d'être expulsé de la banquette.

Remué et rudoyé, sa tête heurtait régulièrement la carcasse de bois.

Malmené, il n'avait qu'un seul desiderata : que cela cesse.

Las, ce n'était que le début. Pour ne rien arranger, le contenu de son estomac semblait vouloir reprendre sa liberté. Les cahotements, alliés à la promiscuité avec les autres passagers, lui retournaient le cœur. L'air lui paraissait irrespirable, malgré le souffle permis par la voiture à demi ouverte.
Avec empressement, il colla son mouchoir contre sa bouche.

Charles sentait la bile brûlante et acide remonter le long de sa gorge. La bouche pâteuse, il serrait les lèvres avec vigueur, obstruant la sortie de son petit-déjeuner. Il regrettait amèrement d'avoir mangé tant de brioches.
Au terme d'une lutte sans merci, l'infortuné malade dut se résoudre à arrêter la voiture. Il jaillit hors de son siège, et titubant, il s'éloigna de quelques pas avant de restituer son déjeuner, sous les exclamations dégoutées de ses compagnons de voyage.

Il passa la suite du trajet à ressasser à quel point il haïssait les voyages, les coches, les routes terreuses cabossées...

Après quatre jours de torture, le coche parvint enfin à destination.
Ah, Paris... Charles dévorait des yeux les rues sinueuses, la foule qui se pressait, chacun vaquant à ses occupations, les jurons et exclamations en tout genre qui ponctuaient le joyeux brouhaha.
Il était enfin à la capitale !
Le voyageur sauta hors de la voiture, et inspira une grande goulée d'air avant de plisser le nez. L'air était délétère. Les détritus gisaient au beau milieu des voies, dégageant de terribles odeurs de moisissures ou de viande avariée.
Pour la énième fois, le jeune homme porta son mouchoir devant sa bouche, dans l'espoir de filtrer les effluves nauséabonds.

S'il vivait à Paris, il devrait se faire à cette pestilence. Un petit rire s'échappa de ses lèvres. Il ne comptait pas vivre au sein de la populace. Charles logerait à Versailles, et rien de moins !
Enthousiaste, il récupéra ses malles, vacillant sous leur poids, et intercepta sans trop de mal un carabas*.

La voiture surchargée prit quatre heures et demie avant d'arriver à la célèbre ville de Versailles. Charles était excité à l'idée de découvrir le château, qu'on disait somptueux. Depuis sa construction sous Louis le Quatorzième, les travaux s'étaient multipliés, Versailles atteignait des sommets de majestuosité. Un château à l'image du monarque du Royaume de France.
Le jeune homme se demanda quel dîner était prévu le soir. Il espérait que ce serait bon, il n'avait pas pu avaler quoi que ce soit depuis quatre jours. Rêvant de tourtes et de douceurs, il ne vit pas le temps passer.

Parvenu à bon port, le provincial gagna la grande grille du parc de Versailles. Ébahi, il laissa courir son regard sur les mosaïques d'arbustes et de fleurs, aux formes géométriques. La pelouse était verdoyante, sans comparaison avec le domaine des Beauvière à l'herbe jaunie. Charles secoua la tête. Il devait se concentrer pour faire bonne impression, il aurait le temps de visiter en détail l'illustre demeure plus tard.

Guilleret d'être en un tel lieu, il s'approcha du poste de garde où étaient postés quatre hommes vigoureux dans la force de l'âge, vêtus d'un uniforme de belle facture qui leur seyait à merveille. Armé de son plus beau sourire, Charles s'adressa à eux.

— Bien le bonjour, mes braves. L'après-midi est splendide, n'est-ce pas ?

Personne ne répondit à cette tentative de discussion, c'est à peine s'ils notèrent sa présence. De toute évidence, ce n'était pas des bavards. Mieux valait être direct, et point s'embarrasser de joutes verbales.
Par ailleurs, le ciel grondait au lointain, la question n'était pas des plus pertinentes. Charles se racla la gorge.

— Hum, pardonnez-moi, mais pourriez-vous m'ouvrir la porte, je vous prie ?

Le plus âgé des gardes leva ses yeux clairs vers lui et haussa un sourcil circoncept.

— Quel est votre nom, Monsieur ?

— Charles de Beauvière.

L'aîné fit un signe de tête à son camarade, qui prit un lourd registre entre ses mains calleuses et se mit à le paginer.
Charles se balançait d'une jambe à l'autre, mal à l'aise. Pourquoi ne pouvait-il pas rentrer ?
Au bout de plusieurs minutes, qui lui parurent être des heures, l'homme au registre se dirigea vers lui.

— Beauvière, vous avez dit ? Navré, mais vous ne figurez point sur le registre. Vous n'êtes donc pas habilité à pénétrer dans la Cour. Passez votre chemin, ce n'est pas un endroit pour vous, fit-il avec mépris, détaillant la mise du voyageur.

Le provincial ne sut que faire face à un tel refus. Mais quelle était donc cette fable de registre ?
Il craignait de s'être couvert de ridicule, dans sa naïveté. Cela commençait à constituer une habitude, d'ailleurs.

La tête basse, à court de mots et dissuadé par les pistolets à silex accrochés à leur ceinture, il n'eut d'autres choix que de rebrousser chemin.

Il ne savait plus quoi faire, sa stratégie - si on pouvait parler de stratégie - était réduite à néant par ce simple refus.

La pluie commençait à tomber. Ce fut d'abord un simple crachin, qui se transforma rapidement en une pluie diluvienne. Le ciel orageux était sous l'emprise de Jupiter, quelques éclairs zébraient l'empyrée de leur lumière aveuglante. L'eau frappait le sol avec fracas, des ruisseaux se formaient, dévalant le long des rues dans un torrent de boue. Les passants s'empressèrent de se mettre à l'abri, les lavandières tenaient leurs jupes, se pressant autant que leur accoutrement le permettait, tandis que les manouvriers galopaient. Quelques instants plus tard, les rues étaient pratiquement désertes. 

C'est ainsi que Charles de Beauvière, voyageur un peu trop optimiste, se trouva seul et démuni au beau milieu de la cité du roi, sans même un toit où loger. Et pour ne rien arranger, sa perruque poudrée, qui avait coûté une petite fortune, était complètement trempée.

•••

*deux-cents livres : juste pour donner un ordre d'idée, cela équivaut à presque un an de salaire pour un ouvrier moyen. Cela correspondrait aujourd'hui à plus de 3000 €.

*carabas : voiture publique faisant plusieurs aller-retours entre Paris et Versailles (distance de 4 lieues) au XVIIIe siècle.

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