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Contre-attaque

__ACKER!

J'entre en trombe dans la pièce et me laisse tomber sur le canapé en cuir qui se trouve devant le bureau d'Acker. En le voyant se lever pour venir vers moi, je me dis en premier temps qu'il veut me saluer, mais ce n'est que quand il me soulève par le col de ma veste pour me mettre à la porte que je réalise qu'il n'est pas si sympathique que ça.

__Tu toques et tu attends ma permission pour entrer. Compris?

__T'es trop susceptible Acker!

Il me claque la porte au nez et je me relève, défroisse mes vêtements et toque gentillement à la porte.

__Nom et raison du dérangement.

__Estelle White. Je viens passer du temps avec mon futur ami.

À la fin de la phrase, mon ton se fait plus taquin et j'entends l'homme aux cheveux de jais soupirer d'exaspération.

__Entre.

Cette fois, je m'installe beaucoup plus calmément mais par habitude, croise les jambes et pose mes mains sur elles. Acker me dévisage un peu et je soutiens son regard.

__On dirait que t'es constipée à t'asseoir comme ça gamine.

Oups... J'ai complétement oublié que je n'étais plus chez-moi. Pendant tout le camp d'entraînement, j'étais seule et je n'ai jamais eu à surveiller ma manière de parler, d'agir et de me comporter.

__Ceci est ce que l'on appelle les bonnes manières Monsieur. Je me suis dit que pour faire un peu connaissance, on pourrait commençer par nous poser des questions.

__Tu peux me rappeler quand je t'ai dit que j'acceptais ton pari de merde ?

__Jamais.

__Alors qu'est-ce que tu fous là ?

__Je suis là car tu ne m'as pas dit de partir certainement.

Faîtes qu'il ne dise rien de désagréable...

__Alors dégages.

Espéce de nanibrophile de mes deux...

__Si c'est comme ça...

Je me lève, la tête haute, et sort. Ce que j'aurais aimé le remettre à sa place ! Mais c'est mon supérieur, et on est à l'armée, on ne fout pas la merde comme on l'entend là. Sauf quand on s'appelle Erwin ou Hanji. Eux, ils foutent la merde à leur guise apparemment.

Je détaille le soldat qui se trouve dans le même couloir que moi, apparement entrain de regarder à travers l'entrebaillement d'une porte. Il est assez grand, a des cheveux beiges et de dos, paraît avoir une carrure imposante. Un soldat sans le moindre doute, malgré ses vêtements de civil.

D'un coup, je réalise que la porte prés de laquelle il est posté est celle du laboratoire d'Hanji Zoe. Oh, intéressant. Je m'approche de lui et alors que je m'apprêtais à poser ma main sur son épaule, il se retourne et l'attrape fermement, puis remarque mon uniforme et la lâche.

__Désolé, réflexe... S'excuse t-il, qui êtes-vous et en quoi puis-je vous aider ?

__Estelle White, nouvelle soldate de la quatrième escouade. Et vous ?

__La quatrième escouade ? Hanji ne m'a pourtant pas prévenu qu'un nouveau membre arrivait... Je suis Moblit Berner, son second. Je viens de rentrer d'un congé.

__Oh ! Je peux vous aider en quelque chose ? Vous semblez préoccupé.

__C'est que... Hanji a encore disparu et je n'arrive pas à la trouver. J'avais peur qu'il lui soit arrivé quelque chose pendant mon abscence. Je veux dire... Qui s'est occupé d'elle ? Est-ce qu'elle a bien mangé ? Et est-ce qu'elle a dormi ? Elle s'est reposé ? Elle a bien pensé à se couvrir pour ne pas attraper froid ? Elle-

__Je vois... Je ne peux rien vous dire à part peut-être que je l'ai vue il n'y a pas si longtemps que ça et qu'elle semblait trés bien aller si ça peut vous rassurer.

__Ah, le caporal-chef Livaï a dû s'occuper d'elle. J'espère qu'il ne lui a pas fait trés mal en la frappant pour la forcer à s'endormir...

Euh... C'est quoi cette histoire ?

__Je n'en sais rien, mais vous pouvez partir lui demander. Elle n'est pas dans le laboratoire ?

__Non, je la cherchais du regard mais aucun signe d'elle. Vous ne saurez pas où je peux la trouver ?

__Oui, on m'a dit qu'elle était au réfectoire. C'est à l'autre boût du palais alors elle a peut-être eu le temps de s'en aller, mais elle doit être dans les environs.

Je ne mentais même pas. Sean me l'avait assuré quand je lui ai posé la question. Mais de toute façon, je devais l'éloigner de là. Il fallait que j'avance dans mes investigations, à commençer par fouiller le laboratoire d'Hanji et les archives.

__D'accord, merci beaucoup White !

__Ce n'est rien, à bientôt
!

Il disparut et je vérifiais que personne ne me voyait avant d'entrer dans la pièce mal ensoleillé. J'allumais la bougie que j'avais emporté avec moi et posai la lampe sur le coin de la table. Hanji est réputée pour son intelligence et son esprit déductif. Qui sait ? Peut-être qu'elle devinera que quelqu'un est entré en son abscence en voyant que la bougie nouvellement posée a diminué ? Peut-être que Moblit lui dira m'avoir vu ? Peut-être qu'on me suspectera ? Peut-être que mon père saura et qu'il tuera ma mére ?

Calme-toi Estelle...

Je commençais par le plan de travail en essayant de tout remettre en place. Des livres, des livres et encore des livres, un microscope, une loupe, un tas de crayons, des notes partout... Rien de bien intéressant. Dans les étagères non-plus. Tout semblait banal, beaucoup trop même pour un centre de recherches d'une scientifique gradée de l'armée...

