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J'applique une couche de gloss rose brillant sur les lèvres de Liz et lui souris lorsque je constate à quel point j'ai bien fait mon travail : elle est éblouissante.

La robe fuchsia qu'elle a choisi s'arrête à ses genoux et est ornée de rubans blancs. Le décolleté échancré plonge jusqu'à son sternum, des paillettes dorées ornent son corps entier et son visage peint de noir et or est aussi renversant que son sourire.

- Allez, Mia ! rit-elle en repoussant mes doigts tentant d'arranger une nouvelle fois sa couronne de tresses. Laisse moi t'aider, maintenant ! Tu n'es même pas prête !

Je fais la grimace mais finis par acquiescer.

- D'accord, je soupire. À mon tour.

- Tu dois être sublime au point de faire rougir Tyler ! s'esclaffe-t-elle.

- Je ne vois absolument pas de quoi tu parles ! dis-je en mettant mes mains en l'air.

Nos rires résonnent dans la maison entière tandis que je daigne enfin m'installer sur le tabouret qu'a occupé Lisa pendant la majorité de l'après midi.

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La sonnette retentit, carillonnant depuis l'entrée. Ma mère glapit de joie en serrant mes épaules nues entre ses doigts.

- C'est lui ! C'est lui ! C'est lui ! hurle-t-elle.

Lisa est partie depuis un certain temps, et a laissé à Maman le soin de ma coiffure, ce qui l'a évidemment ravie.

Elle me prend la main et m'attire vers les escaliers, avant de me pousser délicatement dans le dos pour l'intimée d'avancer. Je soupire et manque de trébucher sur la première marche avant de le rattraper de justesse à la rambarde.

Tyler est là, sublime dans son pourpoint, son jean noirs et sa chemise blanche. Ses cheveux en bataille contrastent avec son style soigné et, comme toujours, cela me fait sourire.

- Hey, me dit-il dans un souffle.

- Hey, je lâche en écho, tentant de résister à l'envie de me jeter dans ses bras chauds et forts.

Il me dévisage, une étincelle luisant au fond de ses yeux bleus. Le voir suffit à combler mon bonheur. Après un silence, il pose une main dans mon dos et me demande :

- On y va ?

- On y va, je répète alors.

Ma mère passe une tête sur le palier et sourit de toutes ses dents en levant ses pouces dans notre direction. Je me retiens de ricaner de gêne et de gesticuler pour faire disparaitre cette émotion ridicule qu'elle montre en me regardant de ses yeux papillonnant. Ce n'est pourtant pas l'envie qui m'en manque...

- À tout à l'heure ! articule-t-elle de façon forcée.

Je hoche la tête, le plus beau des sourires plaqués sur le visage, en glissant mes doigts dans ceux, brûlants, de Tyler, puis je le laisse m'entraîner vers sa voiture.