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.45. Mia

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Liz place un cachet au fond de ma gorge et me tend un verre d'eau. J'avale, docile. C'est la plus craintive de tous, je pense, ça doit être pour cela qu'elle a passé des jours et des nuits à mémoriser tout ce que lui avait appris Théo, mon infirmier, pour qu'elle puisse parler à tout éventualité à ce qui pourrait m'arriver.

— Ça va aller, marmonne-t-elle, le nez enfoui dans mes cheveux.

J'inspire, expire. Le médicament fait effet.

— Il faut qu'on aille se rhabiller et se repréparer, je lui souffle. C'est vraiment le bordel, là.
Je désigne mes cheveux avec un sourire narquois. Lisa me serre fort contre elle.

— C'est bon de te retrouver, ma May, chuchote-t-elle. Je leur laisse un papier et on retourne dans la chambre où j'ai laissé mon make-up. Ta mère est prévenue, elle a une autre tenue pour toi, qui est d'ailleurs déjà là-bas point ainsi que la mienne et les chaussures qu'on a laissé au bord de la piscine.

Devant mon air anxieux, elle poursuit.

— Je lui ai parlé de ta crise. Cette fois, elle était plus légère, heureusement. Nous pensons que tu as fait une crise d'angoisse, due au stress que tu as tous les jours.

— Comment va-t-elle ? je murmure. Ma mère.

— Elle a eu peur. Comme nous tous. Nous t'adorons plus que tout au monde, May, et ne voulons pas te perdre. Mais elle va bien. Elle a foi en nous et c'est que nous sommes prêts à te sauver si le besoin se présente. Au moins autant qu'elle, voire plus, a-t-elle même dit. Ne t'en fais pas, on va se faire belles comme des déesses, de nouveau, et on va finir de vivre la meilleure fête de tous les temps !

Je ne suis pas de cet avis point j'ai une dernière question :

— Et Simon ?

Lisa baisse les yeux, confuse.

— Tu lui parleras en temps voulu.

Je grimace. Elle sort une plaquette de médicaments orangé et en décroche deux qu'elle me tend.

— Sous la langue, elle ordonne.

Je m'exécute point je les connais, ils ont un goût amer de bonbons. Théo m'en donnait, à l'hôpital, pour limiter voir éviter mes quotidiennes sautes d'humeur influençant mon rythme cardiaque.

— Allons-y, dis-je en me levant après que mon amie ait écrit un mot évasif sur une feuille de journal vierge.

Nous ouvrons la porte et tentons de gagner les étages supérieurs, discrètes, malgré qu'on soit en sous-vêtements. J'éclate de rire avant de mettre une main devant ma bouche pour cacher un sourire. Effet insupportable de ce foutu bonbon aigre pour mon humeur. Qu'importe la situation, je suis obligée d'en sourire durant une heure.

Une fois arrivées, Lisa me pousse dans la douche pour me laver tandis qu'elle tente de démêler le chignon torsadé hyper complexe que ma mère a imposé à ma pauvre chevelure en guise de torture.

— Oublie ta pudeur, grommelle-t-elle, des épingles coincées dans la bouche, en me faisant signe de retirer tout ce qu'il me reste sur le corps. On doit être rapides et efficaces, afin d'être prêtes pour le bouquet final avant que la soirée ne parte en vrille une fois que tous les adultes seront définitivement partis.

Je rince ma peau pour effacer la sueur provoquée par ma crise pendant que Lisa m'enfourne dans la bouche un bonbon à la menthe pour faire disparaître le goût aigre de l'autre pour l'humeur, avant de brosser mes cheveux avec énergie pour se mettre à les tresser afin de les remonter à nouveau en chignon un petit peu plus large que le premier.

Je sors et me sèche pour rapidement enfiler les nouveaux sous-vêtements amener par ma mère. Je vois un carton, sur lequel est grossièrement écrit "Pour Mia". Je m'approche, l'ouvre et déballe la robe qui me fait fondre le cœur. Le vulgaire bonbon aigre me fait en sourire, mais intérieurement, mon cœur se fend en deux, à la fois d'un bonheur absolu et d'une mélancolie incongrue, qui eux deux me prouvent à quel point j'aime ma famille plus que tout au monde.

Merci, maman..., je lance en pensée avec un foutu sourire narquois plaqué sur le visage, espérant qu'elle m'entende de loin.

Car, dans le carton se trouve la tenue dans laquelle j'ai réalisé que j'ai mes Tyler, parfaitement adapté pour la soirée de ce soir. La robe n'est autre que l'ancienne de ma mère que j'avais porté une seule et unique fois : à la fête de Swimman.

Je l'enfile et automatiquement, le tissu moulant violet pastel épouse chacune de mes formes et de mes mouvements. Je noue les lacets derrière mon cou et ajuste la tenue pour qu'elle remonte plus haut que prévu, avant de me tourner vers mon amie pour l'aider à se préparer.

Le bruit de l'eau m'indique qu'elles est rentrée dans la douche. Je m'approche pour lui ôter la couronne de tresses que j'avais élaboré il y a quelques heures et la coiffe de la même façon que moi. Elle finit à renfiler sa tenue fushia cintrée de rubans blancs, qui est restée sèche.

En deux temps trois mouvements, elle m'entoure les yeux de khôl et de liner avant de redresser mes cils de façon délicate, avant que je l'imite.

Liz me redonne un bonbon d'humeur et je l'avale en esquissant une grimace-sourire du mieux que je peux avant de saisir la partie de menthe qu'elle me tend.

Elle enfile ses talons.

Je mets mes ballerines, tirant sur le bord du tissu fluide qui me couvre.

Quand elle glisse sa main dans le mienne, j'acquiesce, et pour la deuxième fois, nous sortons, propres comme des sous neufs de la chambre 125, pour descendre l'escalier de verre duquel tous peuvent nous apercevoir.

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