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What Do You Want From Me - Chapitre 4


" I'm in love again, with my old pain. "

- Asaf Avidan



1999, Harry.


Harry ne le reconnaît pas immédiatement. Pourtant, il n'a pas changé. Il a juste une barbe mal rasée en plus, et des cernes sous les yeux. Mais peut-être était-ce déjà le cas avant ? Il ne sait plus. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas vu ? Dix ans ? Non. C'était avant son séjour à... C'était il y a six ans. Quelque chose comme ça.

Les yeux, eux, sont les mêmes. Ses pupilles d'un bleu limpide et sombre. Harry se revoit s'y noyer tant de fois, son corps d'adolescent plongé sous la vague de ses regards, stupidement amoureux.

Non, il n'a pas changé. Il est seulement plus masculin, d'une virilité qui n'enlève rien à la douceur d'autrefois, qui lui rajoute un charme supplémentaire, sans doute.

Au fond, si Harry ne le reconnaît pas immédiatement, c'est surtout parce qu'il ne s'attendait pas à relever la tête, un soir vers 22 heures, dans un quartier éloigné de Kyoto, et à se retrouver face à Louis.

Il ne sait pas comment réagir.

Louis non plus, visiblement.

Il reste la bouche entrouverte, à détailler le visage d'Harry comme s'il ne voulait pas y croire, son bras toujours dans le vide, tendant un billet de 1000 yen.

— Merci.

Harry prend le billet, un sourire poli sur le visage. Il ne sait pas à quoi il joue. Louis sait très bien qu'il l'a reconnu et il s'est mis à lui parler en français, naturellement. Ça aussi, il ne l'avait pas fait depuis longtemps. Harry n'appelle jamais sa mère. Tous ses amis ici sont japonais ou étrangers. Mais aucun ne parle français. Il n'a pas pratiqué la langue depuis... Deux ans ? Trois ? Il ne sait plus. Pourtant, tout lui revient facilement. Sa voix lui semble différente, en français. Plus douce. Plus lente. Moins assurée. Mais c'est peut-être parce qu'il a devant lui le premier amour de sa vie, qu'il tremble un peu. 

Louis reprend lentement ses esprits. Il regarde Harry encaisser son billet, lui rendre quelques pièces et attrape ses articles avant de s'arrêter.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

Harry pose ses mains sur le comptoir, fronçant un peu les sourcils.

— Je travaille, pourquoi ?

L'absurdité de leur échange lui donne envie de rire, mais il ne le fait pas.

Merde.

Il fait nuit dehors, ils sont à des milliers de kilomètres de la France, il y a des années qu'ils ne s'étaient pas vus, des années que Harry ne pensait plus à Louis, ou alors juste comme ça, furtivement, avec une pointe d'amertume et parfois de vague désir en repensant à ce corps — le premier qu'il ait jamais caressé et maintenant... Maintenant Louis est devant lui, en jogging, avec des paquets de friandises entre les mains et il lui demande ce qu'il fait là ?

Vraiment ?

Louis a l'air de se rendre compte en même temps que lui de la situation car il se met à sourire et secoue légèrement la tête, incrédule et amusé.

— Non je veux dire... Pourquoi ici ? Enfin... Je... J'en reviens pas.

— Je peux te retourner la question.

Louis se lèche la lèvre inférieure. Harry se souvient de ce tic. Il l'avait oublié. Louis avait toujours les lèvres un peu sèches... Il passait son temps à les humidifier, puis à en arracher les petites peaux jusqu'à se faire saigner. Leur premier baiser... Non. Il ne fallait pas qu'il repense à ça. C'était inutile.

— Je suis en voyage, est en train de dire Louis. J'étais à Tokyo et maintenant je suis là... Je dors dans le ryokan juste là, en face. De ma chambre, je vois le konbini.

Harry ne sait pas quoi répondre. Il murmure « c'est cool ça », et Louis hoche la tête, ne se séparant pas de son air un peu halluciné et heureux à la fois.

