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Chapitre 59 DESTINS CROISES

Partie dédiee à ces personnes, pour ne citer qu'elles, qui ne cessent de nous faire plaisir à travers ces belles CHRONIQUES.

Chacun de vous se reconnaitra dans cette partie.

Deekha15
lakacla
MoMo-chro
NanafDiop
QueenKimshy
timarona
Perle-rare-NMFT
Amethe1998
AmeKetchup
nellychro

Je pense que c'est une grande fierté pour nous tous de voir notre Lakacla, participer au concours d'écriture "Short édition " de RFI avec sa nouvelle oeuvre

" Cocktail Molotov "

Alors joignez vous massivement à moi et votons pour cette chroniqueuse talentueuse.

https://short-edition.com/fr/oeuvre/nouvelles/cocktail-molotov

************** Cathy ***************

Des murs d'un blanc immaculé, sans aucune TACHE.

Une odeur entêtante.

Ce silence, qui n'est qu'une illusion.

Il y a des personnes, beaucoup de personnes mais quand on pénétre dans cet endroit, on ne les voit presque plus et c'est à peine si on les entend, obnibulé par ce qu'on vient y faire, ou celui ou celle qu'on vient y voir.

Tous mes gestes étaient guidés par un automatisme, depuis la réception où on m'indiqua la chambre, passant par ces marches que je montais au ralenti jusqu'a mon arrivée dans ce long corridor.

J'avais l'impression que plus je marchais, moins j'avançais et plus j'approchais de la chambre, moins mes jambes me supportaient.

Je ne me rendais pas compte que je m'étais arrêtée pour m'adosser contre le mur, le regard fixe jusqu'à ce
qu' Omar, qui était au téléphone, quelques mètres plus loin , m'aperçut et vint à ma rencontre.

- je te rappelle tout à l'heure disait- il en raccrochant....... cathy?

Le regardant sans mot dire, il comprit et me fit signe de le suivre.

Je lui emboitais donc le pas mais dès qu'on bifurqua sur la gauche, je faillis rebrousser chemin.

La clinique où a été transféré Salif bénéficiait de tout le confort.

Sa chambre était située au fond du couloir mais dans cet endroit, non visible des autres, était amenagée une salle d'attente, à l'abri des regards et c'est précisément là, que je trouve Arame, discutant à voix basse avec une autre personne.

Omar, comprenant mon hésitation me tira par la main

- t'es déjà là, c'est trop tard

Nous nous dirigeons alors vers elles et Arame, d'abord surprise de me voir m'accueille avec un sourire tandis que Mme Ndao restait impassible face à moi.

- Salam aleykoum

- aleykoum salam

- Mme Ndao,.......je....j'espère ne pas déranger en venant. Je voulais juste..
..voir comment il va.

Elle me regardait mais je ne pouvais déchiffrer son expression, savoir si elle était en colère ou me méprisait, elle avait juste cette mine fatiguée et presque inexpressive, surement dûe à la situation.

- il est toujours dans le même état, stable, mais sans réaction..... vous pouvez aller le voir

- ........merci,

Le coeur battant, je m'avance vers la porte et la main sur la poignée, je respire un bon coup avant de pénétrer à l'interieur de la pièce.

Seuls mes pas me guidaient, ayant en même temps, cette envie irrépressible de le voir mais aussi celle de m'enfuir loin, de cette image insoutenable que j'avais sous les yeux.

Il était là, couché, inerte, la tête recouverte de pansements, le torse aussi, une jambe visiblement dans le platre et ces tubes, ces fils...... il y en avait partout!

Le bruit de cette machine qui emettait un son qui semblait à lui seul emplir entièrement la pièce, me semblait infernal.

Mes forces m'ont quittée, je ne pus que glisser ma main dans la sienne, ne sachant plus quoi penser ni quoi faire, à part formuler une prière.

Combien de temps suis- je restée dans cette position? Seul dieu le sait.

- Salif, reveille toi je t'en supplie. Tu ne peux pas partir de cette manière. Tu as encore tellement de choses à accomplir......tu ne peux pas nous faire ça,..... tes amis,... ta famille...ont besoin de toi. Si c'est à cause de moi que tu t'es retrouvé dans cet état, je n'en vaux pas la peine, tu mérites tellement mieux que moi! ...... mais je tiens à toi, je tiens beaucoup à toi , alors t'as pas le droit de mourir ! Je te l'interdis!

