Chapitre 2.2
Qu'est-ce qui se passe ? Je ne devrais pas pleurer pour ce genre de chose. Pourquoi est-ce que ça m'atteint autant ? Allez Camille, ressaisis toi. Ce n'est rien.
J'ai sortie un mouchoir de la poche arrière de mon jean, puis je me suis mouchée bruyamment. Ensuite, j'ai essuyé mes larmes.
Quand j'ai redressé la tête quelqu'un se tenait là. Il me disait quelque chose. Mais oui ! Il trainait avec Elona ! Il me semble qu'il s'appelle Sullivan.
Je me suis rapidement redressée, puis je me suis mise debout. J'étais prête à partir. Je mis mes mains dans les poches et partit d'un pas rapide la tête baissée.
J'entendais des pas derrière moi. Qu'est-ce qu'il me voulait celui-là ? Se moquer de moi ? Vite il faut que j'accélère le pas. Trop tard. Je sent qu'il est tout proche. En effet, il m'agrippe l'épaule. Je pousse un petit cri de peur et me retourne.
- Si c'est pour me dire que je suis une personne fragile et... commençais-je, prise de colère.
- Et oh ! Calme-toi ma jolie ! Tu as oublié ton sac de course c'est tout ! se braqua t'il à son tour.
Je me sentis rougir. J'étais ridicule. Je tend la main pour le récupérer. Nos mains s'effleurent et je sens mes joues s'empourprer à nouveau.
- Merci, finis-je par répondre à voix basse.
Il me regarda droit dans les yeux puis esquissa un sourire satirique. Puis, il partit d'un rire franc et joyeux. Comme s'il venait de voir quelque chose de très très drôle ou d'entendre une bonne blague. Malheureusement, c'était moi la bonne blague.
Puis il fit demi-tour, toujours en rigolant. Il ne se retourna pas.
Pendant ce temps là, moi j'étais restée plantée là à l'admirer tandis qu'il s'éloignait.
Il avait une démarche assurée. Ses cheveux était brun clair, presque châtain. Il était plutôt grand et musclé. Il me dépassait au moins d'une tête. Je pense que ses yeux étaient marron mais je ne m'en souviens plus très bien.
Je suis sortis de mon hébètement et j'ai fais demi-tour pour retourner chez ma grand-mère. Tout le long du trajet mon esprit été ailleurs. Je voulais savoir pourquoi il riait. Était-ce à cause de moi ? Certainement mais je voulais en avoir la certitude. Le " ma jolie " résonnait dans ma tête, ça faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas fait de compliment. Mais je suppose que c'est un mot qui fait une partie intégrante de son vocabulaire et que toute les filles y ont droit.
Je sais que je ne devrais pas être aussi contente de cette entrevue mais je ne peux m'empêcher de penser que quelque chose de bien vient de m'arriver.
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