17. Spread my wings.
— CHAPITRE DIX-SEPT ᵎᵎ ❞
〔 ⩇⩇ : › Heart to heart. ❳
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1 juillet 2020, 12h34
Yeongsu
Libéré. Pour une fois, Jisung pouvait résumer ce qu'il ressentait en un seul, simple mot ; libéré. La fenêtre ouverte, la mer à l'horizon, la brise marine dans ses cheveux, la main de Minho sur la sienne, Jisung n'avait jamais pu penser pouvoir un jour ressentir une telle plénitude. Il exagérait à peine. Rien que vivre au-delà de vingt ans tenait du miracle. Toute sa vie il l'avait passé à se demander ce qu'il n'allait pas chez lui, pourquoi il se sentait si mal tout le temps, à chercher à tout prix à plaire à ses parents et à toutes les personnes qui croisaient son chemin par la même occasion. Vu qu'il n'avait connu que la souffrance, l'abandon, il pensait que c'était tout ce qu'il méritait et tout ce qu'il n'aurait jamais. Il se revoyait il y a quelques mois et c'était presque irréel le progrès qu'il avait fait en si peu de temps.
Certes, il avait encore beaucoup de travail à faire sur lui-même et autour de lui, et honnêtement, il pense qu'il n'aura jamais fini d'essayer d'être une meilleure personne mais ça n'effaçait pas la nette amélioration. Rien que la simple pensée qu'il n'aura plus jamais à s'inquiéter de ses parents, aux vacances d'été qui auparavant rimait avec une souffrance continue était jouissif, libérateur. C'était un énorme poids de moins dans sa vie. Ne plus avoir besoin d'aller à l'hôtel aussi. Ne plus se réveiller avec cet horrible sentiment dans le creux de son ventre, cette honte qui ne faisait qu'empirer son estime de soi déjà bien assez endommagé.
Et surtout, il avait enfin réussi à s'ouvrir à quelqu'un. À être assez à l'aise pour pouvoir dire ce qu'il lui peser sur le cœur, savoir que s'il sentait mal il avait au moins une personne. Encore une fois, il lui restait un long chemin encore à faire, il lui restait toujours de mauvaises habitudes, comme s'empêcher de pleurer ou de s'isoler au moindre inconvénient mais Minho était pour sûr la personne avec laquelle il a été le plus vulnérable avec peut-être Changbin, et encore. Dire que Minho n'avait pas été un facteur crucial dans son bonheur serait un affreux mensonge. Bien sûr, tout c'était surtout grâce à lui-même, Minho ne l'avait forcé à rien après tout mais sans lui il ne pense qu'il serait là où il en est aujourd'hui. Pour la première fois de sa vie, Jisung n'avait pas l'impression d'avoir une tempête dans le cœur.
« Tu veux aller où ? »
Si loin dans ses pensées, Jisung sursauta en entendant les paroles de Minho. C'est vrai qu'ils étaient partis de manière très soudaine, sans même prendre le temps de réfléchir à où allaient-ils dormir ce soir.
« Je sais pas...C'est beau ici mais je pense pas être à l'aise à l'idée de rester. Mais en même temps tu as pris des congés juste pour ces vacances alors...
— On peut aller à Busan, c'est pas très loin et y a la mer. Après les options sont assez limitées.
— Vrai. Busan c'est bien, et puis j'ai encore la carte de mes parents donc autant qu'ils servent à quelque chose pour une fois, ils me doivent bien ça.
— Direction Busan alors ! Mais avant j'aimerais aller manger, je vais mourir de faim.
— Oh oui pitié, j'osais pas demander mais je crève la dalle. »
Minho pouffa et se gara devant le premier restaurant un peu appétissant qui attira son attention. Des fruits de mer, Jisung n'allait pas se plaindre, bien au contraire. Les bords de mer avaient tendance à attiser son appétit pour le poisson et autres animaux de mer. En entrant, les tables étaient presque vides, seulement occupé par quelques habitués d'un certain âge et la gérante sembla plus que ravi de voir de nouvelles têtes entrer dans son enseigne. Elle les fit s'asseoir à la meilleure table et s'empressa de prendre leurs commandes avant de repartir, le pas guilleret. Les deux jeunes garçons ricanèrent doucement devant son enthousiasme et Minho avait attrapé sa main sous la table avant de commencer à parler.
