- C'est un nouveau concept en Angleterre, on part tout les six avec Angel, Sullivan, Mathieu et Nico. Et en gros chaque soir on change d'endroit, et l'aventure se poursuit soit dans des bars ou des clubs, ce genre de chose... Tu as des trous de mémoire ou quoi ? me questionne Maxim.

- Non, je... je n'y pensais plus c'est tout.

- Comment tu as pu oublier ça ? C'est l'événement de l'année !! hurle-t-elle.

Et à nouveau je me sens seul, je me rend compte que je ne connais pas tout ça. Faire la fête, je ne sais pas ce que c'est. Alors allez dans des bars ou des clubs j'en serais incapable mais je décide de ne rien dire pour le moment. D'ici là j'aurais certainement retrouvée ma vraie identité ! D'ailleurs il faut vraiment que je retourne voir ce type. Je dois lui mettre la pression, lui montrer que je suis prête à tout pour redevenir moi même, que je ne veux pas de cette vie de nomade. Et que si il le faut je contacterai son supérieur, puisqu'il lui fait si peur.

Je ne fais plus attention à ce que Maxim raconte vers la fin de la soirée, je pense à ma famille qui me manque terriblement. Je ne sais pas si je dois me résigner à vivre dans le corps d'une autre ou si un espoir peut subsister. Au bout d'un certain moment elle se rend enfin compte que je n'ai plus vraiment envie de discuter et me souhaite une bonne nuit.
Par la suite je m'endors rapidement, une boule à la gorge. Je ne veux pas pleurer je suis plus forte que ça.

Il est deux heures du matin et il est impossible pour moi de me rendormir. Je tourne dans tout les sens. Pas moyen. Je me lève discrètement et enfile un sweat vert avec un jean déchiré. J'enfile les converses que je portait aujourd'hui. Et me voici dans la rue. Déterminée à ne pas me laisser abattre. Je me rend chez ce débile qui m'a donné rendez-vous hier. Mais avant j'ai besoin de prendre une précaution. Je déteste les chiens mais je décide d'aller chercher Wiska, le chien d'Elona, enfin mon chien.

J'entre discrètement dans la cour, espérant ne pas réveiller cet horrible grassouillet endormi devant la télé. Je contourne la maison et vois un chien accroché à une laisse trop courte pour lui. Un élan de compassion me traverse la poitrine et automatiquement ce chien m'est moins désagréable que les autres. J'ai l'impression que l'on vit la même histoire. Elle est là attachée à une vie qu'elle ne veut pas.

Quand elle me voit elle se met à japper. J'émets un mouvement de recule mais je comprend très vite que si je veux sortir d'ici vivante il faut que je la fasse taire. Je m'approche d'elle doucement et elle se tait pour remuer la queue. Je suis contente et quand je m'approche je n'ai pas peur de la caresser. Elle me lèche la main. Elle me remercie de la délivrer je suppose.

À suivre...

Bon cette fois-ci nous avons réellement atteint les 1k et les 400 votes, je suis vraiment trop contente ! Merci à vous :*