— Et toi alors ? Tu travailles ici ? Tu vis au Japon ?

Harry hoche la tête. Il hésite un instant, mais voyant bien que Louis attend qu'il parle, il explique à contre-coeur.

— J'ai un appart' dans un quartier plus loin. Et j'avais besoin d'un petit boulot alors... Je fais ça. Caissier.

— C'est génial !

À nouveau, Harry se mord la joue pour ne pas sourire. Louis est toujours aussi enthousiaste qu'avant. Il aimait bien ce trait de caractère. Il l'agaçait aussi, parfois. Parce que Louis semblait toujours heureux de tout, jamais triste — ou bon pour faire semblant, en tout cas — alors qu'Harry ne savait pas vraiment cacher sa mélancolie.

— Ouais c'est... Bien.

Il y a un instant de silence, où à nouveau, Louis semble examiner son visage, ses yeux, sa bouche. Silence un peu gênant qui s'étire. Harry se racle la gorge, pointant du doigt les cartons qu'il n'a pas fini de déballer.

— Hm, j'ai du travail, désolé.

Louis acquiesce lentement. Son sourire étire ses lèvres et il se tourne légèrement vers la sortie.

— Je vais te laisser et euh... À demain ? Sûrement.

Harry ne répond pas. Il se penche déjà vers ses cartons, en retirant les boîtes de conserve. Les pas de Louis finissent par s'éloigner, et il entend le carillon de la porte retentir. Un peu d'air chaud et moite s'infiltre dans le magasin. Puis plus rien, le silence.

Il attend quelque secondes encore, les doigts crispés, avant de se détendre et de s'asseoir lentement par terre, dos contre la caisse. Il ferme les yeux.

Il se rend compte que son coeur bat bien trop fort, et que sa gorge est serrée par l'envie de pleurer.

Mais ce n'est pas de la tristesse, pas vraiment. Juste une peur immense de plonger à nouveau dans le passé, de revivre cette époque. Car si tout était beau dans les bras de Louis, le reste de son monde s'écroulait lentement. Et Louis n'avait jamais rien pu faire pour empêcher ça. Il n'avait été que le spectateur inutile de la chute d'Harry, sans doute trop jeune et inconscient pour réagir.

Oui, leur histoire d'amour avait eu ce goût sublime qu'ont les amours d'adolescents, mais elle avait aussi tout détruit, tout piétiné. Et maintenant qu'Harry avait retrouvé un semblant d'équilibre, il n'était vraiment pas sûr d'avoir envie de revoir Louis.

De sentir à nouveau le vertige qui le prenait en plongeant dans ses yeux.

Délicieux et terrifiant à la fois.

*

*

*

Harry referme la porte de son appartement. Immédiatement, Mochi vient se frotter contre ses jambes en miaulant. Un miaulement aigu, aussi désespéré que s'il n'avait pas mangé depuis trois jours. Harry sourit et se penche pour l'attraper, frottant son nez contre la joue douce du chat qui se débat mollement, juste assez pour lui faire comprendre qu'il ne veut pas des câlins mais des croquettes.

Harry finit par capituler et se glisse dans la cuisine. Gestes mécaniques. Il remplit sa gamelle d'eau et de nourriture, et la dépose devant Mochi qui ronronne de plaisir.

Parfois, Harry aimerait bien être un chat lui aussi.

Il s'étire. Hésite un moment devant son frigo puis finit par l'ouvrir pour en sortir de quoi grignoter un peu. Il est six heures du matin et il est mort de faim, de froid, de fatigue.

Quelle idée aussi de marcher si longtemps dans les rues silencieuses, de faire six fois le tour de son quartier, juste parce qu'il redoutait le moment où il se retrouverait dans son lit. S'épuiser pour pouvoir s'écrouler dans ses draps sans penser, ne pas faire d'insomnie, par pitié, pas ça. Mais maintenant l'aube est blanche au-dessus des toits des maisons, et Harry doute qu'il arrivera à dormir aussi facilement, malgré la fatigue qui tire les traits de son visage.