« Donc pour résumer le plan on va à Busan, on trouve un petit hôtel sympa pas trop cher et on verra sur place le reste.
– Ça me va très bien, Jisung sourit, ça fait une éternité que j'ai pas passé des vacances aussi sereines.
– Et moi ça fait une éternité que j'ai pas passé de vacances tout court, ricana t-il. »
Jisung rit doucement, serrant doucement sa main, regardant Minho et il avait l'impression que chaque fois qu'il posait ses yeux sur lui c'était une nouvelle raison de l'aimer. Il ne pouvait pas le répéter assez à quel point il était comblé de bonheur d'avoir la possibilité de passer sa vie à ses côtés. Est-ce que la peur qu'il le laisse un jour derrière lui avait disparu ? Bien sûr que non, elle était toujours là comme un rapace au-dessus de sa branche, attendant le moindre moment de faiblesse pour frapper, la moindre fissure dans la sécurité que Minho avait passé tant de temps à construire. La seule chose qui avait changé était que maintenant Jisung était prêt à affronter cette peur, à la regarder dans les yeux et ne pas détourner le regard. Ne pas fuir comme il l'avait fait tant de fois, non cette fois, cette fois il allait faire les choses bien.
Dans la fougue du moment, il se pencha vers lui, pour l'embrasser encore une fois, il avait l'impression que ça faisait une éternité depuis qu'il n'avait pas senti ses lèvres contre les siennes mais avant même qu'il puisse se frôler, la gérante déposa leurs plats sur la table. Elle leur adressa un regard que Minho et Jisung ne connaissait que trop bien et répartis dans l'arrière-boutique. C'était la douche froide, un rappel que ses parents n'étaient pas les seuls à ne pas vraiment approuver « son chemin de vie », qu'il y avait un monde en dehors de celui qu'il partageait avec Minho qui les voulait morts.
« Hé, on s'en fout. »
Comme d'habitude, il semblerait que Minho avait lu dans les pensées de Jisung. Contrairement à lui, son aîné ne semblait pas du tout affecté, ses mains gantées déjà en train de décortiquer une pince de crabe. Mais Jisung n'était pas si convaincu. Il haussa les épaules et Minho lâcha sa nourriture, enleva ses gants et avant même que Jisung puisse se rendre compte de quoique ce soit Minho l'embrassa. Sa main dans sa nuque, son pouce caressant doucement sa mâchoire alors que ses lèvres fondaient lentement contre les siennes. Toutes les inquiétudes de Jisung s'évaporèrent comme des pissenlits au moindre soupçon de brise, ses yeux s'étaient fermés par réflexe, appréciant grandement ce baiser. Après quelques secondes, Minho se rassit comme si de rien n'était, laissant Jisung bouche bée et les joues embrasées, absolument pas habitué à de l'affection aussi publique.
« Si je veux t'embrasser, pourquoi je le ferais pas ? J'ai envie je le fais, voilà, à n'en déplaise à certains, il jeta un regard insistant à la gérante qui les épiait depuis tout à l'heure et celle-ci dévia vite le regard, On fait rien de mal.
– Ouais...T'as raison. Mais imagine un jour on se fait refuser d'aller quelque part ou pire tabasser. J'aimerai dire qu'on est un couple comme les autres mais c'est faux.
– On est un couple ? Sourit Minho, les joues rougissantes.
– Change pas le sujet ! S'exclama Jisung, lui aussi prenant des couleurs.
– Je sais, désolé, j'aime juste l'idée qu'on soit un couple, Minho rit candidement, replaçant quelques mèches rebelles, Mais bref, ça dépend la situation, bien sûr. Mais là on est dans un restaurant de fruit de mer perdu au milieu de nulle part avec que nous et une mamie homophobe, on risque rien à part quelques regards.
– Et t'as pas peur de ces regards... ?
