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CHAPITRE DOUZE  ᵎᵎ ❞
〔 ⩇⩇  :    › Dead stars.  ❳
"It's astronomy, we're two worlds apart„

24 juin2020, 08h23
Appartement Minho.

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Les mains crispées sur son téléphone, Jisung fixait les chiffres sur l'écran numérique, la boule au ventre. Allez vas-y, appelle. Il se répétait cette phrase encore et encore, le bouton vert le narguant presque alors qu'il se sentait impuissant devant sa propre lâcheté. Les mots qui pourraient sortir du combiné le tétanisaient de peur, il redoutait que ce qu'il craignait le plus arrive, que enfin son meilleur ami se décide à le lâcher, à l'abandonner.

Ce matin, il avait enfin décidé de parler à Changbin pour plusieurs raisons. Déjà, il était trop embarrassé pour rester dans le même appartement que Minho encore longtemps, sans compter qu'il ne pouvait pas vivre ici indéfiniment, Minho était très gentil mais il ne voulait pas abuser de sa bonté non plus. Et la dernière raison, la plus importante, il voulait essayer de se reprendre en main, au moins un minimum, vivre une vie plus simple. Ce ne sera pas facile, rien ne l'était de toute façon mais il allait y aller petit à petit et la première chose à faire, c'était de régler ses différends avec Changbin. Et pas seulement ceux d'il y a quelques jours mais bien ce qui avait déclenché sa routine autodestructrice, il y a dix mois. Il avait évité cette conversation depuis bien trop longtemps maintenant mais il devait l'avoir, il n'allait pas pouvoir remettre la tâche à plus tard indéfiniment. Donc, s'il devait l'avoir, il préférerait que ce soit de son propre chef.

Alors malgré le nœud dans son estomac et la peur qui pesait sur ses épaules, il pressa le bouton d'appel. Le bip régulier résonna dans l'appartement, une fois, deux fois. Quelque chose en Jisung espérait que Changbin ne décroche pas, pour avoir une énième excuse pour délayer cette conversation qui malgré son importance était terrifiante pour lui. Trois fois et puis...

« Jisung ? »

Le concerné déglutit, le souffle plus court. Il mordilla sa lèvre, le regard sur le comptoir, son doigt dessinant des formes imaginaires sur celui-ci. Entendre sa voix avait suffit à le paralyser d'anxiété, sa nuque humide de sueur et ses mains moites sur son front alors qu'il cherchait ses mots.

« Allo ? Si c'est une blague c'est vraiment pas-

— C'est pas..une blague, promis, finit-il enfin par débiter, Je...Je voulais m'excuser et...

— Au téléphone ? Silence, Jisung pinça les lèvres et Changbin soupira, Viens directement, je préfère qu'on en parle face à face.

— Ok...J'arrive alors. »

Et il raccrocha. Jisung se sentait un peu bête, il n'allait pas le cacher mais au moins ils allaient pouvoir parler dans les meilleures conditions possibles. Enfin, pas vraiment pour lui étant donné que la distance que lui permettait l'appel téléphonique l'arrangeait un peu mais Changbin n'avait pas tort. Une excuse en face à face était bien mieux.

Dans un soupir il se leva et se prépara pour aller retrouver Changbin. Il entra dans la chambre sur la pointe des pieds, Minho toujours profondément assoupi dans le confort de ses draps. Dans le plus grand silence, il prit son sac et le reste de ses affaires qui traînaient un peu partout espérant de tout son cœur pour que la Belle au bois dormant à quelques mètres de lui ne se réveille pas de sitôt car, en termes de conversation qu'il ne voulait pas avoir, celle de Minho après cette soirée des plus...spéciale, était sûrement en première place. Rien que de repenser à sa proximité, ses mots et les conséquences que ceux-ci pourraient avoir, il frôlait déjà la crise cardiaque. Sauf que l'univers ne semblait pas être de son côté ces temps-ci donc forcément, à la seconde où il s'apprêtait à sortir de la chambre, le froissement des draps lui parvint, bien vite suivi par une voix qu'il ne connaissait que trop bien.

« Tu vas où ? Demanda un Minho à moitié endormi.

— Euh...Parler avec Changbin j'ai...Je me suis enfin décidé à le faire donc..

