.66. Tyler
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→ Février
Raphaël me secoue par l'épaule.
— Hé ! Ty' !
Lisa est assoupie sur son autre épaule. Il me désigne en silence l'écran de mon téléphone qui vient de s'allumer. Un message d'Amélie.
Je peux entrer dans la chambre, ses parents y sont à l'heure même.
Je me lève brutalement, et un afflux de sang me monte à la tête, me faisant vaciller un instant. Ma respiration est saccadée, et je cours vers la chambre de Mia.
La nuit est encore complète, normal, puisqu'il est seulement cinq heures du matin.
Je patiente devant la porte, trépignant. Je ne peux plus attendre, alors je toque. Benoît m'ouvre et je vois de la satisfaction se peindre sur son visage fatigué. Il entraîne Amélie à l'extérieur de la pièce pour prendre une pause.
Je m'assois sur le bord du matelas. Mia dort paisiblement, son visage caché derrière un masque à oxygène, les machines autour bipant à chaque battement courageux de son coeur faiblard.
— Tu m'as fait peur, tu sais ? je murmure, même si elle ne peut pas m'entendre. Plus jamais tu ne me fais ça, d'accord ? J'ai eu la peur de ma vie, Mia. Je ne veux pas te perdre, jamais, jamais, jamais, tu m'entends ?
Un bruissement retentit alors qu'elle hoche la tête, ses cheveux touchant l'oreiller.
Elle lève péniblement le bras pour ôter le masque à oxygène deux secondes afin que je puisse entendre ce qu'elle souhaite me dire.
— Promis, chuchote-t-elle avant de le remettre en place et de laisser retomber son bras comme celui d'une poupée.
Je renifle bruyamment et attrape ses doigts, les entrelaçant aux miens et caressant le dos de sa main de mon pouce.
— Mia ?
— Hm mh ? bredouille-t-elle, m'écoutant même si elle est incapable d'ouvrir les yeux.
— On reste sur notre décision, alors ? Noah et Amy ?
Je crois l'apercevoir secouer la tête dans le noir. Je doute, et redemande :
— Comment, alors ?
Elle désigne son masque d'un hochement de tête, je lui retire et elle articule lentement pour bien se faire comprendre :
— J'ai changé d'avis, mon coeur. Tristan et Maya. T & M. Comme nous.
Des larmes dévalent mes joues et j'embrasse rapidement ses lèvres avant de lui remettre ce qui lui permet de respirer convenablement sur le nez. Tristan et Maya. Des prénoms au même initiales que les nôtres. Le prénom de la fille étant pratiquement le même que celui de sa mère, comme si elle le lui lèguait.
— Tu va rester avec moi, Mia, d'accord ? Tu me promets ? Tu me promets de ne pas me laisser tout seul, d'accord ?
Elle hoche de nouveau vaguement la tête et je comprends qu'elle est fatiguée. C'est compréhensible.
Tristan et Maya. J'adore, finalement.
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