Il lave son bol dans l'évier, laissant ses mains sous l'eau brûlante assez longtemps pour qu'elles deviennent rouge sanguine. Puis, il marche jusqu'à sa chambre, et s'assoit sur son lit. Il n'a aucune envie d'aller prendre une douche, surtout que le ballon d'eau chaude de la résidence est pété et que pour avoir de l'eau chaude, il lui faudrait faire une bouilloire. Trop long. Il n'a pas le courage, pas tout de suite.

Il retire ses chaussures, puis se relève pour enlever son jean et son sweat. En caleçon et torse-nu, il se glisse dans les draps.

Mochi ne tarde pas à arriver, ronronnant toujours. Harry sourit, l'attire contre lui. Le chat se laisse faire, se roule en boule contre sa poitrine, satisfait. Si seulement la vie était aussi simple...

Harry ferme les yeux. Il aimerait ne pas y penser, mais évidemment, le visage de Louis qu'il refoulait au fond de sa mémoire vient immédiatement le hanter.

Louis en voyage au Japon... Harry ne croit pas vraiment au Destin et aux coïncidences mais... Quand même. Quelle chance y avait-il pour que Louis débarque précisément dans le ryokan faisant face à son lieu de travail ?

Harry caresse lentement la tête de Mochi. Son cerveau est ralenti par la fatigue, mais les questions s'enchaînent. Il y a longtemps qu'il n'avait pas ressassé le passé. Il ne sait pas si cela lui fait mal, ou s'il s'en fout totalement.

Est-ce que Louis voyage seul ? Sûrement pas. Vu toutes les boîtes de gâteaux qu'il a acheté, il est sûrement avec quelqu'un. Harry voit mal Louis faire quelque chose de lui-même, comme ça. Il y a six ans, il était plutôt de ces personnes qui ne supportent pas trop la solitude, ou alors seulement à de rares moments, lorsqu'ils l'ont choisi. Et puis... Louis est beau. Intelligent. Plutôt célèbre, à en croire l'actualité littéraire que Harry n'a jamais pu s'empêcher de suivre de loin, en faisant comme s'il ne connaissait pas ce garçon, « ce petit génie des mots », que tout le monde lisait en s'extasiant. Lui n'avait jamais acheté le livre de Louis. Il avait trop peur de ce qu'il pouvait y découvrir, ou ne pas y trouver. Il n'avait jamais écouté les interviews du jeune homme, ne s'était jamais vraiment intéressé à sa carrière. Tout ce qu'il savait de ça, c'était ce qu'on lui avait mis sous les yeux. Affiches, titres de magazines, gondoles rouges dans les librairies.

Donc. Louis avait bien réussi. Il devait être assez riche, en train d'écrire un nouveau bouquin. D'où l'intérêt de ce voyage, sans doute. Harry était certain qu'avec tout ça, il avait un petit ami. Un mec parisien sans doute, aussi beau et solaire que lui, un peu fantasque, très bon au lit. Harry les voyait très bien assis sur le tatami de leur chambre, en train de manger les gâteaux que Louis avait été acheté. Et Louis serait là, à dire nonchalamment :

— C'est marrant, j'ai revu mon premier petit copain... Il travaille comme caissier au konbini qu'on voit de la fenêtre.

Et son mec aurait froncé les sourcils, vaguement jaloux malgré lui :

— Ton premier copain ? Il est beau ?

Louis aurait souri, le traitant d'idiot.

— Arrête... Il n'y a plus rien entre nous maintenant. En plus, il était un peu bizarre. Notre relation a assez mal fini... À cause de lui. Ce n'est vraiment plus le genre de mec que je recherche maintenant.

Harry se recroqueville dans sa couette. Oui, il entend si bien Louis dire ça. Et en même temps, sa voix sonne faux dans sa tête. Comme si quelque chose clochait dans ce scénario, comme si le rôle qu'il voulait donner à Louis ne collait pas vraiment avec ce qui avait été leur réalité.

Enfin, peu importe.

