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Chapitre 47 Troubles


Bonne semaine

😘😘😘😘😘

************* Abdou ****************

Après avoir raccroché avec Cathy, je me pose 2 secondes pour réfléchir.

Elle m'a enfin rappelé et m'a expliqué tout ce qui s'est passé depuis que j'ai quitté Dakar pour Saint louis.

J'avais la rage contre cet enfoiré!

Il avait reussi son coup ou presque.

En tout cas il s'est bien foutu de la justice et du juge qui a bien voulu le libérer.

Khadim a été là au bon moment c'est le moins qu'on puisse dire mais d'après ce que me dit Cathy ils sont en froid de nouveau et je sais pourquoi.

Elle a voulu mettre fin plutôt que prévu à cette attaque contre Tabara Niang qui n'a malheureusement pas pu échapper à ce détraqué.

J'avais essayé de la convaincre tant de fois d'arrêter ce projet de vengeance mais elle n'a jamais rien voulu savoir.

J'ai choisi de l'aider. Je l'assume.

Je ne pouvais pas la laisser tomber, pas après tout ce qu' on avait partagé ensemble.

La deuxième raison est que j'ai preféré qu'elle me fasse confiance plutôt que de la laisser se débrouiller seule.

Croyez moi, je l'ai empêché de faire des choses bien pires que ce à quoi on a assisté jusqu'ici.

Elle était devenue impitoyable.

Tout gérer à sa place m'a donc permis de maitriser la situation sachant qu'elle n'aurait pas reculé de toute manière.

Ai- je des regrets?

Oui..... et non.

C'est aussi facile de faire du mal aux gens sans avoir un retour de baton, vous ne croyez pas?

L'affaire de la banque est désormais terminée.

L'analyste que j'y avais placé a annoncé à la direction qu'il avait fait une erreur et a pris tout le blâme.

Il s'était rapproché de Tabara pour pouvoir utiliser son ordinateur en simulant une panne sur sa machine.

Des chiffres ont pu ainsi être manipulés et quand il a eu le feu vert, il a lui même attiré l'attention sur ces opérations douteuses créant ainsi le chaos au sein de l'établissement.

Evidemment, en avouant qu'il avait lui même commis des erreurs techniques, il s'est fait viré sur le champ.

On s'y attendait, n'est ce pas?

C'est pour cette raison que cette personne a été choisie précisément parce qu'il s'en fout!

Il ne vit même pas au Sénégal et va donc retourner tranquillement à sa vie sans être inquieté d'une reputation ternie dans un pays qui n'est pas le sien, empochant au passage un beau chèque.

Il n'a donc jamais été question de réel détournement ou de prison dans cette affaire.

Pour ma part, je quitte saint louis ce soir.

Le décès de mon oncle a été dur à digérer et Cathy est désolée de n'avoir pu être présente.

Je n'ai pu l'empêcher par contre d'envoyer de l'argent à la famille que j'ai remis tout à l'heure à ma mère.

Ses parents et elle ont prévu de venir présenter leurs condoléances à la maison avant qu'elle ne parte en voyage.

Je pense que c'est une bonne idée.

Cela lui permettra peut être d'y voir plus clair pour l'avenir et de se remettre de toutes ces émotions.

En ce moment, je suis moi même confus et troublé par une certaine femme du nom de Oumou Khaïry.

Elle a suscité en moi des sentiments que je n'avais plus éprouvé depuis très, très longtemps.

La seule fille qui m'a fait ressentir ça un jour, n'était pas la bonne.

Elle m'a laissé tomber dès que ma situation familiale et sociale a changé après le décès de mon père.

Comment refaire confiance à une femme après ça?

Je ne m'attendais pas du tout à cette rencontre lors de ce fameux week end à Saly.

La vie est vraiment imprévisible.

Depuis lors, je ne cesse de penser à elle, nuit et jour.

Certains se posent la question de Diarra?

Il n'a jamais été question de sentiments de mon côté et ça ne changera jamais.

Les raisons, vous les connaissez.

Oumou quant à elle, me fait me sentir un autre homme.

Savoir que je lui plais et que je la trouble me donne une sensation de puissance.

Ce n'est pas de la vanité, non mais je vous assure que si vous la voyiez, vous comprendrez ce que je ressens.

Elle est repartie en France mais on a décidé d'entamer une relation a distance.

Seul l'avenir nous dira ce qu'il nous réserve.

************  Diarra  ***************

Depuis que ma mère m'a annoncé ce qui est arrivé à Tabara, je suis dans un état second.

