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.49. Tyler

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Bonne lecture ✨❤️
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Mes oreilles sifflent et je ne peux pas m'arrêter de contempler le plafond avec le cœur à l'allure d'une Ferrari lancée sur un circuit de course.

Cela fait deux jours que j'ai couché avec Mia. Mais je suis toujours aussi heureux, et tant mieux après tout. Ma mère a disparu, je ne l'ai pas vue depuis une bonne semaine ; elle doit sûrement être échouée dans n'importe quel bar voire n'importe quel lit, vu l'heure avancée.

Je me lève et marche vers la fenêtre du salon, regardant le ciel constellé d'étoiles. J'aimerais le voir avec elle, comme lorsque nous étions petits. J'adorais ces soirs là quand, la fin de l'été approchant, mon père, ma mère et moi nous installons des couvertures dans l'herbe du jardin. Papa faisait du thé pour lui et ma mère et me préparait in chocolat chaud, puis nous nous alonhions et regardions l'espace, les astres, l'infini.

Je me rappelle encore la voix grave de mon père lorsqu'il essayait d'être sérieux et m'intimait d'aller au lit. C'était toujours pareil : je le suppliais avec les yeux comme je sais si bien le faire et maman riait, alors nous nous recouchions tous les trois et restons là une heure de plus.

Je m'installe sur le rebord de la fenêtre et entoure mes genoux de mes bras, silencieux. Tout a beaucoup changé depuis sa mort. Mon père est parti, comme ça, sans aux revoirs, sans explications. Ce n'était pas prévu, ni ma mère ni moi ne savions qu'il était mal : il nous avait caché la vérité durant un an. 

Un cancer. Toujours le cancer. J'ai l'impression qu'il est prêt à me prendre tous ceux que j'aime. Un cancer du foie qui avait fini par l'emporter alors qu'aucun de nous trois n'y était prêt. Après, la décadence. La chute de maman. Les efforts constants que je faisais pour ne pas me faire entraîner dans la même galère qu'elle. L'horreur.

La porte d'entrée claque et je sursaute, me coulant dans le noir afin d'être discret. C'est ma mère, en pleurs, une nouvelle fois.

— J'ai tout fait foirer, mon chat, hoquette-t-elle, son haleine empestant l'herbe et l'alcool.

Elle fait voler ses talons dans un coin de la pièce et essuie le maquillage qui coule à flots sur ses joues en vacillant vers le canapé.

— Je m'en veux tellement...,  bredouille-t-elle avant d'éclater d'un rire sans joie.

Je suis habitué à ses sautes d'humeur qui ne me font plus réagir. Elle s'écroule sur le divan et s'endort instantanément, ronflant. Je m'essuie les yeux et songe tristement à mon père. Tout a merdé, Papa. Tu aurais dû nous le dire avant, qu'on s'y prépare. Pourquoi nous as-tu infligé ça, bordel ?!!

Ma mère frissonne et je la couvre d'une couette qui traîne. C'est même couette qu'on étalait dans l'herbe à cette même période. Avec mon père.

De colère, je balaie de la main les vases et les vieux cadres de famille posés sur le meuble du salon. Le bruit du verre se brisant sur le carrelage est terriblement satisfaisant et je recommence avec le contenu d'une étagère. Encore mieux. Ma mère ne se réveille pas, il est impossible de la faire émerger lorsqu'elle est dans cet état.

Je saisis le cadre contenant un portrait de nous trois et le brandis au clair de lune, plissant les yeux pour pouvoir discerner quelque chose. Au premier plan il y a moi, enlaçant ma mère, il y a un an à peine. Derrière, mon père, souriant, nous surplombe. On dirait un rêve. Mais il était malade à cette époque-là et ne nous a dit ce qu'il se passait que six mois après. Puis il est parti. 

Je lève la photo plus haut encore, mais plus pour capter la lumière : je la laisse s'échapper de mes mains et elle finit sa course à mes pieds, explosant des milliers de morceaux de verre. 
Ma famille et moi, c'est exactement ça.
Un rêve brisé en mille morceaux.

Et j'en ai assez de ramasser les miettes pour réarranger les pièces de notre puzzle.

Mon père est mort. Ma mère a disparu dans son ombre.

J'attrape mon téléphone, mes clés avant de les reposer car, en fait, je n'en ai plus besoin. C'est fini, je ne reviendrai plus cette fois.

Je claque la porte et file chez Raphaël.

J'ai toujours détesté les puzzles.

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