— Oh, ok.., il se redressa, frottant ses yeux, Tu veux que je t'emmène ?

— Non ! Jisung se rendit compte de la soudaineté à laquelle il avait répondu et se racla la gorge,

»

Un silence s'installa où Minho analysa Jisung, les yeux plissés, sûrement confus par son attitude étrange.

« Comme tu veux, il soupira et se leva avant de s'approcher de lui non sans causer un mouvement de recul de la part de Jisung, Ça va ? T'as l'air...bizarre.

— Moi ? Il rit nerveusement, Ça va, je pète la forme, je...Ouais de fou. Rien à signaler, un nouveau rire nerveux, ce qui ne fit que rendre Minho plus dubitatif.

— Mh. Tu mens très mal, je te l'ai déjà dit ? Il ricana doucement avant de passer sa main dans ses cheveux, Du coup tu vas retourner chez toi j'imagine ?

— Sûrement, si tout se passe bien, j'espère.

— Ça va bien se passer, il lui sourit, et si ça se passe mal ma porte est toujours ouverte, tu le sais, sa main avait migré vers sa joue qui se mit immédiatement à chauffer.

— B-bien sûr, il s'éloigna rapidement, rouge comme une tomate bien mûre, Je devrais y aller.

— Ok, tu me diras comment ça s'est passé. »

Jisung hocha la tête, passant brièvement sa main sur sa joue, toujours un peu gêné de la proximité avec le plus vieux. Étant donné son attitude, il ne devait pas se souvenir d'hier soir ou en tout cas, il faisait semblant de ne plus s'en souvenir. Dans tous les cas, les doutes de Jisung s'étaient concrétisés ; ces mots prononcés hier soir n'étaient bien que de la poudre aux yeux. Dire qu'il était déçu serait un vulgaire euphémisme, Jisung avait espéré que cette nuit mènerait à plus que des paroles imbibées de cocktail et des pensées volatiles. Mais l'univers et toutes les forces qui régnaient sur cette Terre semblaient s'être alliés pour s'assurer de son malheur. Peut-être un peu dramatique mais c'était bien le sentiment qui logeait au fond de son cœur.

Cependant l'heure n'était pas au morfondement. Il fit un dernier au revoir à Minho après avoir refusé pour la énième fois que celui-ci ne l'emmène en voiture puis partit de l'appartement puis de l'immeuble. À l'arrêt de bus, bien sûr son esprit n'avait pas fini de nourrir ses pensées négatives. Son amitié avec Changbin, bien que forte, n'était pas indestructible pour autant, rien ne l'était et il en était plus que conscient. Mais ce dont il était surtout conscient, c'était de sa propre attitude envers son ami ces derniers mois et que celui-ci veuille arrêter toute amitié après ça ne le surprendrait pas. Autant dire que le trajet en bus ne fut pas plus joyeux et optimiste, en même temps il n'avait pas énormément de raison de l'être. Mais avec cette conversation, Jisung n'espérait rien tout simplement parce que le but n'était pas de redorer son image auprès de Changbin mais simplement de vider son cœur et de permettre à son ami de faire de même.

Vingt minutes étaient passées et il s'était enfin retrouvé en face de l'immeuble qu'il évitait depuis bien trop longtemps maintenant. Quelques étages et de grandes respirations plus tard, il toqua à la porte, et malgré ses coups fébriles, Changbin les avait bien entendus et lui ouvrit la seconde plus tard. Ils se sont regardés dans le blanc des yeux pendant un moment, comme s'ils venaient de se rencontrer pour la première fois, aucun n'était enchanté d'avoir cette conversation.

D'une faible voix, Changbin indiqua à Jisung d'entrer, ce qu'il fit promptement. Il laissa son regard scanner l'appartement comme s'il y entrait pour la première fois, et sans surprise, rien n'avait changé. Il ne savait pas pourquoi mais dans un sens, ça l'avait rassuré, enfin ce n'était que superficiel, mais ça lui suffisait. Il s'assit sur le canapé, et Changbin lui proposa de boire quelque chose qu'il refusa poliment. Sa gorge était tellement serrée qu'il ne pensait pas pouvoir avaler quoique ce soit. Quand le noiraud revint, un verre d'eau à la main, le silence s'installa Changbin dans l'attente de Jisung et Jisung dans l'attente que ses mots viennent à lui. Toute la matinée il avait préparé ces fameux mots, tout ce qu'il aurait dû dire depuis bien longtemps mais maintenant qu'il se trouvait devant le fait accompli, ses lèvres s'étaient scellées.