J'étais dans les vapes quand elle a encore une fois tambouriné à ma porte comme une malade pour me raconter sa conversation avec tata Kiné.

Vous savez ce que c'est que d'être en état de choc?

Le temps que l'information arrive à mon cerveau, j'étais comme déconnectée de la realité, plus que je ne l'étais déjà.

Cette histoire avec qui vous savez m'a fait perdre tous mes moyens.

Je n'avais même plus la force d'aller au boulot.

Mes journées se résumaient à me lever, manger, si on peut appeller ça comme ça, ouvrir mon ordinateur pour répondre aux mails et renvoyer tout le monde vers celui qui assurait l'interim.

Ils n'ont qu'a se demerder et voir ça avec leur nouvelle Boss.

Les somnifères m'aident à ne pas penser à LUI.

J'ai des envies de suicide quand je pense à tout ce que je lui ai donné, à tout ce que j'ai fait avec lui.

j'ai toujours le tournis et une envie de vomir mes tripes quand je repense à ces photos et ces vidéos.

Maintenant Tabara?

Ce taré est dehors?

Qu'est ce qu'on a fait?

Qu'est ce que j'ai fait?

Je me suis trainée comme j'ai pu pour prendre une douche et m'habiller difficilement.

Le chauffeur était déjà prêt.

Ma mère a compris qu'on devait y aller.

Elle me précéda dans la voiture, direction la clinique.

L'établissement grouillait de monde ou c'est l'impression que j'avais car en ce moment je ne supportais pas d'avoir des gens autour de moi.

On demanda la chambre, qu'on nous indiqua mais une fois devant la porte, j'hésitais à entrer ne sachant comment réagir face à mon amie et cette atrocité qu'elle a subi.

En poussant celle ci, un silence de mort nous accueillit, qui me fit froid dans le dos.

La chambre était plongée dans une semi pénombre et une forme était étalée sur le lit, immobile.

Au fur et à mesure que je m'avançais vers elle, mes larmes roulaient sur mes joues.

Elle était là, fixant un point invisible à la fenêtre et ne tourna même pas la tête quand j'ai prononcé son prénom.

- Tabara? Répéte ma mère doucement

Arrivée à sa hauteur, je glisse ma main dans la sienne et c'est seulement à ce moment là que son regard croisa le mien.

Son visage était bouffi.

Elle avait une lèvre tuméfiée et un oeil au beurre noir.

Oh mon dieu, ce monstre ne l'a pas épargnée

- Tabara..... je suis tellement désolée

Les larmes qui jaillirent de ses yeux me firent l'effet d'un poignard en plein coeur

- aye ma fille massa pleurait ma mère de son côté

On n'entendait que nos sanglots dans la chambre.

Je me couche sur elle pour la serrer dans mes bras tandis que son corps était secouée de tremblements.

La voix de Tata kiné nous fit sursauter

- hé li lane na ni?
( qu'est ce qui se passe ici?

- kiné il fallait qu'on vienne lui dit ma mère

- je vous avais dit de ne pas le faire. La dernière chose dont ma fille a besoin est de vous voir

- tu es injuste kiné. Tu sais à quel point on l'aime

- avant je le croyais aussi mais une amie qui se dit une soeur ne l'entraine pas dans une folie pareille sous l'oeil de celle qui dit se considérer comme sa mère. Gardez vos pleurs et laissez nous

- je te demande pardon Tabara. Tout est de ma faute

Elle me regarde sans dire un mot, ses larmes étaient intarissables.

Je passe devant tata Kiné qui nous lance un tchip magistral et tire ma mère par le bras, qui elle,  était inconsolable.

J'avais la poitrine en feu.

Dans la voiture, un silence pesant nous accompagna durant tout le trajet.

Une fois à la maison, j'avais l'impression d'être ailleurs.

Je regardais autour de moi mais ne reconnaissait pas ma propre maison.

Tout était laissé à l'abandon.

On aurait dit que le gazon n'avait pas été tondu depuis une éternité, les fleurs avaient fané et l'ambiance semblait tellement lugubre.

Je retournai à mon refuge, ma chambre, pris mes cachets....avant de sombrer.

************* Cathy *************

De retour au bureau ce matin, je suis là sans vraiment y être, mon esprit étant à mille lieues du cabinet.

J'ai passé une nuit agitée entre mon entorse qui me lançait par moment malgré les anti douleurs et mon cerveau qui était en ébullition.

Une fois ma conversation avec tata Lika terminée, je n'avais qu'un objectif, éteindre mon téléphone, lasse et toute retournée par tout ce qu'elle venait de dire.

