Chapitre 11.1
Je n'aurais jamais dû venir à ce rendez-vous ! Et puis comment ça ce fait qu'il n'appelle que moi et pas Camille en même temps ? Euh non Camille c'est moi ! Je perd la tête j'en peux plus de toute ces histoires ! J'ai envie de retourner lui dire à quel point il est puéril et nombriliste ! Il a seulement peut d'être réprimandé par ces chefs alors que moi, j'ai changé de corps, de vie ! Et il veut que je prenne le temps de rédiger une lettre ! Ce mec est dingue !
Je ne sais même pas où je vais, je déambule. Par chance Jo n'était pas resté devant la porte de l'immeuble. Sinon je n'aurais pas pu le supporter. Je n'en reviens toujours pas du fait qu'il m'est mit une claque.
Bien décidée à continuer la journée pourri que j'avais commencé je me suis dirigée vers un arrêt de bus qui pourrait me ramener chez moi. Enfin chez Elona. Après tout ce que j'avais endurée ce matin, j'étais prête à affronter un père un peu trop penché vers la bouteille.
Le bus arrive et je prend une place debout car il n'y en a plus assise. Le bus démarre et tout d'un coup je me sens observée. Je regarde autour de moi mais pourtant personne ne me porte attention. Je ressens toujours un regard dérangeant sur moi mais je tente réellement de faire l'impasse.
Je descend à l'adresse enregistrée dans mon téléphone qui indique la maison. Je descend devant une petite maison sans aucun charme. Je suis étonnée. Moi qui pensait qu'elle était blindé au as me voilà déçue. Sa maison est encore plus petite que la mienne. Je n'en reviens pas j'ai dû me tromper d'adresse. Mais pourtant la boîte au lettre indique le prénom d'Elona ainsi que celui de son père. C'est à ce moment que je comprend que c'est grâce à son frère qu'elle peut s'acheter autant de vêtement, de sac à main, de maquillage et qu'elle a toujours le dernier smartphone. Je suppose qu'Elona n'avait qu'une envie : fuir, partir de cet endroit. Je comprend mieux pourquoi la femme de Carl m'a fait comprendre qu'elle en avait marre de mon omniprésence. Si en plus Carl m'offrait autant de chose.
Je pousse le portail qui grince à cet effet. Je m'apprête à frapper à la porte quand mon portable se met à sonner. C'est Jo. J'ignore l'appel. En revanche j'ai un autre message de Sullivan qui veut absolument que l'on fasse " l'échange comme il dit ", sauf que moi je n'ai pas de marchandise. Pourtant je lui donne rendez-vous une heure plus tard et je fais exprès de lui donner dans la petite ruelle où nous nous étions croisés quand j'étais encore moi, Camille.
Cette fois-ci je n'ai plus rien pour me défiler. Je pousse la porte qui est ouverte. Je découvre un intérieur vieillot et qui pue le renfermé et la cigarette. Une nausée m'envahit. Je commence à déambuler pour trouver des toilettes et quand je les trouves enfin, je relâche tout dans les toilettes. Je cherche ensuite la cuisine pour boire un verre d'eau, au passage j'ouvre toute les fenêtres que je croise. J'essaie ensuite de trouver le fameux " papa " et je le trouve avachit sur le canapé. C'est un gros lard puant, une barbe mal rasée, un teeshirt troué avec des cheveux gras. Un tas de canette et de paquet de chips s'entasse autour de lui. À ce moment je sais que je ne pourrais plus jamais remettre les pieds ici.
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Je vous annonce aussi que je pars en vacance pendant une semaine donc je continuerai de publier mais pas tout les jours, je pense que ce sera un jour sur deux ! Bises
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