j.sm ━ ʜᴏʟᴅ ᴍʏ ʜᴀɴᴅ
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ʜᴏʟᴅ ᴍʏ ʜᴀɴᴅ ━━━━━━━━ ❞
ɪᴍᴀɢɪɴᴇ sur Somin, membre du groupe Kard.
Ceci est une histoire entre deux filles. Si vous ne supportez pas lire ce genre de relation, vous pouvez passer votre chemin.
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"- prête ?
- une seconde ! "
Je lasse ma dernière chaussure avant d'attraper mon sac à main et courir vers la porte d'entrée retrouver Somin. Comme si si je ne me bougeais, elle serait parti sans moi.
Dans ma lancée, je ne m'arrête pas et saute sur le dos de ma copine ce qu'il l'a fait lâcher un petit râle de surprise.
"- descends, tu es lourde.
- hé c'est méchant un peu !
- il n'y a que la vérité qui blesse après tout."
Choquée et déçue.
Je quitte finalement son dos que j'ai pu tester pendant quelques secondes et nous nous dirigeons ensemble vers la bouche de métro la plus proche.
A l'instant même où nous arrivons près de la ligne, notre train souterrain s'arrête devant nous.
Pile à temps !
Le chemin se fait dans le silence, tous les passagers sont sur leur portable pendant que les plus vieux essayent de rattraper leur courte nuit pendant ces quelques minutes de voyage.
Comme pour me protéger du reste des gens, Somin se place juste devant moi, face à face.
Elle me sourit comme pour me dire "ne t'inquiète pas. Mon corps fait barrière."
Même si personnellement, ce n'est pas ce corps que je choisirai comme défense lors d'une attaque ou autre.
Disons que niveau muscle ou épaisseur.. Ce n'est pas vraiment ça. Mais ce n'est pas comme si le miens était mieux..
Je soupire à ma discution idiote avec moi même avant de poser une nouvelle fois mes yeux dans ceux souriants de summi.
Lorsque mes globes oculaires croisent les siens, c'est comme si plus rien n'a d'importance autour de moi, je me retrouve dans un nouveau monde. Un monde aussi noir, aussi profond que ses deux pupilles dans lesquels j'adore me perdre.
Notre arrêt est enfin annoncé ce qui me fait sortir de mon admiration.
Pour éviter que l'on se perde dans la foule qui descend et monte, elle attrape fermement ma main tout en me tirant hors de la machine avant qu'il ne soit trop tard et que celle ci redémarre.
Enfin les pieds à l'extérieur, nous prenons toutes les deux une grande inspiration d'air frais. Le métro c'est sympa, mais ça ne vaux pas ce magnifique soleil de printemps.
Puis nous reprenons finalement notre marche pour atteindre la fameuse rivière han.
Entre temps, Somin m'a lâché la main. Bien que cela me rend triste, je ne peux rien dire.
Passant à travers un parc pour rendre le chemin plus court, nous pouvons admirer les quelques stands éparpillés sur le bord des balades.
Nous ne savons pas si il y a une fête ou autre, mais ça fait plaisir de voir un peu de vie dans le parc.
Les stands sont tenus par des personnes de tous les âges. D'un côté voilà des bijoux fabriqués à la main par deux adolescentes et juste en face voilà un restaurant rapide improvisé au grand air.
Finalement, d'un accord commun, nous décidons de prendre à emporter quelques aliments proposés dans ce restaurant en tente.
Puis, nos sacs plastiques de nourriture en main, nous reprenons notre marche en rigolant ensemble.
Après quelques minutes de marche de plus, nous voyons l'étendu d'eau bleu foncé apparaître sous nos yeux.
La rivière ramène un vent doux sur nos visages.
En regardant un peu plus bas, je remarque qu'il reste quelques places dans l'herbe.
Je tire alors somin à aller s'installer dans celle ci.
