Chapitre 65
J'ai écouté beaucoup de musiques tristes pour écrire ce chapitre. J'espère qu'il sera à la hauteur de vos attentes. Je vous avoue que j'ai lâché une petite larme à un moment donc si vous voulez le lire en écoutant de la musique assez.. triste (?), peut-être que ce sera plus émouvant! Bonne lecture et n'oubliez pas de lire la note de la fin :)
-Si c'est une fille, nous devrons l'appeler Mélodie.
-Hum.. Non, je n'aime pas. Que penses-tu de Chloé?
-J'aime bien.
Elle a enfin réussi à trouver un prénom de bébé qui leur plait à tous les deux. En matière de goûts, ils sont totalement opposés. Le garçon est plus du genre à vouloir un prénom original, et elle un prénom "doux".
-Et si c'est un garçon?
Il pose sa main sous le menton de sa petite amie pour se soutenir. Ils sont allongés dans le lit, elle sur le dos, lui sur le ventre. Une de ses mains caresse son ventre , comme s'il pouvait toucher le bébé à travers sa peau. Il réfléchit et sourit encore plus qu'il y a deux minutes. Elle l'interroge du regard en fronçant les sourcils.
-Harry, junior! Harry Junior!
-Oh non!
La jeune fille, femme, balance le coussin dans la figure du bouclé. Il écarquille les yeux et roule au dessus d'elle en faisant attention à ne pas l'écraser. Il essaie de la protéger au maximum et essaie de tous les moyens possible d'éviter un contact brusque contre le ventre d'Abby. Il se maintient à l'aide de ses avants-bras placés de chaque côté de sa tête. Il pose ses lèvres sur le front de la brune avant de prononcer ces mots qui resteront gravés dans sa mémoire pour toujours:
-Vous êtes les plus belles choses qui me soit arrivée dans ma vie. Toi, dit-il en pointant sa copine du doigt, et toi. Réplique-t-il en pointant le ventre qui sera bientôt arrondi, normalement.
***
-Abby? Je suis rentrée!
Le jeune homme vient tout juste d'arriver. Sur le chemin du retour du travail, Harry s'est fait arrêté et a ramassé une amende. Le jeune homme roulait au dessus des limites de vitesses, car il était en retard. Après le boulot, il était parti faire quelque chose qu'il l'avait retardé. Quoi qu'il en soit, l'argent n'était pas un problème pour lui, et il s'en fichait d'avoir perdu quelques points. Il s'est juste dit qu'il ferait plus attention la prochaine fois.
-Harry! Je me suis inquiétée.
La jeune femme le serre dans ses bras et l'embrasse langoureusement.
-Regarde ce que j'ai ramené.
Harry lui tendit un sac en plastique rose. Elle l'ouvra et regarda ce qu'il y avait à l'intérieur. Elle en sorti un des morceaux de tissus violet. Après inspection, elle vu que c'était des t-shirts. Trois Tshirt de tailles extrêmement différentes. Deux sont de tailles humaines, et l'autre et de la taille d'un nourrissons.
-Qu'est ce que..
Elle prend les tshirts dans ses mains avant de lire ce qui est écrit: Papa sexy sur le plus grand, Maman sexy sur le tshirt plus petit, et bébé sexy sur le plus petit. Elle est obligée de porter sa main à sa bouche pour s'empêcher de crier de rire. Les larmes lui montent aux yeux tellement elle rie. Intérieurement, elle est émue. C'est une petite attention qui la touche beaucoup.
***
-Abby? Je sais que c'est un peu tôt pour ce sujet, mais j'aimerais te parler de quelque chose.
Le jeune homme était nerveux pendant que sa petite amie était en train de prendre un bain. Il se passait plusieurs fois la main dans les cheveux et se mordait la lèvre inférieure. Il admirait sa copine, il la trouvait parfaite.
-Je.. As-tu une idée à propos de parrain et de la marraine pour l'enfant? Je sais que c'est tôt, mais ça me tracasse car j'ai une idée mais je ne sais pas si tu vas être d'accord puis je ne veux pas imposer-
-Harry, calme toi. Elle lui sourit et il passe encore une fois la main dans ses cheveux; J'ai pensé à Louis pour le parrain. Et toi?
-J'avais pensé à Niall... C'est juste que.. Et bien, il n'a pas de famille, à part moi, et je ne veux pas qu'il se sente comme si je l'oubliai. Je pensais que lui demander d'être le parrain de notre enfant lui permettrai de lui construire une sorte de famille. Qu'est ce que tu en dit?
La jeune femme réfléchissait. Elle avait vraiment envie que Louis soit le parrain car elle pensait qu'il serrait génial pour le rôle. Drôle et génial, voilà ce qu'il était. C'était aussi la première personne à l'avoir soutenue quand elle avait apprit ça. Mais elle ne pouvait pas refuser la demande d'Harry. Même si Abby n'était pas proche de Niall comme son Harry l'était, elle avait acceptée. Le soir même, ils avaient invité Niall à dîner et lui avaient annoncer la nouvelle. Ce dernier avait pleuré, car pour la première fois de sa vie, il eut l'impression d'avoir une famille.