Louis allait sûrement quitter Kyoto dans quelques jours.

Peut-être même qu'il n'allait jamais revenir pousser la porte du konbini.

Bientôt, il pourrait à nouveau le rayer de sa vie, l'effacer de ses souvenirs, faire comme si son coeur n'avait pas raté un battement en croisant à nouveau son regard, exactement comme la première fois qu'il l'avait vu, en 1993... Dans un autre monde... Sous un soleil de plomb... Près du lac à l'eau si sombre, si profonde.

*

*

*

Il est 15h.

Harry est en train de mettre en rayon des bouteilles de jus de fruit, agenouillé près de sa caisse en plastique verte. Au dessus de lui, un haut-parleur diffusant de la pop japonaise mielleuse ne suffit pas pour qu'il n'entende pas les discussions enjouées d'Haku avec les clients qui passent à la caisse. Ni pour qu'il ignore le carillon de la porte s'ouvrant et se refermant.

Ohayo !

Harry arrête son mouvement, serrant légèrement la mâchoire. Il n'a pas besoin d'une phrase entière pour reconnaître sa voix et les modulations de son accent. Discrètement, il écarte les bouteilles de l'étagère pour pouvoir jeter un coup d'oeil vers la caisse.

Louis est penché en avant, discutant avec Haku. Il ne peut pas entendre ce qu'il lui dit, mais ce n'est pas compliqué à comprendre. Louis le cherche. Harry soupire et pousse à nouveau les bouteilles de jus de fruit. Lorsque Louis tourne dans l'allée et se plante devant lui, il n'a qu'à relever les yeux, l'air un peu blasé.

Louis, lui, a un large sourire sur les lèvres.

Et. C'est là que Harry se rend compte qu'il a un peu changé, finalement. Harry connaissait Louis en short, genoux abimés, peau tannée par le soleil, légères cicatrices le long des mollets. Il le connaissait en t-shirt large, assez informe, et parfois en tenue de foot. Il se souvenait avoir fait glisser ses doigts dans sa mèche un peu longue, dans les petits cheveux frisottant derrière sa nuque. Il avait de son corps le souvenir de rondeurs agréables, d'un visage taillé dans la pierre — mais encore un peu inégal, incertain, de formes qui n'allaient pas ensemble et que Louis ne savait pas comment apprivoiser. Souvent, il l'avait regardé en se demandant s'il deviendrait beau, ou si l'ébauche qu'il était encore se transformerait en un brouillon raté.

Maintenant, il est obligé d'admettre que la réponse est évidente : Louis est renversant.

Dans ses pieds une paire de baskets à la mode, semelle épaisse et sans doute hors de prix. Les mêmes cuisses qu'avant, serrées dans un pantalon slim noir, dessinant parfaitement les courbes de ses hanches. Sweat Dragon Ball Z sûrement acheté dans une boutique de Tokyo. Harry ne peut pas s'empêcher de se dire qu'il est mignon, avec sa capuche sur la tête, laissant apparaître des mèches souples de ses cheveux bruns.

Mais ce n'est pas seulement physique. C'est tout le reste. Louis était déjà solaire, facilement fascinant. Les années lui ont donné du charisme, un charme auquel Harry ne peut pas être insensible... Ce n'est même pas de sa faute. Il a embrassé Louis. Il a touché sa peau. Il se souvient du bruit de ses gémissements pendant l'amour. Il n'a pas oublié. Rien. Comment aurait-il pu ? Et Louis est là, devant lui, plus sublime encore qu'avant, même dans la lumière artificielle des néons du konbini, et il le regarde en souriant comme s'ils n'avaient jamais été séparés par six ans de silence.

Louis s'agenouille près de lui. Dans la main, il tient un grand verre Starbucks, avec une paille transparente.

— Je te dérange ?

Harry secoue lentement la tête.

— Je range juste ça. T'as besoin de quelque chose ?

— Peut-être.

Louis porte sa paille à sa bouche, aspire un peu de sa boisson. Harry s'empêche de sourire en constatant que le liquide est rose pâle.