– Pourquoi j'en aurais peur ? Ce sont juste ça, des regards. Venant d'homophobes en plus, ils pourraient pas avoir moins de valeur. Ce que je ressens pour toi est bien plus fort que ça. »
Un sourire se posa sur ses lèvres, Minho avait raison, sur toute la ligne. Le regard de ces personnes importait peu quand ils s'aimaient, pourquoi devraient-ils leur prêter ne serait-ce qu'un peu de son attention ? Minho lui sourit à son tour avant de sacrer sa main d'un baiser, comme un dernier rappel qu'ils n'allaient pas s'arrêter de vivre pour une petite vieille qui refusait d'avancer avec son temps.
Le reste du repas, Jisung était bien plus tranquille, les doigts de Minho caressant son avant-bras faisant du monde autour d'eux un peu plus calme. Une fois bien rassasiés, ils quittèrent le restaurant non sans Minho qui ne manqua pas d'adresser à la gérante son regard le plus glacial avant de se diriger vers la voiture. Jisung ricana légèrement, surtout quand Minho avait commencé à ruminer dans sa barbe une fois à l'intérieur du véhicule, comme quoi on était au 21eme siècle et que c'était fou que des personnes comme ça existe encore. Le blond ne pouvait s'empêcher de constater à quel point Minho était mignon lorsqu'il était contrarié. Il faisait une petite moue, ses lèvres ressortant, ses sourcils froncés tandis qu'il monologuait avec lui-même. Quand il eut fini, il reprit aussitôt, se plaignant des moqueries de son prétendu bien-aimé. À ce stade Jisung avait mal au ventre et devait prendre des pauses pour reprendre son souffle.
« Je vais t'abandonner sur le bas-côté.
– Mais t'es trop meugnon quand tu t'énerves, dis Jisung comme s'il parlait à un gamin de trois ans.
– Han Jisung je te jure que-
– Que quoi ? T'es trop choupi chou pour faire quoique ce soit. »
Minho ne répondit rien, l'air boudeur tandis que Jisung reprenait ses moqueries de plus belle malgré les menaces du plus vieux. Quelque chose que Jisung avait appris durant cette mini querelle était que Minho était très très têtu et que peu importe les efforts de Jisung pour l'apaiser, il demeurait silencieux, le regard fixé sur la route. Jisung avait beau d'excuser, Minho ne démordait pas. Même si cette dispute n'avait rien de sérieux si on en jugeait par les sourires que Minho essayait avec bien du mal de dissimuler, jeu ou pas, il ne cédait pas. Alors au bout de quelques minutes, Jisung s'était fatigué de flatter son aîné et s'endormit vite, le front collé à la vitre du véhicule.
Il fût réveillé par des caresses sur sa joue puis le doux visage de Minho qui lui dit qu'ils étaient enfin arrivés. Jisung sourit et s'étira et apparemment, Minho avait enfin abandonné sa bouderie. Il suivit Minho jusqu'à l'intérieur de l'hôtel dans lequel ils s'étaient garés. Jisung était en quelque sorte devenu expert en hôtel et il pouvait voir que celui-ci était très très cher, le genre d'hôtel réservé pour les célébrités et les politiques. Il tenta de dissuader Minho, le convaincre de prendre un hôtel un peu plus modeste mais avant même qu'il puisse prononcer un seul mot, il parlait déjà avec le réceptionniste. Il signa un ou deux papiers et il se retourna vers lui avec une carte et un grand sourire. Ce n'est qu'une fois dans l'ascenseur que Jisung pût en placer une.
« Minho, c'est combien cet hôtel ?
– T'inquiètes pas je gère.
– Minho ! T'aurais dû me dire j'aurais pu- »
Minho l'embrassait déjà, toujours avec ce sourire malicieux et quand ils rompirent le baiser, le cœur de Jisung battait bien trop fort dans sa poitrine pour réfléchir à quoique ce soit. Minho réalisait de plus en plus le pouvoir qu'il avait sur lui et Jisung n'arrivait pas à savoir si c'était incroyablement attractif ou terriblement agaçant. Sachant que c'était un discours de sourd, Jisung n'essaya même pas de reprendre la conversation, se contentant de la main de Minho dans la sienne et de profiter du moment présent.
