Chapitre 19
Pdv Erine
Je suivis mon cousin jusqu'à sa voiture. Après un court trajet nous arrivions en ville et nous décidâmes de nous installer sur la terrasse d'un café en face des pistes. Lucas semblait énormément nerveux, il jouait avec ses doigts et il n'osait pas me regarder. Après un petit temps d'attente nos commandes respectives arrivèrent à notre table et je décidai de casser ce silence de mort.
- Tu voulais me parler de quelque chose, alors explique-moi.
- oui en effet mais c'est-à-dire que ce n'est pas une chose simple à exprimer.
- Ne tourne pas autour du pot et dis-moi ! Il faut dire que ces derniers temps je n'ai pas la patience.
- il s'avère que c'est bientôt ton anniversaire. Tu te rappelles du mien il y a quelques années ?
- oui et quel est le rapport ?! Dis-je agacé
- laisse-moi t'expliquer une chose assez délicate. Tu vas sûrement me prendre pour quelqu'un de fou, mais sache que je l'ai cru un instant aussi. Tu sais que notre famille à de très ancien origine bretonne. Il s'avère qu'on descende une très ancienne famille de comtes de Bretagne.
- Oui et alors viens-en au fait !
- Ne me coupe pas s'il te plaît ce que je m'apprête à te dire n'est pas chose facile !
Je reprends. Notre famille est depuis des générations différentes, c'est-à-dire qu'elle ne descend pas directement des humains... Nous possédons des facultés que des humains penseront inimaginable même fou. Le jour de mes 21 ans j'ai commencé à constater cette différence. Une différence que j'ai en premier lieu rejetée. Je me suis isolé, renfermé, je suis littéralement, pendant plusieurs mois, devenu fou. J'ai refusé de croire ce que je pouvais faire, et même voir. J'ai rencontré après les descendants de cette même famille, donc de cousin très éloigné. Ils m'ont sorti du gouffre dans lequel j'étais tombé et ainsi j'ai appris à me connaître tel que j'étais vraiment. Je suis ce qu'on un Eaglealter. J'ai la possibilité de voir à travers les êtres vivants. C'est comme si j'étais mis humain mis aigle, je te rassure je ne deviens pas un oiseau avec des plumes, et des serres. J'acquiers juste une vision, très... transperçant. Dison que nous avons qualifié cela de vision d'Aigle. Je peux ainsi voir grâce à cette vision la vie dans un arbre par exemple son fonctionnement, ça circulation, sa respiration... je sais que cela te paraît irréaliste mais tu dois me croire, demain c'est ton 21e anniversaire et je tiens à ce que tu sois prévenu de ce qu'il va tu t'arriver.
Je restai sans voix, à ne pas savoir quoi répondre sur ce que je venais d'apprendre. Tout ce qu'il me disait était tout simplement impensable cela relever du surréaliste. De telles choses, telles créatures ou tel pouvoir comme il dit, ne peuvent exister dans ce monde. J'ai beau être ouverte d'esprit accepter toutes sortes de vérité celle-ci m'est impossible à comprendre et à accepter. Mon cousin est sûrement tout simplement fou comme ils le dit lui-même et je doute que ça secte étrange l'ai sortie de ces hallucinations. Je pense plutôt que ça n'a fait qu'empirer la situation et les choses.
J'étais face à lui mal à l'aise quand je décidai de prendre la parole.
- Lucas... excuse-moi mais comprends que j'ai un peu de mal à croire ce que tu me dis là... c'est totalement insensé !D'où tu sors des histoires pareilles ?
- Je savais bien que tu ne comprendrais pas. Dit-il de façon inaudible
- Comprendre quoi ! Mets-toi à ma place...
- Je me mets à ta place et je comprends ce que tu ressens, j'ai fait ma part du marché. Je lui avais pourtant dit que tu ne comprendrais pas où que tu ne veux pas le comprendre.
- Mais de qui tu me parles ? Qui t'a demandé de raconter ces choses improbables ?
- Sur ce je vais te laisser et espérer que ton anniversaire se passe mieux que le mien... et promets-moi de ne plus traîner avec ce Alexandre. De toute façon tu le constateras par toi-même que c'est tout sauf quelqu'un de recommandable.
Après cette phrase il se leva et parti du café, me laissant seule avec toutes mes questions. Je vis dans un monde de fou, entre cette histoire et Alexandre je suis servi. Je ne sais plus quoi penser le monde tel qu'on le connaît n'est-il simplement qu'une contrefaçon du monde qui existe réellement ? Je ne comprends pas tant de choses inexplicables et mystérieux sans réponse... l'histoire de Lucas me fit penser aux paroles d'Alexandre avec sa mère. Se pourrait-il que lui aussi soit complètement fou ? Je suis partagé entre croire à ses mensonges et de me fier à la réalité que je connais. Seul sur ma table je buvais doucement mon chocolat perdu dans mes pensées et dans un autre monde avec ma musique.
Quand soudain je sentis une main dans mon dos. Je releva immédiatement la tête et tournai ma tête pour faire face l'inconnu. Alexandre... que faisait t-il ici ?
- Tu m'as fait peur que viens-tu faire ici. Dis-je en lui souriant
- Je traînais dans le coin quand j'ai vu Lucas sortir de ce café avec une de ces têtes. Je me suis dit alors que tu devais être la raison de cette mine abominable qu'il avait.
- ah... c'est fort probable que je sois la raison. En même temps avec ce que je viens d'apprendre je ne pouvais pas faire autrement.
- soit dit en passant, toi aussi tu as une tête affreuse tu veux m'en parler ?
Je n'est absolument pas envie de parler avec Alexandre qui fait lui aussi partie de ses mystères. Mystère que j'espère bien percer, ce fameux jour d'anniversaire ou des choses incroyables, des dires de Lucas, sont censés m'arriver...
- je n'ai pas très envie d'en parler peut-être plus tard pour le moment je veux juste penser à autre chose et m'amuser tu viens ? On sort dehors.
Je pris sa veste qu'il avait laissé sur le côté pour qu'il ne l'oublie pas. Et Je passais devant lui. Il emboîta le pas, quand je me rendis compte qu'il n'était plus derrière moi. Je me retourna et le vis à l'entrée de la porte.
- Tu fais quoi tu as oublié quelque chose ? si c'est ton sweat que tu veux c'est moi qui l'ai.
Il ne répondit pas ses yeux fixés sur la lumière au pas de la porte. Quel comportement étrange c'est qui ne fait qu'accentuer ces questions stupides étranges que j'ai.
- Mon sweat ! dit-il d'une voix cassante.
- Viens le chercher, je ne veux pas faire demi-tour pour rien.
- Si je te demande mon sweat, c'est que je le veux maintenant. Apporte le moi !
- Et ! Je ne suis pas ta bonne tu as des jambes alors sert-en !
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase j'en ai plus que marre de toutes ces histoires et de tous ses caprices de ces mecs énervé. Je balançais le sweat par terre et m'en alla.
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