Je lui serrais la main, ne pouvant me résoudre à la lâcher ....mais elle restait VIDE DE VIE.

J'espérais de tout mon coeur qu'il se reveillerait, sans aucune sequelle ni aucun HANDICAP.

Entendant, la porte s'ouvrir et des pas s'approcher de moi, je lâche sa main et essuie précipitamment mon visage avant de me retourner, prête à partir.

Quand mes yeux croisent ceux de celle qui était devant moi, j'ai pensé que venir, n'était peut être pas une si une bonne idée mais peu importait ce qu'elle en pensait, je devais le faire.

Maty.

Seulement, elle n'était pas seule, car poussait le fauteuil de son père qui me regardait également, un peu surpris.

- bonjour .......Maty, ....Mr Ndao, comment allez- vous?

- je vais bien jeune fille, me dit- il en me souriant et me prit la main. On s'en remet aà Dieu, lou guene rek ley def. ( il fera ce qu'il y a de mieux)

Quel courage!

Son seul fils est entre la vie et la mort mais il parait si..... serein.

- vous avez raison, nous ne cesserons de prier pour lui incha allah

- je n'en doute pas. Votre père m'a d'ailleurs appelé pour prendre des nouvelles, rassurez le, Dieu est grand

- d'accord, je vais vous laisser. Portez vous bien. Au revoir

Il me regarde d'un oeil bienveillant alors que le regard de sa fille, lui, lançait des éclairs.

Je la contourne pour sortir de la pièce quand je l'entends dire à son père

- papa, je reviens dans 2 minutes

J'étais dans le couloir quand elle sortit précipitamment et referma la porte derrière elle.

- tu as osé mettre les pieds ici? Tu n'as vraiment aucune honte! Tout ce que tu lui as fait ne t'a pas suffi? Tu venais voir si tu l'avais achevé?

- quoique tu penses, sache que je ne veux que son bien

- arrête tes conneries!

- Maty, malgré ta colère, n'oublie que je reste un être humain. Oui, je suis désolée, je te dois des excuses car tu m'as accueillie à bras ouverts et j'aurai voulu ne jamais l'avoir fait souffrir.

- je t'avais demandé de rester loin de nous, Tu ne nous a apporté que malheurs! Alors vis ta vie et oublie mon frère vu que tu es une femme mariée!

- Maty! Ce n'est ni le lieu ni le moment lui dit sa mère qui s'eétait approchée

- ne vous en faites pas Madame, je m'en vais. Au revoir et merci de m'avoir permis de le voir

Je me dirigeais vers la sortie, ABATTUE, quand Arame et Omar se levèrent en me voyant, prêts à partir.

- ça va? Me demande celle ci

- oui......

- tu rentres comment?

- je vais prendre un taxi. C'est Khadim qui m'a déposée mais il est rentré

- je sais. C'est à moi qu'il a demandé l'adresse

Je comprenais mieux.

- on va te ramener me dit Omar

Je m'arrête soudain et me tourne vers lui

- Omar, sois honnête, les medecins sont- ils optimistes?

- c'est la grande question Cathy, ils sont dans le flou total. Sa colonne vertebrale n'a pas été endommagée mais ils restent prudents.

- et cette histoire de stupefiants?

- ils ont trouvé des traces effectivement dans son sang, il avait un peu fumé, 1 ou 2 joints d'après Tanor, rien de méchant. Il a fait le con mais c'est pas ça qui aurait pu lui faire perdre le contrôle de son véhicule, on parle de Salif. L'hypothèse la plus plausible reste qu'il se soit endormi au volant mais on a préféré quand même son père et moi étouffer l'affaire dont les medias voulaient s'emparer. Ils parlent de l'accident sans évoquer ce point. Salif a une image à préserver et je ferai le maximum de ce côté.

- tu as bien fait

On sortait de la clinique tous les trois et j'étais vraiment perdue dans mes pensées, la tête baissée quand j'entends Arame me dire

- on dirait que tu n'auras pas besoin de nous finalement

Je suivis son regard et vis avec surprise Khadim descendre de voiture et venir à notre rencontre

Il salua nos amis tranquillement et demanda des nouvelles de Salif alors que moi, j'avais toujours le regard fixé sur lui, pensive.