Arriver à la chambre, Minho passa la carte dans le boîtier et quand il ouvrit la porte, Jisung ne pouvait pas en croire ses mirettes. Le lit qui pouvait sûrement accueillir au moins six personnes prenait à peine tout l'espace, reposant sur un tapis de velours élégamment placé sur le sol marbré, étincelant. Un écran plat occupait la moitié du mur en face du lit, avec en dessous, un canapé rempli de coussins encadré de deux énormes enceintes. La décoration était minimaliste, blanche et dorée, quelques pointes de verdures apportées par les bonsaïs posés ici et là, des tableaux contemporains accrochés un peu partout. Un rêve éveillé.
« J'ai l'impression de m'être couchée sur un nuage, Soupira Jisung alors qu'il se laissait engloutir par le matelas du lit.
– Et les gens disent que l'argent ne fait pas le bonheur, Minho le rejoignit bien vite, lui aussi épuisé par toutes ses heures derrière le volant. »
Dans un mouvement, Jisung le ramena contre lui, avant de poser sa joue contre ses omoplates, sa main sur son cœur trépidant. Minho sourit et se blottit un peu plus conte lui pendant que Jisung jouait avec ses cheveux. Ses paupières devenaient lourdes, ses pensées lointaines et avant même qu'il ne s'en rende compte, il était assoupi profondément entre ses bras. Jisung n'avait pas arrêté ses papouilles pour autant, appréciant la souplesse de ses mèches et l'odeur estivale de son après-shampoing. Peu importe à quel point ses lèvres fondront sur les siennes, que ses doigts se lient aux siens ou que ses yeux se poseront sur lui, Jisung n'arrivait pas à croire que là, entre ses bras résidait l'une des personnes qui lui étaient la plus chère, celui pour qui son cœur était prêt à exploser dans des confettis multicolores, celui avec qui il se sentait en sécurité, en paix, chez lui. Là, assoupi, le souffle lent et l'air si innocent résidait son monde, son microcosme. À tout moment, il s'attendait à refermer ses bras sur lui-même, qu'il n'y ait plus personne pour lui susurrer des bonjours dès qu'il ouvrait les yeux mais non, Minho restait là, il était resté.
Après quelques heures, Jisung dut cependant le lâcher, son ventre criant famine. Sans se gêner, il commanda tous les plats du room service qui lui faisait envie et alors qu'il était à son troisième plat de pâtes à la truffe, Minho finit enfin par sortir de sa sieste qui s'apparentait plus à un coma et se frotta les yeux comme une petite loutre sortant de l'eau.
« Désolé j'ai pas pu m'en empêcher, ricana Jisung en le voyant zieuter curieusement l'accumulation de vaisselle dans la chambre, je t'ai gardé ta partie préférée, dit-il en sortant une pince de crabe de sous une des cloches et la tendit à Minho.
– Merci, sa voix était encore rauque de sommeil et il se leva pour rejoindre Jisung dans son petit festin, ses yeux encore petits. »
Ils mangèrent tranquillement, sans aucune parole, trouvant leur confort dans le silence qui planait dans la pièce. Jisung se sentait d'habitude gêné dans ce genre de situation mais avec Minho jamais. C'était toujours d'un confort qu'il n'avait jamais ressenti autre part qu'avec lui. Ils savouraient leurs repas, Minho s'interrompant parfois pour embrasser Jisung, faisant le plus jeune ricaner à chaque fois, les joues rosies. Il ne savait pas s'il s'habituera un jour à recevoir autant d'amour.
Une fois terminés, ils renvoyèrent toutes la vaisselle sale en cuisine et s'étaient préparés pour aller se coucher. Après une bonne douche et un brossage de dents bien mérité, ils s'étaient vite lovés sous les couvertures en satin et le matelas à mémoire de forme –non sans que Minho fourre une petite poignée d'échantillons gratuits ou du moins presque gratuit dans sa valise. Ils eurent un rapide débat sur les implications morales de cette action qui se conclut bien vite en baisers de la part de Minho, à court d'arguments. Jisung ricana, et essaya tant bien que mal de continuer à essayer de convaincre son copain que voler était mal il était bien faible lorsque ses lèvres rencontraient celles de son amant. Son esprit se vidait, tout devenait flou, entouré d'un épais brouillard rose et niais, le monde s'effaçait et ses morales peu importe qu'elles soient n'avaient plus aucune importance.