***
Alors que le jeune femme dormait, lui, ne pouvait pas fermer l'oeil. Pourquoi? Il ne le savait pas. Tout ce qu'il pouvait dire, c'est que des images d'enfants occupaient ses pensaient. Il imaginait un enfant d'à peine 3 ans, courir et rire dans le salon. Puis, l'image d'un enfant de 6 ans jouant au football dans le jardin avec lui parcourait son esprit. Il commencé à imaginer ce que sa vie aller devenir avec un enfant. Cela ne faisait qu'un mois et demie, mais il était impatient d'être papa. Ce bébé représente tout sa vie à présent, comme la jeune fille couchée à côté de lui.
***
Point de vue d'Harry:
Je ne pouvais pas m'arrêter de penser à tous ces souvenirs pendant que je roulais au dessus de la limite de vitesse autorisée. Je traverser les villes, les villages à toute allure. Mon but était d'arriver le plus rapidement possible à l'hôpital.
Quand j'y arrive enfin, je gare ma voiture à la première place que je trouve et cours à l'entrée du bâtiment. Dès que les portes coulissantes de s'ouvrent et que je pénètre à l'intérieur de la pièce, j'aperçois ma mère. Elle ne sourit pas et à l'air vidée de gênée.
-Où est-elle?
Je crois que j'ai parlé un peu trop fort car plusieurs personnes me regardent fixement.
-Avec un médecin. Ils l'ont prit en charge dès que je l'ai amené ici.
Quand j'ai reçu l'appel de ma mère, je n'ai d'abord pas compris ce qu'il se passait. Tout s'est emmêlé dans ma tête. J'avais juste compris que ma mère avait trouvé Abby près des escaliers en train de pleurer et du sang partout.
Un homme barbu avec des lunettes entre dans la pièce.
-Vous êtes monsieur Styles?
-Oui, oui, c'est moi. Comment va-t-elle?
-Veuillez me suivre je vous prie.
J'hoche la tête pendant qu'il se tourne pour marcher. tant pis, je le suis.
Nous entrons dans une petite pièce où un lit d'examen trône au milieu de la pièce. Il y a un bureau et c'est là que je la vois. Elle ne lève pas la tête quand j'entre. Elle ne me regarde même pas. Elle est assise, les mains regroupées en un petit poing sur ses genoux. Elle porte mon t-shirt, celui avec des mains dessinées, c'est son préféré. Ses cheveux sont fouillis et je vois les larmes qui ne cessent de couler sur son visage. Ça me déchire le cœur. Je m'accroupis devant elle et prend ses mains dans les miennes.
-Je suis là Abby, tout va s'arranger.
Elle pleure encore plus. Elle ne me regarde pas. Elle secoue lentement la tête de gauche à droite comme si elle voulait me dire non.
Le docteur s'assoit derrière son bureau et je prend place sur un fauteuil et le rapproche d'Abby. Je prend sa main gauche la serre fort dans les miennes.
-Ce que je vais vous expliquer ne va pas être facile à entendre, je m'en excuse d'avance. La fausse couche est due à votre chute dans les escaliers, mademoiselle Payne. Le choque a provoqué un décollement du placenta et c'est ce qui a donc engendré la fausse couche puisque le bébé ne pouvait plus être alimenté en oxygène.
Fausse couche. Abby a fait une fausse couche. Cette phrase se répète sans arrêt dans ma tête. Le bébé, notre bébé est mort. Abby ne va pas devenir maman, et je ne vais pas devenir papa.
-Je suis vraiment désolé. C'est très fréquent de faire une fausse couche pendant les trois premiers mois, mais c'est la chute qui a déclenché la votre. Donc je peux vous rassurer qu'il n'y a donc aucun problème au niveau de l'utérus.
Abby a perdu le bébé. Elle a perdu notre bébé parce qu'elle est tombée dans les escaliers. Je m'en veux tellement de ne pas avoir été là, avec elle pour la soutenir. Elle doit être traumatisée. Tout ce sang sur son t-shirt, mon t-shirt. Elle porte une sorte de pantalon noir, un leggings.
Le médecin nous raccompagne jusqu'à la salle d'attente où se trouve ma mère. Ma main est posée dans le bas du dos d'Abby pendant que nous avançons. Pendant qu'une infirmière parle à Abby d'un jean, le médecin m'attire vers lui discrètement. Je m'isole un peu avec lui pour écouter ce qu'il veut me dire;
-Monsieur Styles, je dois vous dire que mademoiselle Payne est très fragile. La fausse couche est dur pour les parent mais surtout pour la mère. Elle se sent coupable et va garder l'image du sang et de tout cet épisode dans sa tête longtemps. Il faudrait éviter les chocs émotionnels pour un moment. Elle a besoin de repos et de stabilité.
-Oui, je.. Je vais prendre quelques jours de congé, je vais rester près d'elle.