Il ouvrit la bouche et la referma, comme une carpe tournant dans son bocal sans but, Changbin soupira et il put sentir son ventre se contracter. Le visage de Changbin était fermé, des émotions mixtes pouvaient se lire dans ses yeux mais Jisung n'en avait décelé qu'une seule ; l'agacement, la colère même. Ce simple constat ne fit que rendre le dialogue plus compliqué et ses épaules se retractèrent, les yeux brouillés d'eau.

« En fait je voulais te faire venir parce que c'est moi qui devrait m'excuser, Changbin avait pris la parole et Jisung se redressa, la bouche semi-ouverte.

— Hein ? Qu- Non, non c'est moi qui suis fautif ici. J'ai abusé de ta patience et j'ai pris mes problèmes comme une excuse pour négliger notre amitié, tu n'as aucune raison de t'excuser.

— On sait très bien tous les deux que c'est faux ...Certes tu m'as blessé mais moi aussi et ce n'est pas juste que tu sois le seul à porter cette responsabilité. »

Jisung s'enfonça un peu plus dans le fond du fauteuil, les yeux fermés. Il savait que ce sujet allait arriver sur le tapis, il ne s'attendait simplement pas à ce que ce soit Changbin qui ramène le sujet sur la table. Ce dont il parlait, c'était bien de ce fameux événement qui s'était passé dix mois auparavant, avant qu'il ne découvre l'hôtel Levanter, l'été dernier.

Les chaleurs estivales et la déprime déjà omniprésente de l'ancien roux faisait qu'il avait enchaîné les distractions, et par distractions il voulait dire des amours de vacances éphémères et sans importance. Jisung avait toujours eu cette mauvaise habitude de coucher avec un peu tout le monde seulement à l'époque, c'était moins fréquent, bien plus modéré. À ce moment-là, lui et Changbin étaient plus proches que jamais, ils avaient tous les deux validé leur année et fêtait cette réussite sans retenue. Changbin lui avait présenté un de ses amis dont le nom importait peu, surtout avec un aussi beau visage. Cet ami et Jisung se sont rapprochés entre les flirts et l'alcool qui coulait à flot durant ces périodes de vacances et bientôt, ils n'étaient plus seulement amis.

Cette relation était cependant secrète, Changbin n'étant pas au courant de l'orientation de Jisung. Changbin était adorable et il l'aimait de tout son cœur mais parfois, il avait une vision un peu conservatrice des choses alors Jisung n'avait fait que de délayer l'annonce encore et encore.

Mais malgré cette petite condition, Jisung avait apprécié cette petite amourette. Rien d'incroyable mais juste assez pour faire oublier à Jisung ses problèmes, les démons qui le rongeaient de l'intérieur. Il ne dirait pas qu'il était amoureux mais il se sentait bien avec lui, c'était un gentil garçon, beau et intelligent avec un beau futur devant lui, rien d'alarmant à signaler. Alors quand il lui avait demandé une vidéo un peu spéciale, Jisung, même si d'abord réticent, n'avait pas mis longtemps à céder. Comme mentionné plus tôt, c'était un bon garçon, vraiment, Jisung y croyait. Il y croyait tellement mais cela avait sûrement été la pire idée qu'il n'ai jamais eu.

Un soir, lui, Changbin et tout leur groupe d'amis, enfin plutôt celui de Changbin, s'étaient rendus chez lui pour une soirée film. Sa maison d'été avait l'avantage d'avoir une salle cinéma avec un grand écran plat. Parfait pour l'occasion. Une fois installé, son nouveau petit copain et d'autres de ses amis avait insisté pour mettre le film lui-même. Bien sûr, Jisung avait trouvé ça bizarre mais les hommes étaient bizarres alors il s'était simplement dit qu'il comptait sûrement mettre une vidéo débile pour amuser la galerie, rien de bien sérieux. Alors il l'avait laissé faire et il l'avait regretté la seconde d'après.

