N'oubliez pas de voter !
Bonne lecture ✨❤️
*

Des doigts caressent avec douceur ma joue et j'ouvre calmement les yeux. Tyler se tient en face de moi, un sourire renversant sur le visage, ses traits baignant dans la lumière du soleil levant. Je m'éveille peu à peu, et à chaque battement de cils me revient un nouveau souvenir. Lui et moi, dans ce lit, il y a quelques heures. La porte fermée à clé. Son corps au-dessus du mien. Le bonheur. Le plaisir.

Je frissonne et resserre les draps blancs autour de mon corps frêle. Il m'attire dans ses bras pour me réchauffer et je frémis de désir lorsque son corps dénudé se colle contre le mien sous l'étoffe. Tyler joue avec mes doigts en embrassant mon dos et je suis à deux doigts de me rendormir, à la fois crevée par la fête et car ses caresses me subjuguent tant que je voudrais m'évanouir dans ses bras pour y rester à tout jamais.

— Hey..., il murmure d'une voix rauque.

— Hey..., je chuchote en plaçant une main pudique devant ma bouche, craignant l'odeur matinale peu appréciable.

— Café ? propose-t-il.

J'hoche la tête, il a rapidement compris ce qui me gênait pour en arriver à cette conclusion.

Tyler se penche vers la table de chevet et place une tasse sous la machine. Quelques minutes plus tard il me tend le contenant fumant. Je le vois se verser 2 sachets de sucre et je le supplie avec les yeux. Un rictus se dessine sur ses lèvres, il prend mon bol, me lance un coup de tête aguicheur et me demande :

— T'en veux combien, beauté ?

Je vire sûrement pivoine et éclate de rire avant de lui faire les yeux doux et de répondre d'un air candide :

— Cinq ?

Tes yeux souvent grands mais, voyant que je suis sérieuse, il verse cinq sachets de sucre dans mon café matinal.

Satisfaite, je souffle dessus pour espérer le faire refroidir, sans effet immédiat. Je ne sais pas comment aborder le sujet de ce qu'il s'est passé hier, pourtant, je sais qu'il le faut car on reste pas sans rien dire au garçon qui vous a fait votre première fois.

— Tyler, à propos d'hier...

Il me regarde avec des yeux doux. Je ne saurais pas dire s'il est inquiet de ma réaction ou tout simplement à l'écoute. Le fumet émanant de ma tasse me chatouille le nez et j'en avale une gorgée, ce que je regrette aussitôt lorsque je me brûle toutes les papilles gustatives.

— Je ne sais pas, je voudrais juste.... en parler, je lâche en haussant vaguement les épaules. Puisque, tu vois, ça ne va pas durer...

— Mia, m'arrête-t-il net. Chut.

Ses doigts glissent sur mes lèvres, m'empêchant de continuer. Je pose ma tête sur son épaule, l'air mélancolique, la tasse brûlante me réchauffant agréablement les mains.

— Je t'aime, bredouille-t-il en déposant un baiser sur mon chignon tressé qui a complètement dégénéré. Quoi qu'il arrive, je t'aime et je t'aimerai toujours.

Ces paroles-ci me suffisent.

Pour toujours.