Elle me bouscule pour passer. Elle était en train de me fuir. Je lui saisit le poignet.

- Tu n'iras nul part !

Elle me foudroya du regard. Ensuite elle vit Wiska et un joli sourire se dessina sur son visage. Elle s'approcha d'elle et la chienne eu l'air de la connaître depuis toujours.
Elona me fixa :

- Merci beaucoup de l'avoir apporté ! Elle me manquait tellement !

J'avais envie de lui répondre que ce n'était pas pour elle et que je n'avais pas spécialement l'intention de lui faire plaisir mais je me retint. Ce n'est pas le moment de créer des problèmes.

Nous sommes tout les trois assis sur un fauteuil. J'ai l'impression que personne n'ose dire quelque chose. C'est assez dérangeant mais finalement Camille se lance.

- Gab et moi on a beaucoup discuté en ton absence, tu sais Elo, ta famille est adorable, ton frère est charmant, tes parents tellement attentionné, et j'ai même réussi à me faire quelques amis au lycée, bon il est vrai que j'ai jeté tes grosses baskets et je me suis refait une garde-robe ! Forcément ça aide ! Bref, ce n'est pas le sujet. En fait...

- En fait, ce que Camille essais de te dire c'est que nous nous sommes mi d'accord, ça nous arrangent tout les deux si on ne procède pas à l'échange inverse. Elle préfère rester toi, et pour moi disons que j'aurais mon augmentation comme prévue ! dit-il gêné mais sûr de lui.

J'avais envie de vomir, ou alors même de les frapper. Je ne comprend pas ! Malgré tout Elona veut rester Camille, sa vie n'était pas toute rose mais elle avait beaucoup de gens sur qui compter. Ils ne pouvaient pas faire ça. Mon plan pour faire pression ne tenait plus la route et de toute façon je n'avais plus du tout la force de me battre. C'était trop compliqué pour moi. Je n'avais plus d'endroit où dormir, les parents de Maxim ne m'accepterais pas indéfiniment. Je me sens tellement abandonnée.

- Vous ne pouvez pas faire ça... c'est impossible ! Je ne veux pas de cette vie ! hurlai-je exaspérée.

Cette fois-ci je ne pus retenir mes larmes. Je me sentais puéril et ridicule de pleurer devant mes deux ennemis jurés. Ils en ont rien à faire du malheur des autres.

- Vous ne pouvez pas, dis-je entre deux hoquets.

Ils me regardaient avec pitié mais je savais qu'ils ne changeraient pas d'avis.

- En fait j'ai eu une idée, déclara Camille.

Je la regarde avec espoir.

- Si ta famille te manque, je pourrais te faire passer pour une amie, tu pourrais passer des week-ends avec nous, et les voir plus souvent...

Je la regardais incrédule, son idée est pitoyable, ça me ferais beaucoup trop de mal de voir l'image de la famille et que moi j'en suis exclue. Je trouve cette idée sadique. Elle cache sa méchanceté en essayant de se donner bonne conscience.

S'en est trop pour moi et pour la deuxième fois en ce lieu, je me lève et claque la porte derrière moi. Wiska sur mes talons.

Bonjour à tous, voilà un autre petit chapitre, j'avoue que c'est un peu dur en ce moment je suis plus vraiment inspiré, je sais pas du tout comment l'histoire va se finir ahah ! Si vous avez des idées ou des suppositions n'hésitez pas :)