Voyant qu'à ce rythme je n'aboutirais à rien et qu'Hanji risquait de bientôt rentrer, je pris ma lampe et partit vers les archives.

Et merde ! Deux soldats montent la garde. Je les vois mal me laisser entrer sans permission particulière du Major.

Ok, le laboratoire ne contient rien, les archives sont -bien évidemment- inaccessibles et les bureaux des vétérans sont trop risqué alors que j'ai à peine passé quelques jours içi et que je risque de me perdre. Il ne me reste plus qu'un seul lieu à fouiller, même s'il est peu probable d'y trouver quoi que ce soit.

La bibliothèque.

Quand j'y entre, l'endroit est désert. Contrairement à ce à quoi je m'attendais, elle est assez petite. J'imagine que le bataillon n'a pas les moyens de s'offrir le luxe d'un espace de lecture, encore moins des livres qui coutent pour la plupart une petite fortune au sein des murs. En temps normal, je ne me serais pas attardée là-dessus, mais je me rappelais bien avoir entendu l'homme qui nous faisait visiter le quartier général le premier jour nous dire que l'accès à la bibliothèque nous était permis, à l'exception d'une pièce adjacente qui en faisait partie elle aussi.

Un long couloir permet l'accés à la chambre et je me sers d'une épingle à cheveux pour dévrouiller la porte. Les murs sont recouverts d'imposants ouvrages qui parlent pour la plupart du monde extérieur. Un tas d'informations dessus, des théories, des notes, il y'a de tout. Même si le premier bût du bataillon est d'explorer l'extérieur des murs, je doute que le gouvernement apprécie l'existence d'une telle piéce, surtout quand on creuse un peu.

En parcourant quelques feuilles en diagonale, je comprends vite que le principal sujet des interrogations d'Erwin Smith -trés probablement- est l'existence du genre humain en dehors des murs. Juste pour ça, il sera considéré comme quelqu'un de mauvais, et les hauts-placés vont lui envoyer leurs hommes pour négocier l'abondon de ces recherches, ou, en cas de refus, les conditions de sa séquestration et de sa mort.

Alors que je suis perché au boût d'une échelle au fond de la grande salle, à la recherche d'un document qui prouverait que cette piéce et ce qu'elle contient appartiennent à Erwin Smith, le soldat chargé de la patrouille ouvre la porte de la bibliothèque. On venait de sonner le couvre-feu.

Ok, j'ai deux options. Soit je descends de l'échelle et je pars voir le soldat, mais je me ferais certainement remonter les bretelles car cette partie de la bibliothèque est réservée aux hauts-gradés et qu'il saura que j'y étais en me voyant arriver du couloir, soit je reste cachée en essayant de m'échapper quand il n'y a plus personne.

Ok, va pour le choix deux.

Sauf que le soldat ne vient pas vérifier s'il y'a quelqu'un de ce côté et ferme à clé. Terrorisée, j'attendis qu'il s'en aille pour m'acharner sur la poignée. Rien à faire, j'étais bloquée içi. Trés probablement jusqu'au matin.

Ma bougie allait certainement à peine tenir d'içi le lever du soleil, mais je n'avais pas le choix. Je m'assis entre deux rangées de livre en me roulant en boule. Comment ai-je fait pour me mettre dans une telle situation ? Pourquoi ? Pour satisfaire un pére terrible qui veut faire tomber le bataillon pour ses propres intérêts. Même dans ma tête, ça ne sonnait pas bien. Je me sentais affreuse de faire ça.

Rejoindre les explorateurs ne m'a jamais traversé l'esprit. Moi, la lady qui a peur de son ombre, se dresser face à des titans et mieux encore, les combattre ? C'était la chose la plus invraisemblable pour moi. Et pourtant...

Je n'avais rien contre le bataillon, au contraire. Certes, il y'a des pertes, mais y'a t-il une lutte sans pertes ? Je ne voulais pas avoir une main dans la chute de ce corps d'armée qui donnait tant d'espoir au gens. Beaucoup meurent pour que les autres puissent continuer à croire. Au moins, avec eux, même si on ne voyait pas la lumière au boût du tunnel, on avançait. C'était mieux que rien. Entre le foutu avenir de cet idiot qui profite de la maladie de ma mère et l'avenir de l'humanité, mes priorités sont vite triées et choisies.

Avec un peu de chance, je pouvais retourner son plan contre lui. Même si je prenais des risques et même si je risquais gros, je rangeais cette idée dans un coin de ma tête. J'y penserais le lendemain.

Je pris ma bougie, un livre au hasard dans la partie ouverte à tous et m'assis à l'une des quelques tables qu'il y'avait içi en espérant que je ne me ferais pas griller. J'avais tout rangé dans la salle interdite et je l'avais refermé à clé. Si je m'attire des ennuis et qu'il en entend parler, je le paierai cher. Trés cher.

Sauf que le calme, la fatigue et le sommeil eurent raison de moi. Les bruits du château me semblaient lointains, le tumulte des pas dans les dortoirs s'évanouit lentement et mes bras acceuillirent ma tête avant que le pays des rêves ne m'ouvre ses portes.

J'étais dans un beau pétrin, et si je ne me réveillais pas avant la patrouille du matin ou que quelqu'un venait à remarquer mon abscence, je ne donnerais pas cher de ma peau. Sauf que je n'en pouvais plus et que j'avais besoin de repos, surtout si je voulais vraiment retourner la situation en ma faveur.

Il était temps de sauver ma famille et le bataillon.

~Caporal Neko

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