Ce n'était pas une stupide vidéo d'animaux bizarres ou de bébé qui tombe non, même si Jisung aurait aimé que ça soit le cas c'était bien sa vidéo qui était en train de jouer sur un énorme écran plat. Au moment où il s'en était rendu compte, le temps s'était arrêté. Le sang se stoppa dans ses veines, le souffle coupé, totalement figé. Les rires stridents de son futur ex et ses amis, et l'intense humiliation n'était rien à côté de l'expression de Changbin. Du pur dégoût, du dédain se reflétait dans ses pupilles qui résidait auparavant tellement de tendresse pour son ami. La seconde d'après, Jisung s'était levé, arracha tous les câbles, des larmes de rage sur ses joues et ne s'était pas gêné pour exploser l'ordinateur sur le sol. Et c'est là qu'ils avaient arrêté de rire. Son ex s'était avancé vers lui et le poussa, lui hurlant qu'il était taré et qu'il prenait la situation avec bien trop de sérieux. Jisung l'avait poussé en retour, et criant plus fort, à deux doigts de jeter quoique ce soit qu'il pourrait trouver dans sa tronche.

« C'est pas de ma faute si t'es juste une petite chienne en chaleur en manque d'attention. » C'était ce qu'il lui avait lâché, mot pour mot. Jisung s'était stoppé, tellement choqué qu'il ne savait pas quoi rétorquer mais surtout, il n'avait aucun argument. Ce qu'il disait ce n'était pas entièrement faux. Il s'était tourné vers Changbin qui ne le regardait même pas, faisait le sourd. Son meilleur ami n'avait même pas essayé de le défendre, pas une seule fois. Le monde s'effritait autour de lui et en plein mois d'août il n'avait jamais eu aussi froid. Tellement de rage, de tristesse, de déception tiraillaient chaque parcelle de son corps, aucun mot n'avait traversé sa trachée. Il leva la main, pour le frapper, faire quelque-chose, sauver le peu d'honneur qu'il avait encore mais il n'en fit rien. Tout ce qu'il réussit à dire ce fut un « Allez tous vous faire foutre » marmonné entre ses dents avant de partir, les sentiments en vrac.

Après ce désastre, il avait essayé de contacter Changbin durant la semaine qui a suivi sans succès. Et lorsqu'il était enfin revenu à lui, il lui avait fait des excuses bancales saupoudrées d'une légère homophobie banalisée mais Jisung les avait acceptées. Est-ce qu'il lui avait pardonné ce qu'il avait fait subir ? Absolument pas, il ne l'avait jamais fait. Cependant, Jisung ne pouvait simplement pas se permettre de perdre Changbin. Car il était la dernière personne qui lui restait, la seule à qui il accordait toute sa confiance et son amour. Il avait besoin de lui. Sauf que toute cette rage s'était internalisée, devenue fermentée, amère, remplie de regrets et de larmes de minuit et cela avait résulté en des disputes fréquentes, des tensions et des conflits là où il ne devrait pas en avoir.

Changbin s'était nettement amélioré en ce qui concerne l'ouverture d'esprit et toutes les choses qui font de lui aujourd'hui une personne formidable et bien meilleure qu'il y a quelques mois, pourtant quand Jisung le regardait il ne voyait que ce dégoût et lâcheté de cette fameuse soirée d'été.

« Changbin, c'était pas de ta faute...., essaya de rassurer Jisung, tentant d'ignorer la vérité, son véritable avis sur la question.

— Jisung c'est bon, plus besoin de faire semblant, il soupira, les lèvres pressées entre elles, Je suis vraiment désolé pour mon comportement. J'aurais dû intervenir, dire quelque chose et même, j'aurais dû l'accepter pour qui tu es, parce que ça devrait pas avoir d'importance et...Je ne me pardonnerais jamais. Pour t'avoir laissé ce soir-là, pour t'avoir laissé tout court en fait. Et je pense que toi non plus.

— Qu'est-ce que tu veux dire...?