Il hoche la tête et me dit au revoir, quand je reviens près d'Abby, j'entend l'infirmière lui dire ; "Garde le, ce n'est pas grave. J'en ai d'autres." en désignant le leggings qu'Abby porte. Elle lui répond sans s'attarder et sort sans vraiment m'attendre. Elle ne me parle pas, ni à ma mère. Au moment d'entrer dans la voiture, elle monte à côté de moi, sur le siège passager, toujours silencieuse. Je vois ma mère monter dans la sienne sans un mot. Je lui ai à peine adresser la parole et c'est la première fois que je la revoit depuis que je me suis disputée avec Gemma, qui est sûrement rentrée chez elle maintenant.
-Je suis désolée Harry...
-Tu n'as pas à l'être.
Elle ne répond pas. Moi non plus, je ne réplique pas. En fait, je suis trop absorbée par mes pensées. Tous ces rêves que j'avais fait, toutes les idées que j'avais eu pour l'enfance du bébé sont envolées, explosées et brisée en pleins de morceaux. J'ai l'impression de vivre un deuil. Je pleure quelqu'un que je n'ai jamais vu, mais qui comptait plus que tout à mes yeux. Savoir qu'on va rentrer à la maison, où l'odeur de la peinture fraîche de la chambre du bébé sent encore, là où pleins de jouets et de doudous ont été acheté dans l'optique d'une enfance joyeuse. Je ne sais pas quoi faire en rentrant. Dois-je commencer à déménager la chambre de l'enfant pendant qu'Abby dort où est-ce trop tôt? Je ne veut pas qu'elle retourne dans cette pièce et qu'elle se remémore encore plus ce qu'il s'est passé. Alors je vais tout déménager et ranger cette nuit.
Je réfléchis à tellement de choses que je ne vois pas le temps passer pendant que je conduis; nous sommes arrivés à la maison plus vite que je l'aurais pensé. Nous descendons en vitesse pour ne pas être trop mouillé à cause de la pluie battante. J'insère la clef dans la serrure et la première chose qui me frappe, c'est le sang dans les escaliers. Je n'y avais pas pensé et en voyant le visage d'Abby, elle n'y pensait pas non plus. Elle s'est arrêtée de marcher et fixe les escaliers. Elle ne bouge plus, elle est comme paralysée.
-Je peux nettoyer Abby, va te reposer.
-Non. Non, je veux le faire. C'est moi qui doit le faire, c'est de ma faute.
-Je vais le faire avec toi alors.
Elle ne proteste pas. Je sais qu'en temps normal elle le ferait, mais là, elle est épuisée, moralement et physiquement. Nettoyer ça ensemble est un début pour nous aider à surmonter la pente.
Je vais chercher des balais, des serpillières, des produits de nettoyage avec l'aide d'Abby. On commence à nettoyer tout ce sang. C'est glauque un peu, de nettoyer le sang d'Abby, du bébé, mais je ne vois ce qu'on peut faire d'autre. L'épreuve doit être difficile pour elle. Je la vois me lancer quelques coups d'œils mais elle n'est pas discrète. Je ne veux pas qu'elle se sente humiliée que je vois tout ce sang qu'elle a perdue. Alors que je m'apprête à dire quelque chose, elle lâche le chiffon qu'elle avait dans les mains et se met à pleurer. Elle cache son visage à laide de ses genoux repliés sur sa poitrine. Je m'approche d'elle et l'enveloppe avec mes bras. Elle pleure, je l'entend sangloter. C'est horrible. Je tiens entre mes mains la fille brisée. Pendant qu'elle pleure, je parviens à entendre le son de sa voix quand elle gémit de douleur. On a perdu le bébé, on a perdu ce qui était le plus cher à nos yeux. Moi aussi j'ai envie de pleurer mais je ne peux pas. Si moi aussi je pleure, plus personne ne sera là pour la réconforter. Je dois être là pour elle. Sauf que j'ai besoin d'évacuer moi aussi. Je vais bientôt craquer.
Je vais appeler Louis, c'est le seul à pouvoir l'aider à part moi. Même si je ne l'aime pas vraiment à cause du poing qu'il m'a mis le mois dernier, je vais l'inviter à passer la nuit ici. Pas aujourd'hui, c'est trop tôt, mais dans quelques jours. Quand j'aurais réussi à tout nettoyer et ranger. Quand je verrais que je ne peux plus me retenir de pleurer, je le ferais.
Puis on va réussir à s'en sortir pas vrai?
-
HEY
C'était l'avant dernier chapitre alors j'ai besoin de vous! Pourriez vous me dire par commentaire votre avis sur le chapitre et ce que vous attendez pour la suite?
J'aimerais vraiment que vous me disiez ce que vous pensez de l'histoire et vos attentes pour la fin :)
EN CE QUI CONCERNE LE TOME DEUX: Voulez vous que je publie un tome deux où je raconterais la vie des personnages, ce qu'ils sont devenus ect après la fin de Chambre 202? Si oui merci de me le dire et auriez vous des idées de titres à me proposer?
GROS BISOUS ET MERCI MERCI MERCI POUR LE NOMBRE DE LECTURES QUI NE CESSE D'AUGMENTER!
60K ÉTAIT MON RÊVE ET VOUS L'AVEZ ATTEINT; MERCI MILLE FOIS, VOUS ETES GÉNIAUX ET JE VOUS AIME.
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