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18. L'ouragan.

Ressenplendissante dans son armure rouge et or, signe de distinction d'une capitaine, elle me sourit tendrement et ouvrit la bouche, avec dans les yeux une once d'amour qui m'étais inconnue.

"Cerise, murmura t'elle, je suis ta mère..."

***
Une maman porte son enfant neuf mois dans son ventre, deux ans à bras, et toute la vie dans son coeur.
***

PDV Cerise

Le calme après la tempête, avant l'ouragan. Jamais ce diction ne m'a paru aussi réel. Devant moi se dressait une sorte de géante avec des yeux verts émeraudes, une armure rouge et or, mais des dents jaunâtres ainsi que trois oreilles réparties autour de son visage. Des rides creusaient sa peau violette, et des cheveux gris faisaient leur apparitions dans les belles nattes rousses de ma sauveuse.

De ma maman. Ma maman à moi. À moi toute seule. Les larmes me montèrent aux yeux, des larmes de joie. Après quatorze années d'attente infructueuse, dans l'angoisse de recevoir un jour un avis de décés, la voilà devant moi, en chair de monstre, mais en chair et en os et saine et sauve. C'est tout ce qui comptait.

La forêt dense dans laquelle s'était déroulé une énième bataille respirait à nouveau le calme et la sérénité. Mes épaules se trouvèrent envahie par des bras protecteurs de Lucas pendant que ma mère me dévisageait. Nous étions tout de même deux inconnues. Les oiseaux revenaient timidement se poser sur les branches, et gazouillaient de nouveau. Ophélie s'écroula par terre de fatigue mais avec une expression soulagée dans le regard. Mais je ne pouvais prévoir la suite. Le début de l'ouragan approchait.

Je sautais dans les bras de ma mère en pleurant de joie. Mon cœur se gonflai de bonheur, l'euphorie me gagnait. Jamais je n'avais ressenti autant d'émotions positives à la fois. Ses bras, au lieu d'être rugueux comme je m'y attendais, me câlinait avec une chaleur si réconfortante. Mes yeux se remplissaient d'eau, encore et encore tellement j'étais émue. L'odeur vanille, boue, lui donnait un air de guerrière. Sa taille immense me protégerait toujours. Elle m'enlaça de toutes ses forces tout en me caressant les cheveux. Ma maman.

Qui, après une si heureuse surprise, en découvrit une nouvelle. Elle pivota lentement et posa ses yeux verts, la même couleur que Ophélie et moi et souffla de sa belle voix chantante, exactement comme celle que j'imaginais:

"-O... Ophélie, c'est bien toi ? Je restai bouche-bée. Comment la connaissais-t'elle ? Pourquoi me ressemblait 'elle autant ? Les éléments commençaient à s'assembler lentement, et doucement dans ma tête. Comme un puzzle. Ophélie acquiesça d'un lent mouvement de tête, peinant à croire ce qui arrivait. Et la bombe explosa.

-Ophélie, Cerise... Vous êtes soeurs et je suis votre mère. Ce n'était pas une simple bombe, c'était une putain d'énorme bombe atomique. L'étreinte de Lucas se resserra autour de mes épaules, son odeur putride de privation de douche ne m'empêcha pas de m'énerver. Parce qu'au fond de moi, je savais que c'était la vérité, les ressemblances physiques que j'avais remarqué lors de mon cours séjour en prison ou encore notre différence d'âge qui collait parfaitement. Elle avait treize mois de plus. Et pourtant qu'est-ce que ça me bouleverse. Ophélie et moi nous regardions d'un œil noir, totalement sous le choc de ce qui nous arrivait.

-Si c'est une blague, c'est une blague de merde maman. Je venais de me rendre compte que je ne connaissais pas son prénom. Et je voyais déjà l'ouragan se diriger à une vitesse folle sur nous. J'avais toujours rêvé d'une soeur. Mais une sœur comme Ophélie, ça n'allait pas faire de quartier. Lucas et moi avions compris que des sentiments réciproques nous animaient, mais décidâmes d'en parler plus tard. Pour l'instant il fallait m'occuper de cette histoire avec ma famille. Ma mère semblait blessée, en même temps l'abandon pendant quatorze ans c'est pas cool. Et découvrir qu'une des personnes qu'on aime pas trop appartient à notre famille ben c'est pas cool non plus. Et pas cool pour décrire toute cette merde, c'est un euphémisme. Parce que ce n'est pas comme si dans deux jours une centaine de personne crève, pas du tout du tout. Le compte à rebours nous mettait une pression d'enfer.
Le seul endroit où je pouvais me réfugier momentanément pour éviter de dégénérer, c'était le sarcasme. Et je crois que vous vous en êtes aperçu...

Et Drake, ou du moins ce qu'il en reste après la mort celle qu'il aimait, s'en rendit compte également et nous l'annonça d'une voix faible, indifférente qui cachait une énorme douleur.