- on y va bébé? Me demande- t- il en me tendant la main.

Je dis au revoir aux autres et glissa ma main dans la sienne.

- t'es resté à m'attendre durant tout ce temps? Je t'avais dit que tu pouvais rentrer....

- pas sans toi.

Le trajet du retour se fit dans le calme.

On a décidé de passer a la maison d'abord et de ne nous rendre à fann résidence qu'après car j'avais des trucs à remettre à maman lika.

Une fois la porte ouverte, on pose clés et sacs à l'entrée, puis nous rendons dans notre chambre.

Je me suis adossée à l'armoire et le regardais enlever sa veste et la ranger méticuleusement dans la penderie en me jetant de temps en temps un regard.

Il desserra sa cravate et la rangea dans le tiroir puis s'attaqua aux boutons sa chemise avant d'arrêter

- pourquoi tu me devisages ainsi?

Aucun mot ne sortit de ma bouche, le seul geste que j'ai fait et dont j'avais le plus besoin à cet instant, c'était aller me blottir dans ses bras.

Je passais mes bras autour de lui et Il resserra son étreinte en me caressant le dos.

Certains gestes valent mille mots.

- ça t'a fait du bien?... de le voir?

- oui et non. Le voir dans cet état ........je ne trouve même pas les mots mais....merci mon coeur

Je me recule pour le contempler et voir dans son regard tout ce que je m'attendais à y voir, tellement de sentiments à la fois, qu'il me faisait ressentir, par ce simple regard.

- pardonne moi pour ces derniers jours. t'es un homme merveilleux, je te l'ai déjà dit?

- hum.... peut être mais je ne me lasserai jamais de l'entendre.

Il prit mes lèvres dans un baiser qui exprimait tous les non dits, toutes les FRUSTRATIONS refoulées de ces derniers temps.

Malgre tout, Il avait su mettre de côté cette RIVALITE MALSAINE et aujourd'hui, au delà de l' amour je ne l'en admire et ne l'en respecte que plus.

Plus tard, nous étions tous à Fann Residence dans une ambiance que je n'ai jamais connue dans cette maison.

Je ne dis pas que c'était la plenitude, nous n'en n'étions pas encore là mais la présence de Maman Lika a dénoué bien des choses.

Sa bonne humeur était juste contagieuse et nous avons diné au calme, entre discussions pour les uns et franche rigolade entre khadim et sa deuxième maman qui se chamaillaient affectueusement comme à leur habitude.

Diarra semblait elle aussi plus détendue et plus sereine malgré la venue d'Abdou prévue le lendemain.

Sa mère aussi avait repris des couleurs et avait meilleure mine.

J'avais offert à Maman Lika un parfum, des tissus et 2 beaux ensembles de nappes de table, et elle qui aimait tellement recevoir les a adoré.

J'en ai aussi profité pour offrir des tissus et un parfum aussi à Ma belle mère pour qu'elle ne soit pas en reste.

Elle était surprise mais en fut ravie.

Après toutes ces TURPITUDES, la paix régnait,.......enfin.

************* Abdou ***************

La perdre?

Inenvisageable.

Je ne l'accepterai pas.

Oumou Khairy était aneantie mais était aussi intransigeante.

Il était pour elle hors de question de continuer notre relation alors que j'allais avoir un enfant avec une autre.

Je ne pouvais plus reculer pour lui avouer la situation et l'ai donc appelé même si cela me crevait le coeur de devoir lui annoncer ça par téléphone.

Elle m'a écouté sans m'interrompre avec un calme olympien avant de me poser une seule question, celle que je redoutais le plus.

- qui?

- est ce important?

- je veux savoir.

- dis moi d'abord, stp, si on a une chance malgré tout....

- Abdou, tout est allé très vite entre nous et je t'assure que là, tout de suite, mon coeur est en mille morceaux

- dis pas ça mon amour, je t'en prie

- ce n'est que la vérité. Tu peux me dire tout ce que tu veux maintenant mais il s'agit d'un enfant et vous serez, cette femme et toi, liés pour la vie. Qui me dit que tu ne vas pas te mettre avec elle hein?

- on en a discuté elle et moi et sommes d'accord la dessus. La seule chose qu'il y aura entre nous sera cet enfant mais il fera partie de moi à part entière et je l'assumerai

- il faut que je réflechisse mais dis moi qui c'est

- .............