— Je pense qu'on ne peut plus être amis Jisung, le noiraud sentit son estomac atterrir son estomac, le cœur dans la gorge, Tu pourras pas me pardonner, je te connais. Je sais comment tu es et je sais que tu m'as jamais pardonné. »

Jisung ne dit rien parce que c'était vrai. La plaie était restée ouverte depuis trop longtemps et maintenant, la seule solution possible était l'amputation. Peu importe les points sutures, les anesthésies à coup de déni, il ne pouvait rien sauver.

« Donc...C'est vraiment fini ? Il n'avait même pas senti les larmes jusqu'à ce qu'il porte une main à sa joue. »

Changbin se leva et s'assit à côté de lui avant de l'embrasser entre ses bras, une main sur le sommet de sa tête, un autre sur son dos. Jisung le serra plus fort, le torrent qui s'abattait sur son visage maintenant plus fort. C'était la réalité, lui et Changbin s'étaient simplement trop éloignés. Il fût un temps où ils faisaient partie du même système solaire, autour de la même lune, du même soleil mais désormais ils n'étaient plus que deux galaxies totalement différentes. En y réfléchissant bien, son amitié avec lui était semblable à une étoile ; on ne s'apercevait qu'elle était morte que bien trop tard.

« Pas pour toujours. J'espère, il caressa ses cheveux, Si un jour j'arrive à me pardonner et que tu arrives à me pardonner, peut-être qu'on pourra revenir plus fort mais pour l'instant, c'est pas possible.

— Je suis désolé..., soupira Jisung, Je t'aime fort tu le sais ? Changbin ricana, presque de soulagement.

— Moi aussi. »

Jisung avait eu du mal à le lâcher mais lorsqu'il le fit , le noiraud s'était levé pour aller chercher ses valises dans sa chambre. Manifestement, son choix avait déjà été fait depuis un moment et peu importe l'issue de cette conversation, il doutait qu'il aurait pû l'empêcher de partir. Malgré à quel point son cœur était lourd, il l'avait accompagné jusqu'à la porte, faisant de son mieux pour ne pas fondre en larmes et le supplier de rester à ses côtés.

« Bon, je suppose que c'est là qu'on se quitte...

— Yep, Jisung regarda le sol sans fermer la porte pour autant.

— Hm...Juste, avec ce Minho, Jisung releva la tête immédiatement, ça a l'air d'être un bon gars. Je sais que tu dois sûrement te dire qu'il est trop bien pour toi mais c'est faux. Tu mérites le meilleur, vraiment, il sourit et fut bientôt emprisonné dans une nouvelle embrassade.

— Tu vas me manquer gros con, sa voix craqua à la fin, des larmes supplémentaires sur ses joues.

— Toi aussi p'tite tête. »

Ce n'est qu'après plusieurs minutes qu'il ferma la porte. Il était seul, pour de vrai cette fois. Sa plus grande peur venait de se réaliser et certes, il était triste mais pas dévasté. Ce qui était surprenant. Au contraire, il se sentait même bizarrement léger, libéré même. Il ne s'était jamais senti aussi apaisé et pourtant son meilleur ami et colocataire venait de partir peut-être pour toujours. Jisung sourit, fier de lui et de la façon dont il avait géré la situation. Alors il prit son téléphone, pressé de tout raconter à Minho lorsqu'il vit quelque chose qui lui vola toute satisfaction. En même temps, étant donné la période, il aurait dû s'en douter mais il ne pensait pas l'avoir si tôt.

Ses parents venaient de l'inviter à passer l'été dans sa maison familiale.

Bordel de merde.

un chapitre un peu triste, un peu amer et très transitif (encore)

je suis désolé pour l'absence, j'ai aucune excuse si ce n'est une flemme incommensurable TT

j'aimerais vraiment être + active avec vous et tout mais je suis vraiment nulle pour ça, je m'en excuse TT mais sachez que si vous voulez discuter d'écriture, mes ff, ou autre, mes dm sont grands ouverts !!

bref voilà, c'est tout, je vous dit à bientôt (je sais pas vraiment quand étant donné que j'aimerais écrire encore un ou deux chapitres de rab en plus donc ça dépendra-) ah et, il est possible que peut-être je sorte encore un os, pour la St Valentin cette fois, eh oui, un minsung pour changer donc garder un œil ouvert hihi, bisouuuuuu