-Les gars, il faudrait y aller pour qu'Iris ne soit pas ... enfin ne se soit pas sacrifié pour rien... Et je crois qu'on a tous un désir de vengeance. Alors ce serait pas mal d'y aller et vous réglerez toutes vos histoires en chemin.

-Ouais, go. Iris, nous on t'offre ta vengeance sur un plateau d'argent. Selon le proverbe, la vengeance est un plat qui se mange froid. Alors préparez vous à manger surgelé enfoiré de mages des Cupides Satanas. Lucas, dégageait une aura de châtiment, ce n'était plus quelqu'un démolit par la mort de celle qu'il considérait comme sa petite soeur mais bel et bien une boule de vengeance qui allait tout démolir sur son passage.

Et ça allait faire mal, très mal.

***

PDV Ophélie:

J'ai mal aux pieds, j'ai mal partout après cet ouragan. Nous nous tenions à moins d'une centaine de mètre du siège de cette abominable guilde. Et pendant le trajet, les révélations allaient de bon train. Ma mère, Harménice, nous avait -Cerise et moi- tout raconté en détail tandis que Drake et Lucas ouvrait la marche, trucidant de nombreux monstres sur leur passage. Et, putain -excusez mon langage-, je n'ai jamais été aussi triste et heureuse durant mes quinze années de vécues. Voilà mot pour mot ce qu'elle avait raconté, qui m'avait profondément bouleversée. Parce que j'avais encore un mort sur mes épaules...:

"-    Vous êtes toutes les deux sœurs, nées lors d'une ère des ténébres... C'était un temps sombre où les voleurs sévissaient partout, la population entière fut ruinée et des créatures du mal nous attaquaient sans cesse. Nous étions réprimés, menacés et souffrions de famine. C'était une guerre civile, nous, la population pauvre, contre le roi, celui qui détenait tout en son pouvoir. Impressionnant. Et puis, l'une des premières guildes est née, j'avais la chance d'en faire partie. Plusieurs personnes contrôlant la magie dont moi-même nous alliâmes contre ce tyran, afin de renverser le trône. Et c'est là que je rencontrais votre père. Un grand homme, brun aux yeux ébènes qui contrôlait les forces de l'eau. Hélas, notre champ de bataille se tenait sur un nuage, un lieu où ses pouvoirs ne purent lui servir longtemps car après avoir épuiser les réserves d'eau de ses derniers, il se trouvait dans la mouise. Trouvant cet homme remarquable, d'une stratégie à en couper le souffle, et entre nous assez beau, je lui vins en aide. De cette bataille que nous eûmes remportée, naquit une belle amitié entre Zadig et moi... si ce n'est plus. Maman arborait une expression nostalgique. Mélancolie, quand tu nous tiens...

        Malheureusement une taupe se tenait dans nos rang, et nous fûmes trahis. Un combat, sur la plage cette-fois, fut particulièrement sanglant. La mer grondait, rugissait, et de nombreuses vagues grises manquaient de nous renverser. J'étais une des mages hautement qualifiée ainsi que votre père ce qui faisait que nous étions fortement attaqué. Leur troupes étaient en supériorité numérique et notre ruse avait été découverte. Une flèche rouge sang filait droit sur moi sans que je ne la vois, obnubilée par le traître qui savourait son coup bas. C'est là que votre père se jeta pour prendre la flèche, sans que je ne comprenne ce qui se passe. Mon coeur s'arrêta de battre lorsque je le vis, gisant par terre dans une mare de sang, sous un palmier. La brise marine caressait ses cheveux, tandis que des sanglots coulaient à flot sur mon visage. L'odeur de la mort m'assaillait les narines. Rien n'avait jamais égalé le désespoir, l'accablement, la fureur que je ressentais à ce moment-là. Ses dernières paroles et ses derniers gestes montraient l'amour que nous partagions. Qu'il donnerait sa vie pour moi et inversement. Usant ses dernières forces, il éleva la mer et me transformit en "créature du mal" pour que je sois ainsi protégée à l'issue de cette guerre que nous allions perdre. Avant de mourir, sous le soleil levant il adressa ses paroles à vous. Occupe-toi bien d'elles, je serais leur bonne étoile. Promets le moi, mon trésor, s'il te plaît. Je lui répondis d'un hochement de tête vigoureux, malgré le fait que je ne comprenne pas pourquoi la phrase était au pluriel -en effet Ophélie tu étais déjà née-, j'associais ses paroles à une fièvre soudaine avant de mourir. Je l'aimais, je l'aimais tellement... Elle fit une petite pause, des larmes pointant au coin de l'oeil, ses yeux verts brillaient de détresse, d'un éclat de chagrin émouvant. Par ses mots, elle me donnait l'impression que mon père se trouvait devant moi, par la magie des mots elle le faisait revivre.