- Abdou, pourquoi tu ne veux pas me le dire? Je la connais?

-............

- oh non , ne me dis pas que je la connais? Mais comment serait- ce possible? Je ne connais personne au senegal à part ma famille et....

- arrête. Je vais te le dire, et oui tu la connais. Il s'agit de Diarra, la soeur de .... Amina

- ..........

- allô? Oumou, t'es là?

- non mais tu te fous de moi? .......

Elle rigolait mais d'un rire hystérique!

-...... et tu oses me demander d' y reflechir? La soeur de ma meilleure amie? Abdou, oublie moi!

Crac.

C'est tout?

Elle m'avait raccroché au nez.

Comme ça.

J'avais beau rappeler mais ça sonnait dans le vide.

2 jours que ça durait.

Je viens de raccrocher avec Amina qui était dans tous ses états et ne m'a pas raté, me faisant ainsi savoir que son amie ET sa soeur étaient toutes les 2 malheureuses à cause de MOI.

Son frère ne lui avait visiblement rien dit et selon elle, Oumou ne voulait plus rien savoir de moi.

Vous l'aurez donc compris, c'est la merde!

Et il fallait que tout ça tombe au moment même où je passais mes examens pour valider mon master en économie.

La vie est belle! Très belle!

Je n'ai pas besoin de vous dire que c'est ironique!

Je peux la comprendre, elle est jeune et ne veut pas s'embarquer dans une relation si compliquée et lourde de responsabilités dès le debut.

La seule chose dont j'étais convaincu par contre, c'était qu'entre elle et moi, il s'est passé un truc, une étincelle, une connection unique, alors je ne laisserai pas tomber.

Notre histoire vaut la peine d'être vécue.

Je retrouverai Oumou, où qu'elle soit, quoiqu'il m'en coûte, qu'importe le temps que cela me prendra, par LA FORCE DU DESTIN.

         ***********************

Assis dans le salon des Kébé accompagné de ma tante qui a bien voulu jouer ce rôle et venir présenter nos " excuses " à la famille pour avoir causé du tort à leur fille, j'avais plusieurs paires de yeux fixés sur moi.

Aprés avoir usé de toutes ces habituelles formules, ma tante discuta avec la mère de Diarra, en présence de celle ci et de Khadim.

Après l'avoir bien écouté, sa mère prit la parole.

- je vous remercie tout d'abord de vous être déplacés, et de prendre vos responsabilités dans cette situation. Je suis veuve depuis très longtemps, si mon mari était encore là, c'est à lui qu'incomberait toute décision qui sera prise dans cette maison. Wanté nak alhamdoulilah bima yalla meyé dome bou goor bou matte kilifeu kone mom laye bayi mou wakh
( dieu m'a tout de même gratifié d'un fils qui joue ce rôle a la perfection et c'est lui que je vais laisser parler)

- merci maman. Merci à vous Mme d'être venue et à toi Abdou d'avoir tenu parole. J'ai bien compris que tu es prêt à prendre tes responsabilités vis à vis de ton enfant mais es- tu prêt à le faire vis a vis de Diarra?

Je me tourne vers celle ci qui acquiece

- je l'aurai fait si c'était pour les bonnes raisons et pour donner un foyer stable à ce bébé, mais juste parce qu'on sera mariés, pourrait- on appeler cela un foyer stable? Je ne crois pas. Je l'aurai peut être fait aussi si c'est ce que Diarra avait voulu mais ce n'est pas le cas.

- je ne veux pas qu'on se marie juste parce qu'on a un enfant ensemble. Abdou m'a promis d'être là et ça me suffit ajoute Diarra

- si c'est votre décision, on la respectera.

On discuta encore un peu et je dois avouer que cela s'est bien passé.

Avant de partir, je me retrouve seul avec Khadim

- maintenant que tu es calmé, après m'avoir presque défoncé la machoire, moi aussi j'ai une chose à te dire.

- vas y

- on fait maintenant partie d'une même famille, qu'on le veuille ou non...

- je suis d'accord

- ....alors t'as intérêt à prendre soin d'elle. Je t'ai laissé te défouler car je sais reconnaitre mes torts quand c'est necessaire et vu aussi.... que t'étais prêt a me tuer....