Les paroles de ma propre mère, elles, résonnaient encore dans mes oreilles comme un son de tambour.

Sa position de maman ne laissait planer aucun doute et son message était très clair.

Khadim.

J'avais essayé d'éviter de penser à lui toute l'après midi d'hier après ses mots qui me laissèrent dans un état indescriptible.

Son message d'hier soir m'a donc laissée perplexe.

Il m'en voulait toujours, ça je le savais.

Quand il ne crie pas et qu'il reste calme, c'est pire que tout mais ça ne l'a pas empêché de penser à ma santé.

Depuis qu'il est revenu, ma vie est sens dessus dessous mais sa présence ces derniers jours a été plus que rassurante.

Je sais, au plus profond de moi, que Khadim Kébé m'aime..... d'un amour qui dépasse l'entendement.

Je ne peux le nier mais on a su à nos dépens que l'amour seul ne suffit pas.

Je me répète mais c'est la vérité.

Je soupire de lassitude, de tout ce que vous voulez.

Je vous disais donc que je m'appretais à éteindre mon téléphone quand je reçus un appel de.... Salif.

C'est vrai qu'il avait dit qu'il le ferait.

Et si je vous disais qu' il avait décidé de s'impoviser chauffeur aujourd'hui?

Si, si.

On a discuté un peu et comme s'il sentait que quelque chose me perturbait, il a commencé à me raconter des trucs qui me faisaient rire.

Je ne le savais d'ailleurs pas si drôle.

Il m'a soudain demandé si Abdou était rentré de Saint louis car je lui avais dit que je comptais revenir au cabinet aujourd'hui.

Quand je lui ai expliqué qu'il rentrait mais sûrement tard le soir, il a décidé de devenir mon chauffeur pour la journée.

Je pouvais difficilement conduire avec mon entorse mais je comptais simplement prendre un taxi et il a dit niet!

Il s'est donc pointé ce matin chez moi en costard cravate en me disant que ma voiture était avancée.

Trop drôle!

Il en a profité pour m'apporter des croissants qu'on a d'ailleurs dégusté Arame et moi à mon arrivée.

Dans la journée, je reçus un appel de ma tante Bator, ma 2ème maman, vous vous souvenez d'elle?

C'est la meilleure amie de ma mère qui m'a toujours consideré comme sa fille.

Je n'en ai pas beaucoup reparlé car elle est allée s'installer à Abidjan où elle a ouvert un grand commerce, celui  de Dakar etant désormais géré par sa soeur.

Elle fait donc des allers retours, et est toujours entre 2 avions, du coup nous ne  la voyons plus aussi souvent qu'avant mais elle n'en est pas moins présente.

On discuta longuement elle et moi de beaucoup de choses.

Je n'ai jamais eu de tabous avec elle.

Dès que je lui ai dit que je pensais partir aux Etats unis, elle m'a supplié d'aller auprès de sa fille qui est aussi l'homonyme de ma mère.

J'y avais pas du tout penser car je m'imaginais plutôt un séjour paisible à flaner, dormir et réflechir.

Elle insista, me disant que Ndèye Rama se ferait un plaisir de me recevoir.

Je n'en doutais pas depuis le temps qu'elle me le proposait mais j'étais sceptique pour les raisons que je viens d'évoquer.

Devoir faire bonne figure alors que dans ma tête c'était bagdad me faisait suer.

On se promit de se rappeller de toute façon.

La fin de journée arriva très vite finalement.

Comme je l'avais prevu, je n'ai pas fait grand chose.

J'étais tout de même heureuse.

L'affaire Ndao S.R.S était terminée.

Omar a bien géré les choses avec Touré.

Il ne restait plus qu'à aller devant le juge pour entériner l'accord et laisser tout ça derrière nous, officiellement.

Vu que je ne serai sûrement pas là, Omar devra s'en charger mais je lui fais confiance.

A mon retour, je lui proposerai d'être un associé à part entière du cabinet.

Il le mérite et ce depuis très longtemps.

Je reçois un appel de qui vous savez me disant qu'il est devant le batiment.

Mes affaires ramassées, je descends le rejoindre.

Il m'accueille avec un sourire des plus adorables et me fit la bise.

- alors princesse, t'as passé une bonne journée?

- oui merci et toi?

- comme d'habitude, je ne touche pas terre. Trop de choses à gérer pour mon jeune âge

- jeune? Yow ngueye Pa ( t'es vieux oui!)

- Pa? Cathy khana kholo ma?
( vieux? Tu m'as bien regardé?)

