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ᴡᴀɪᴛ ᴍᴇ ━━━━━━━━ ❞

ɪᴍᴀɢɪɴᴇ sur Minhyuk, membre du groupe btob.

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ᴘᴀʀғᴏɪs ʟᴀ ᴠɪᴇ ɴᴇ ᴘᴇᴜᴛ ᴘᴀs ʀᴇsᴛᴇʀ
ᴜɴ ʜᴀᴘᴘʏ ᴇɴᴅ.

" je te promet que je te protégerais pour toujours. Même si je me trouve loin de toi.. attend moi."

C'était les derniers mots qu'il t'avait dit.
Puis la dernière fois qu'il avait posé ses lèvres sur les tiennes pour un échange d'aurevoir qui te faisait étrangement penser à un adieu.
Après ça, il était parti.
À contre coeur il avait quitté votre grande maison semblant si vide maintenant que tu y étais seule ou presque.

Voilà déjà plus de 6 mois.
6 mois que la solitude et la poussière avait pris possession de votre maison.
6 mois que tu ne vivais plus, assise sur ta chaise à bascule que tu faisais doucement bouger, les yeux sur la fenêtre à regardais un point imaginaire dans l'horizon.
Doucement tu caressais ton ventre qui s'arrondissait de plus en plus à chaque mois qui passait.
De ton autre main, tu serrais fortement un morceau de papier jaunâtre.

C'était les derniers mots que tu avais reçu de lui. Il y a un mois.
Ce n'était que 4 semaines, pourtant elles ressemblaient à une éternité.
Cette lettre qui te donnais l'impression que sa présence était encore à tes côtés même si tu ne le voyais pas, était remplit de mots d'amour.
Il ne parlait pas de la douleur et de la souffrance qu'il devait ressentir là bas, dans ces lieux plus éloignés que les champs qui entouraient votre ville.
Il ne parlait que des sentiments qu'il ressentait pour toi. Ceux que 6 mois plus tôt il te soufflait à l'oreille, maintenant il devait les écrire pour que tu les reçoivent.

Il répétait sur chaque ligne que tu lui manquais plus que tout, qu'il voulait être près de toi pour te tenir dans ses bras, qu'il rentrerait bientôt..
Et toi tu l'attendais en regardant cette fenêtre, comme si il allait tout d'un coup apparaître au bout de l'horizon, debout et aussi souriant que dans vos souvenirs.

Tous les jours venait une voisine, ou tu ne sais plus qui.
Tu ne donnais plus vraiment d'importance à ce qui t'entourais. Continuant simplement à faire grincer ta chaise toutes les secondes, ta main faisant toujours les même cercles sur ton ventre rond.
Sans lui, tu te sentais vide, perdu, même si une présence grandissait dans ton être.

Cette voisine faisait de son mieux pour prendre soin de toi, te poussant à manger et à te laver, avec son soutien.
Au début elle avait aussi essayé de te parler mais tu ne répondais pas, ne lui donnant même pas un regard alors elle avait abandonné.
Sa mission était que tu restes en bonne santé pour que vos deux vies soit en sûreté. Elle l'avait promis à ton mari parti depuis déjà une demi année.
Une fois venu vérifier que tu te portais bien, du moins physiquement. Elle repartait en soufflant, savant qu'elle ne pouvait rien faire d'autre que attendre le retour de la seule personne qui pourrait te réveiller.

À plusieurs kilomètres de la grande maison, l'enfer avec ses flames bleus faisaient rage.
Les habitants vivant derrière ces lignes de fronts le savaient mais en même temps étaient si inconscient de ce qui avait lieu si près de chez eux.
Seul les soldats qui faisaient face au danger comprenaient ce qu'il se passait.
Dans ces chemins de terre, des milliers d'hommes plus jeunes les uns que les autres, ayant quitté leur famille, leur femme, leurs enfants sans même avoir pu donner leur avis souffraient en silence.
Ils ne pouvaient rien dire, ils ne pouvaient pas raconter leur souffrance à qui que ce soit à par leur voisin de couche. Voisin qui lui aussi ressentait la même chose.

Alors ils attendaient.
Ils attendaient que tout s'arrête, que le pouvoir se rend compte du massacre qu'ils avaient mis en place alors que eux même ne participaient pas.

Ils priaient.
Il priaient pour rester en vie le plus longtemps possible, ayant l'espoir un jour de rejoindre leur foyer, retrouver le sourire, reprendre leur femme dans les bras, rejoindre leurs enfants pour les voir grandir, retrouver leur mère qui serait en pleure de retrouver son fils après tant de temps.

Pourtant chaque jour les tranchées se faisaient plus vide.
Chaque jour certains disparaissaient, restaient allonger dans la boue du no Man's land sans que personne ne vienne le chercher, sans que leur corps bouge, sans plus aucun signe de vie chez eux

Ils le savaient tous.
Les chances de rentrer chez sois dans la même santé que lorsqu'ils étaient parti était impossible.
Et simplement rentrer chez sois n'était peut être qu'un simple rêve.

Dans les hommes morts dans la nuit. Il y en avait un à peine dans la vingtaine.
Un jeune homme de nature souriante, qui n'avait même pas vécu la moitié de sa vie.
Qui était parti à la guerre alors qu'il venait de connaître le début d'une vie parfaite pour lui.
Il racontait à ses amis de tranchés à quel point il aimait la femme qu'il avait enfin pu épouser il y a à peine quelques mois de cela, après s'être battu avec son père pour que celui accepte de laisser sa fille dans les bras de celui.
Il racontait aussi à quel point il avait hâte de voir son futur enfant dans les bras de sa femme et de enfin pouvoir le prendre lui aussi dans ses mains.
Il était le jeune qui donnait un peu d'espoir aux autres combattants au milieu de l'enfer. Il était le seul qui réussissait encore à sourire.

Chaque soir pendant six mois il avait prié. Prié pour retrouver sa maison et celle qui l'attend.

Mais ses prières ne semblent pas avoir été entendu. Car ce jour là, il avait rendu son dernier souffle.
Il restait les yeux fermés sans bouger un poil.

Plus loin, derrière des champs de blés en pleine culture. La personne qui tenait le plus à lui ne savait rien de tout ça. Et elle continuait d'attendre. D'attendre éternellement quelqu'un qui ne reviendra jamais.

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Imagine écrit grâce à I'll be your man de btob.