Bien vite, Jisung passa de défendeur des moeurs à complice, fondant sous Minho et ses baisers criminels. Jisung avait du mal à se détacher du brun, chaque respiration suivant une nouvelle étreinte de leurs lèvres, une nouvelle explosion au creux dans son ventre et Minho n'en démordait pas non plus. Leurs mains se baladaient, exploraient, rien qui se détachait de l'ordinaire, puis il sentit des lèvres sur son cou descendre lentement sur ses clavicules et pendant un moment il sentit son cœur s'arrêter. Un flash, d'une soirée qu'il pensait loin derrière lui et il se figea, tout s'arrêta, Minho de même. Il comprît presqu'immédiatement et pris son visage en coupe, le visage inquiet.
« Jisung tu...Tu pleures ? »
Le blond cligna des yeux et deux autres grosses gouttes dévalèrent ses joues. Il pleurait. Il ouvra la bouche, mais sa gorge s'était serrée, comme si sa trachée s'était rétrécie, et il sentait toujours ces lèvres sur son cou. Il pouvait sentir chaque détail de l'empreinte de ses lippes, chaque ride, chaque commissure, leur emplacement, la pression. Il était de retour dans la chambre 325 et tous les mauvais souvenirs que cela impliquait.
Minho le prit dans ses bras, et Jisung le serra plus près. Il n'était pas sûr que le brun comprît vraiment ce qu'il se passait, lui-même n'en était pas tout à fait conscient, comme si ce simple geste l'avait fait basculer dans une réalité parallèle où ce n'était plus Minho qui l'embrassait mais Jungwha.
« Je suis désolé, marmonna Jisung contre le coton de sa robe de chambre, et Minho fronça les sourcils.
– De quoi ?
– Je sais pas trop, dit-il, Je...Je suis désolé d'avoir ruiné l'ambiance.
– Tu n'as rien ruiné Jisung..., il lui caressa doucement les cheveux, Rien du tout. Au contraire.
– Je pensais que...que ça allait mieux. Après ce qu'il s'est passé avec... Jungwha. Mais je sais pas d'un coup..., sa voix se faisait de plus en plus tremblante.
– Tu n'as pas besoin de me le dire si tu n'es pas prêt. Et on a pas besoin de faire quoique ce soit si tu n'es pas prêt non plus. Juste, dis-moi ce que je peux faire pour te soulager, ne serait-ce qu'un peu. »
Jisung sourit, parce que mot après mot, il était de plus en plus convaincu de son choix d'avoir laissé Minho dans sa vie. Pris d'un élan d'affection, il posa un chaste baiser sur ses lèvres, avant de reposer sa tête sur son torse.
« Je veux juste rester comme ça un petit moment... »
Minho écouta et le garda près de lui, jouant avec les mèches de ses cheveux. Ils avaient parlé de tout ce qu'ils feraient durant les quelques jours de vacances qu'ils leur restaient, des bibliothèques et libraires que Jisung voulait visiter, des spécialités locales que Minho voulait essayer en passant par les musées, les magasins et bien évidement la mer. Après une vingtaine de minutes, la voix de Jisung se faisait de plus en plus molle jusqu'à s'effriter dans une respiration calme et régulière. Minho sourit et le rejoint bien vite dans son sommeil, sa main liée à la sienne.
Minho sera patient avec Jisung, c'était une promesse.
omg est-ce que je serais de retour après moins de trois mois ⁉️⁉️⁉️
eh oui vous ne rêvez pas 🤭
je viens de finir le chapitre 18 et j'ai entamé le dernier chapitre et puis après ce sera au tour de l'épilogue hihi
donc normalement, il devrait plus y avoir de grosses pauses comme ça
aussi je force avec ça je sais mais j'ai un insta @jeong1nnocence ou je suis assez active et où je poste des petites exclus donc si vous voulez me parler ou autre ce sera là bas 😋
bref je vous fais des bisous, love yall 💖
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