      Mon corps se transforma donc sous une forme monstrueuse, je rejoins les rangs des ténèbres. Je me battais avec fougue, sans jamais tuer ce qui attira vite l'attention du roi, Phelez. Ce dernier m'embaucha en tant que capitaine. Je faillis de nombreuses fois succomber de son côté, plus rien n'arrivait à me faire sourire. Jamais je n'ai tué, et j'évitais le plus de pertes possible, que ce soit dans le côté adverse ou dans le mien. Mon arc, cet objet ciselé avec finesse et d'une légèreté inqualifiable, s'avérais être mon meilleur ami. Mes flèches n'ont jamais raté leur cible, que ce soit pour capturer un coeur, ou mettre quelqu'un hors-service. Ma famille, l'idée de les revoir un jour me faisait résister à l'idée d'en... d'en finir avec tout ça. Le rejoindre, le retrouver. Toutes les nuits je regardais les étoiles, espérant que votre père repose en paix, espérant que vous les regardiez vous aussi. Mais revenons à nos krakens.

Après cette sanglante défaite, je découvris que j'étais enceinte, et compris enfin les paroles de votre père. Ophélie, déjà née, se trouvait dans une couveuse et je l'apportais chez un bon ami de votre père, maître Wu, cela me semblait la meilleure solution. Puis, neuf mois plus tard, ce fut toi Cerise qui naquit sous un arbre japonais, un sakura. À ce moment-là je me trouvais chez les "terriens", ceux qui n'ont aucune magie. Revenir dans notre monde Shaïgangonde, dévasté par la guerre, détruit par un tyran ne me semblait pas envisageable, surtout que vous êtiez recherché, particulièrement toi Cerise. Effectivement Ophélie, psychologiquement tu avais perdu la faculté de tes doubles pouvoirs grâce aux soins de maître Wu l'ami de ton père. Mais pour toi Cerise, c'était bien trop tard. Tu devins une des enfants les plus recherchées du royaume avec Lucas, petit-fils de ce connard de Phelez sous ses menaces permanentes. Je te plaçais donc dans un orphelinat, celui où mon meilleur ami, convertit en prof de maths, te surveillerait. Apparemment ça ne s'est pas passé comme prévu, mais dans la famille Esclarmonde on a l'habitude, non ? "

Elle se tut après son long monologue, nous laissant nous plongées dans nos pensées.

Je repensais à tout ce que notre mère avait fait pour notre bien. Qui nous avait peut-être fait souffrir mais qui apparaissait comme la solution la moins pire. Quand soudain je reçu une cerise sauvage sanglotante dans mes bras:

"- Je regrette tout ce que je t'ai dis, commença-t'elle en reniflant l'air coupable, tu vaus bien mieux que moi ! Tu seras une sœur formidable. Elle hoquetais tout en pleurant à chaudes larmes. Il m'était difficile de croire qu'elle avait quatorze ans lorsqu'elle se trouvait comme cela.

- T'inquiète pas... C'est du passé. Je lui souris, Cerise se révélait bien plus sensible, comme une nouvelle facette d'elle-même qui serait soudainement apparue ou juste enfouie depuis bien trop longtemps. Ce n'était que les répercussions  d'avoir été abandonné, sans avoir personne sur qui compter et découvrir très brutalement que la magie existe après avoir été kidnappé. Notre mère nous regardait d'un oeil bienveillant.

Nous nous sautâmes dans les bras. Qu'est ce que ça fait du bien d'avoir une soeur ! J'avais décidé de lui pardonner, elle le méritait.

-Soeurette, m'abandonne plus, je soufflais en câlinant Cerise. Elle hocha la tête,une larme de joie perlant sous ses beaux yeux verts. Lucas, d'abord désemparé, s'indigna faussement pour lui rendre le sourire.

-Eh ça se fait pas moi aussi je veux un câlin steuplé ! " Ma petite soeur éclata de rire. Rire qui se figea lorsque des soldats mesurant trois fois notre taille se dressait devant nous.

Nous arrivions à l'instant au siège des Cupides Satanas, et l'échafaud qui se dressait avec une corde au bout n'annonçait rien de bon.

******
Et voilà un nouveau chapitre! Très long ( pour moi XD) il fait plus de 2000 mots !
On s'approche bientôt du dénouement euuuh !
J'ai réecrit les premiers chapitres si ça vous intéresse !
Bref je voulais vous dire un grand merci pour les votes et les commentaires qui me font chaud au coeur !
Je voulais vous poser une question, vous préférez que je poste ( en espérant ne pas me prendre trop de vent):
*le dimanche
*le mercredi
*le vendredi ?

Et un dernier mot (chiant), j'ai posté une nouvelle histoire, entre ses crocs, si vous appréciez les loups-garous, que vous avez du temps libre, et que l'envie vous prend n'hésitez pas à aller la lire !

-Sakura-42 qui vous remercie pour cette belle aventure !

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