Il avait un regard malicieux avec un air provocateur

- wa negne dem
(Ok.Allons y)

- do wakh key
( pas etonnant que tu ne dises rien)

On rigole ensemble et arrivons chez moi dans la bonne humeur.

Il descend et récupère des sacs dans le coffre.

- je me suis permis de te prendre à diner

- fallait pas, toi aussi. Tu vas être obligé de rester le manger avec moi

- ne te sens pas obligée

- ça me fait plaisir, je t'assure.

- ok.

On monte ensemble, passant devant un Baldé qui nous regardait bizarrement.

On monta et il me prit les clés pour ouvrir la porte.

- fais comme chez toi

Il se dirige vers la cuisine et pose les trucs tandis que je lisais un mot posé sur mon bar laissé par ma mère qui est apparemment passée pour " remplir mon frigo" comme elle le dit.

Quand j'ouvre celui ci, il était rempli à ras bord et il y'avait plusieurs gamelles bien rangées et bien garnies.

- eh ben! Quand je te disais qu'il fallait pas, c'était plus que vrai. Viens voir

Il se mit derriere moi curieux

- ma mère est passée par là

Il regarde le frigo et éclate de rires

- effectivement! Elle n'y est pas allée de main morte dis donc!

- c'est tout elle ça! C'est tout ou rien!

On rigole ensemble

- ça te dérange si je t'abandonne un instant?

- non vas y, je ne vais nulle part

Je le laisse et vais dans ma chambre me rafraichir et mettre quelque chose de plus confortable que cette robe.

J'en profite pour rattraper mes prières     avant de le rejoindre habillée d'un  t-shirt, bas de jogging et chaussons.

Je le retrouve la veste posée sur le fauteuil, la cravate desserrée, les manches de sa chemise retroussée et le nez sur son téléphone.

- excuse moi salif, je ne t'ai même pas servi à boire

- t'inquiete pas pour ça, je l'aurai fait si j'en avais eu envie. Tu m'as bien dit de faire comme chez moi, non?

- exact. Donc c'est cool. Tu bosses encore?

- pas vraiment surtout maintenant que t'es là.

Il me regardait les yeux un peu plissés et je ne sus déchiffrer son expression.

- ton poignet ça va?

- juste quelques elancements de temps en temps mais je prends des medicaments

J'allume la télé et on se lança dans une discussion animée sur la télévision sénégalaise.

On choisit de manger ce qu'il avait amené vu que c'était déjà chaud.

Nous avons passé un excellent moment tous les deux, un peu comme quand on s'est connus, sans le malaise de ce projet de vengeance certes mais cette fois ci les non dits étaient tout de même au rendez vous.

Il m'aida à débarrasser malgré mes protestations. Il en faisait d'ailleurs plus que moi.

Il n'y avait presque pas de vaisselle, juste les couverts, vu que tout était à jeter et il le fit sans me laisser le choix.

Je l'ai regardé faire, installée sur le tabouret de bar

- bon je vais te laisser te reposer maintenant, ok? Merci pour cette soirée

- non merci à toi de m'avoir quasiment consacré ta journée et de m'avoir nourrie

Il se rapprocha de moi et retourna le tabouret pour que je lui fasse face, ses yeux plongés dans les miens.

Il posa ses mains sur ma taille alors que je commençais à manquer d'air

Avant que je n'ai pu reagir ses lèvres étaient sur les miennes et il m'embrassait tendrement mais je le repousse doucement

- Salif, ..... je suis désolée, je ne suis pas prête

Il me regarde intensément avant de dire

- Cathy, je t'en ai énormément voulu pour ce que tu as fait mais malheureusement pour moi mes sentiments n'ont pas bougé d'un pouce

-.............

- je sais que malgré ce que tu avais en tête, tu ressens quelque chose pour moi

- Salif......

- est ce que ça a un rapport avec lui?

- pourquoi cette question?

- parce que je veux savoir précisément où je mets les pieds cette fois ci. Je veux savoir si tu l'aimes toujours ou si toi et moi on a réellement une chance....ou pas

Je déglutis difficilement

- j'ai besoin d'un peu de temps.. les choses redeviennent à peine normales entre nous.. je suis désolée mais....je ne peux pas avoir cette conversation ce soir

- du temps.... je peux t'en laisser mais je veux une réponse claire Cathy

Je hoche la tête

Il se dirige au salon pour récupérer ses affaires.

Je le raccompagne à la porte et il me fit une bise sage sur la joue.

- fais moi signe si tu as besoin de moi demain, d'accord?

- c'est gentil. Merci encore

- fais de beaux rêves

Il referme la porte derrière lui.

Je m'adosse dessus puis ferme les yeux.

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