Il rigole doucement

- je reconnais que je n'y suis pas allé en douceur

- ....sauf que..... je la protegerai envers et contre tout , mais j'espère ne pas avoir à le faire

- je dois avouer que tu joues ton rôle de frère à la perfection et je sais que si un jour, je n'étais plus là, Cathy pourra toujours compter sur toi. Je suis donc heureux que tu fasses partie de ma famille.

Pour la première fois, on échangea..... un sourire franc et une poignée de main qui scella le début d'une nouvelle amitié.

1 SEMAINE PLUS TARD

************** Cathy ****************

La matinée est passée à une telle vitesse que je n'ai pas vu l'heure filer.

Je me depêchais d'avancer sur ce dossier vu le retard que j'avais pris car j'ai rdv avec mes clients dans 1h .

Les choses allaient un peu mieux depuis 1 semaine car je me force du mieux que je peux à ne pas imposer mes états d'âme à khadim.

Toutefois, ce poids sur ma poitrine, cette inquiétude et cette tristesse ne me quittaient pas.

Sachant que l'état d'esprit d'une personne déteint forcément sur son humeur et c'est pas faute d'essayer je vous assure, on en a malheureusement fait les frais.

On faisait l'amour l'autre nuit et sans le faire exprès, mes larmes ont commencé à couler et je ne pouvais plus les arrêter.

Cette image de LUI couché sur ce lit d'hôpital s'imposait à moi par moments et il a fallu que cette fois ci, ce soit précisément à ce moment là?

Khadim ne m'a plus touchée depuis.

Vous n'imaginez même pas comment je me sens vis à vis de lui en pensant a toutes les choses qui peuvent lui passer par la tête en ce moment.

Je voudrai aborder le sujet avec lui, lui expliquer mais je n'osais pas.

Dans un soupir, je m'appretais à décrocher mon téléphone pour commander rapidement un dejeuner quand Arame déboula dans mon bureau comme une furie en criant

- il est reveillé! Il est reveillé!

- oh mon dieu

Je sautais sur mes jambes n'en croyant pas mes oreilles et on se sauta dessus.

On criait et parlait dans tous les sens.

Les médecins étaient en train de lui faire passer une batterie de tests.

La première chose sûre est qu'il n'a pas perdu l'usage de ses jambes.

J'étais tellement, tellement heureuse et je sus, en mon for intérieur qu'à partir de cet instant, Salif irait bien.

Ne me demandez pas d'où me venait cette certitude, mais je savais que dorénavant, il avait toute la vie devant lui et qu'il allait trouver son AME SOEUR.

J'en avais l'INTUITION et l'intime conviction.

** Pendant ce temps, à la clinique **

- comment vous sentez vous Mr Ndao? Et prenez votre temps, vous vous reveillez d'un long sommeil

Salif, emergeait de sa semi conscience et avait l'impression d'être comme dans un étau.

Il venait juste de subir une mutlitude de radios et analyses

- je ne peux pas bouger

- c'est normal, votre corps est engourdi, Il reste encore des choses a vérifier et votre opération cicatrise bien mais d'après les examens on peut dire que vous relevez d'un vrai miracle.

- depuis quand je suis ici exactement?

- presque 10 jours

- on est quelle date?

- le 28 octobre. c'est important ?

- hum....J'ai juste raté un voyage important

- ah oui? Où ça?

Le médecin discuta tranquillement avec lui en vérifiant en même temps ses reflexes et ses fonctions motrices mais était plutôt satisfait de ce qu'il voyait.

Il faudra y aller doucement et faire une réeducation qui le remettra sur pied.

Sa cicatrice sur le torse est évidemment à surveiller aussi de près mais quel soulagement!

Il sortit rejoindre la famille et ses amis qui attendaient devant la porte de la chambre, febriles.

- je sais que vous êtes impatients de le voir mais ne le bousculez pas trop.

- il va bien docteur, vraiment bien? Demande sa mère très inquiète

- Etonnamment bien! La seule chose qui le préoccupe c'est le voyage qu'il devait faire le lendemain de son accident! C'est vous dire!

- quel voyage?

- il m'a dit qu'il devait aller a New York et Washington pour affaires

Ils se regardent tous un à un choqués

Omar refit face au médecin

- euh docteur, quand il a eu l'accident, il revenait justement de ce même voyage!

Cela veut- il dire qu'il l'a oublié?

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