Je sors le foulard que j'avais enfoui dans mon sac pour l'occasion et l'étale dans l'herbe pour que l'on puisse nous asseoir sans avoir peur de nous relever les fesses vertes. Surtout lorsque l'on porte un pantalon blanc tel que ma compagne.
Enfin assises, nous commençons à sortir la nourriture que nous avions précédemment acheter dans le parc.
Il est peut être trois heure de l'après midi passer, mais j'ai faim et je ne me priverai jamais de quelques plaisirs culinaires.
Autour de nous,assis aussi dans l'herbe, de nombreux couples profitent du beau soleil tout comme nous.
Somin et moi continuons de manger tout en rigolant, chacune racontant les quelques anecdotes drôles qui sont arrivés dans nos vies depuis la dernière fois que l'on s'est vu.
Tout d'un coup, somin soulève vers ma bouche ses baguettes décorées d'une tomate cerise.
Elle me faire signe de faire ah et j'ouvre mes lèvres Pour Qu'elle introduise le fruit.
Mes joues sont sûrement en feu après cette petite attention.
Je vois le visage de somin rayonner de joie et je sais qu'elle attend que je fasse la même chose en retour.
J'attrape alors avec mes baguettes la première chose qui apparaît dans ma barquette et la nourris comme elle l'a fait avec moi quelques instants plus tôt.
Elle mâche quelques secondes avant d'attraper à la vitesse de la lumière la bouteille d'eau posé à nos pieds et se remplir la bouche le plus possible de celle ci.
De mon côté, je suis presque roulé en boule par terre tellement la situation est hilarante.
La fameuse chose que je lui ai donné était le petit piment vert qui décorait mes aliments, et comme elle fermait les yeux en même temps, elle n'avait pas remarqué avec quoi je l'avais nourris.
Finalement elle pose la bouteille d'eau car la chaleur s'est enfin calmé. Et pour se venger, elle me saute dessus alors que je suis toujours allongé au sol, tordu de rire.
Elle commence alors à me chatouiller les côtés et je repars de plus belle dans mes éclats de rire.
Je lui supplie s'arrêter mais mes paroles sont à peine audible à cause de mon rire qui ne me permet pas d'articuler quelque chose.
Finalement elle se stop et se relève tout en dépoussiérant ses vêtements.
Je la regarde encore des larmes aux yeux à cause de sa torture prétendante et elle me tend sa main.
"- que dirais tu de continuer ce rendezvous chez nous. Là où nous pouvons être tranquille."
J'attrape alors sa main pour qu'elle m'aide à me lever tout en souriant.
Puis nous ramassons notre campement provisoire pour refaire le chemin inverse.
Mais cette fois ci, somin attrape ma main et la fais se balancer tout en marchant. Nous ressemblons à des enfants à balancer nos bras ainsi avec nos deux grands sourires niais sur le visage.
Sûrement qu'aux yeux des passants, nous ressemblons simplement a deux meilleures amies venues se balader ensemble.
Pourtant notre relation est bien plus profonde.
Seulement, le regard des gens est tellement lourd que nous ne sommes pas encore capable de le porter. C'est pourquoi nos fins de rendezvous se termine dans notre petit monde. Dans un endroit où aucun regard indiscret pourrait venir nous juger.
Même si encore aujourd'hui il est encore difficile de montrer ce que nous sommes réellement aux yeux du monde, je sais qu'un jour nous n'aurons plus peur d'affronter les yeux dures sur nos mains entremêlées.
Qu'un jour nous pourrons être dans les bras l'une de l'autre en plein milieu d'un parc sans sembler étrange pour les passants.
Mais pour l'instant ce combat n'est pas gagné.
Pourtant il avance chaque jour, car des gens comme nous cherche cette liberté d'amour.
Un jour notre couple sera enfin considéré comme tous les autres, il n'y aura plus rien de mauvais ou d'étrange entre deux hommes qui se tiennent la main ou deux femmes qui s'embrassent.
°•.•°
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