— Est-ce que tu bois du lait à la fraise ?

Le jeune homme hausse les épaules. Ses yeux pétillent.

— J'ai découvert ça ici, maintenant je suis accro.

— Ça aurait pu être pire...

Louis laisse échapper un petit rire amusé avant de reprendre :

— En fait... Je suis venu pour te demander quelque chose. Je ne parle pas japonais — ou juste ce qu'il faut pour demander à manger et un lit pour la nuit et... C'est vraiment compliqué de me repérer dans la ville. Je ne comprends pas les cartes. Je ne connais pas de restaurants sympas et je n'ai même pas fait la liste des trucs à voir absolument... Bref, j'ai besoin d'un guide. Ça te dirait de, heu, passer du temps avec moi pour me faire découvrir la ville ?

Harry reste un long moment silencieux, avant de secouer lentement la tête :

— Tu sais qu'il existe de vrais guides pour ça ? Qui parlent français aussi bien que moi ?

Louis se renfrogne légèrement, fronçant les sourcils.

— Mais toi je te connais. Je me suis dit que ça pourrait être sympa.

— J'ai un travail Louis. Je ne suis pas à ton service.

— Je peux te payer, si c'est le problème.

— Non c'est juste... Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

— Pourquoi ?

Harry soupire. En vérité, il a du mal à comprendre ce que Louis lui veut. Comment peut-il encore avoir envie de lui parler après ce qu'il lui a fait ? Après l'horrible lettre qu'il lui avait écrite pour l'éloigner, et son silence ? Est-ce que Louis a oublié ça ? Ou est-ce qu'il fait semblant ? Peut-être veut-il se venger. Dans le fond, Harry trouverait ça normal. Peut-être même qu'il serait soulagé, si Louis le coinçait dans une ruelle obscure de Kyoto pour le rouer de coups. Peut-être que ça allègerait la culpabilité qui flotte toujours au fond de son ventre, poids gluant, collant, épais.

Devant son silence, Louis reprend doucement, comme s'il s'adressait à un enfant :

— Ce sera juste un jour ou deux, si tu veux. Je voudrais simplement que tu me montres les incontournables de la ville...

— Je ne sais pas, le coupe immédiatement Harry.

Louis serre légèrement la mâchoire, visiblement vexé. Sans savoir pourquoi, Harry est content de voir qu'il n'a pas perdu ce trait de caractère, cet esprit têtu et insolent, vaguement bagarreur.

— Alors tu me diras ce soir, souffle t-il fermement.

Harry fronce les sourcils, pas sûr de saisir.

— Ce soir ?

— Je vais repasser. Tu auras le temps de réfléchir d'ici là. Et si c'est non alors... Je comprendrai.

Il lui adresse un petit sourire et se relève, disparaissant presque immédiatement au bout de l'allée. Harry attend une seconde avant de se redresser à son tour, et de se précipiter vers l'entrée. Louis est déjà sorti, la porte battant derrière lui. Harry court sous l'oeil amusé d'Haku, et se jette sur le trottoir, criant son prénom. Louis se retourne, paille entre les lèvres, sourire lumineux.

— C'est bon, murmure Harry. Je veux bien. Pas besoin de revenir ce soir.

Et même s'il n'a pas parlé très fort, il sait que Louis a entendu.

*

*

*

Dans le konbini, Haku le regarde avec un air amusé. Harry soupire en le voyant, et s'appuie sur la caisse, lasse, avant de souffler entre ses dents.

— Watashi wa bakadesu... (Je suis un idiot).

Haku se met à rire.

Et bizarrement, Harry se sent plus léger que d'habitude. 



_______

NOTE

J'aime vraiment beaucoup les mochi... Si vous n'en avez jamais mangé, je vous conseille d'essayer ! (Tout ça pour dire que le chat d'Harry s'appelle Mochi juste pour cette raison).


Merci d'être encore là pour me lire. ♡J'espère vous retrouver la semaine prochaine ihih !


#CAPfic 

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