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Le garçon est de retour. Peut être que demain, il montera à l'arbre et s'envolera vers les étoiles, ou bien il partira en courant vers l'école car les bus auront tous disparu dans la nuit. Mais pour le moment il est assis tout en bas. Il écrit et je le regarde.

Le thé que m'a apporté ma mère ce matin est déjà froid. Mais ce n'est pas grave parce que c'est un thé à la vanille, et qu'il sent bon et qu'il est bon meme froid. Le temps s'est réchauffé aujourd'hui aussi. Peut être que demain il fera plus chaud encore. Mais demain plus de la moitié des fleures du cerisier auront éclos.

Je m'ennuie et le garçon ne bouge plus. A cette heure la, quand le soleil vient de se lever, peut de gens passent par ce quartier. La rue est vide et mon esprit aussi. Alors j'ai envie de rêver encore, et meme plus. J'ai envie de vivre un rêve.
Je vais me fixer un but.

Quand les pétales tomberont en pluie de l'arbre, je serais en dessous et je lèverai ma tête pour voir si on voit ma fenêtre de la bas. Peut être que des gens m'imiteront et dans ce cas là je dois bien la rendre jolie à regarder. C'est comme le marketing, il faut donner envie de jeter un deuxième coup d'œil.
Je souris et le note dans mon vingt-deuxième calepin avant de finir mon thé tiède-froid. Le garçon chantonne, et sa voix monte avec le vent.

Elle est douce et mes yeux se ferment, j'ai l'impression d'entendre murmurer le cerisier.

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