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《 You lived a life before me 》
Dos à toi, un air renfrogné trône sur mon visage.
Tu ne peux rien faire pour moi, je suis ennuyé.
Je sais que tu n'y es pour rien ; tu as tourné la page.
Mais cette image reste gravée dans mon esprit contrarié.
Tu te sens coupable alors que tu as juste subis.
Je culpabilise de te voir souffrir de cette distance.
On est si loin en étant si proche, à attendre l'accalmie.
J'esquisse le premier pas, réduisant à néant cette ambiance.
Mon coeur s'est brisé en milles morceaux à cette vue.
Tu n'as rien fait, tu n'es pas fautif ; mon esprit est juste beaucoup trop possessif.
Te voir avec elle m'a blessé : je devrais lui en vouloir à elle,
Mais parfois, j'ai juste peur que tu me laisses, m'abandonne à mon propre sort.
《 Felix, c'est pas ce que tu crois, je peux tout t'expliquer ! 》
Tu m'as supplié. Je voyais sur ton visage que tu t'en voulais pour quelque chose que tu n'avais pourtant pas enclenché.
《 Ah oui ? Qu'est-ce que je crois à ton avis ? 》
J'étais aveuglé par les larmes, la colère et la vision faussée de cette scène. Incapable, de voir les choses en face.
《 Écoute-moi, s'il te plaît, c'est un malentendu. 》
Tu avais tendu ta main vers moi, attrapé mon poignet.
《 T'écouter me dire que c'était une erreur ? Que tu n'aurais jamais du essayer avec moi ? 》
J'avais dégagé ta poigne, je n'entendais même plus.
《 Dis pas ça, tu sais très bien que je... 》
Ta voix s'est faite plus faible. Tu n'arrivais pas à le dire, alors tu m'as pris dans tes bras.
《 Que tu, quoi ? 》
Mes joues rouges par les larmes me brûlaient. J'essayais de me dégager mais j'étais bloqué.
《 Felix, c'est pas le moment, je veux pas le dire comme ça. 》
Mes genoux avaient cédé, tu m'avais rattrapé.
《 J'ai peur... 》
Tu nous avais laissé glisser au sol. Tu étais là pour essuyer mes larmes alors que je t'en voulais encore.
Je m'étais endormi, épuisé par toutes ces émotions fortes. J'avais peur que tu ne veuilles plus de moi. J'avais peur de n'être qu'un cobaye, de n'être là que pour te convaincre que tu n'aimais pas les hommes.
A présent, l'un contre l'autre, sans se faire face. L'ambiance est pesante et pourtant je sais que c'est de ma faute, que je me suis emporté.
Alors silencieusement, je glisse mes bras sous les tiens et t'enlaces le plus fort que je peux. Tu ne pouvais pas savoir que cette ex allait tenter de te récupérer. J'aurais dû te laisser t'expliquer. Après tout, je n'ai jamais été le seul. Tu as eu une vie avant moi.
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