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Chapitre 32

- « Tu es sûre que c'est une bonne idée? » Je demande en boutonnant le dessus de ma chemise, veillant à ce qu'elle laisse entrevoir une partie de ma peau bronzée.

Vendredi après-midi, alors que j'avais décidé d'analyser une dernière fois tous les dossiers que j'avais sous la main, Sophia, la coiffeuse du plateau de tournage, a débarqué en trombe au manoir. Ce soir, c'est la soirée organisée pour tous les employés d'Agreste, Marinette incluse.

- « Tu veux la voir ta Marinette ou pas? »

Sophia s'évertue de me donner meilleure mine possible. Comme si mon plan de reconquête de Marinette lui tenait très à cœur. Dans un coin de la chambre demeure toujours le carton contenant le cadeau que je dois lui offrir. Elle n'a répondu à aucun de mes messages, que ce soit en tant que Ladybug, ou même Chat Noir. Pourtant, j'étais certain qu'après avoir pris sa défense contre Chloé au studio d'enregistrement, elle aurait lâché un peu de lest me concernant. C'est à ne rien y comprendre.

- « Evidemment que j'ai envie de la voir, mais reste à savoir si elle a envie, elle aussi. Il y aura tout le monde à cette soirée et pas sûr qu'elle ait envie de s'afficher avec moi avec tout le monde autour. »

La grande brune soupire, les doigts entremêlés dans ma tignasse, essayant par tous les moyens de la dompter.

- « Bon d'accord, mon tout beau », poursuit-elle d'une voix plus assurée. « Je ne suis pas supposée te vendre la mèche, mais Yan sera à la soirée. Ne me demande pas pourquoi alors qu'il a été licencié, mais je t'arrête tout de suite, ne lui adresse pas la parole ce soir. »

Mon cerveau assimile progressivement toutes les informations qu'elle me donne à la louche. Yan n'a rien à faire à cette soirée, c'est indéniable. Néanmoins, je comprends l'inquiétude de la coiffeuse. A chaque fois que nous discutons, lui et moi, ça finit en règlement de comptes en public. Il suffit de se rappeler la dernière fois, sur le plateau, quand Marinette s'est enfuie suite à une autre dispute.

- « Entendu », je lâche enfin. « Et Marinette est contente? »

Je ne peux m'empêcher de songer à notre dernière discussion dans le studio, elle portait le bracelet de l'Inverseur. C'était le même que Yan a montré à Ladybug quand elle l'a libéré de l'emprise du Papillon Aux Quatre Temps. Il lui a donc rendu visite le même jour pour lui offrir, et elle l'a accepté. Bon sang, qu'est-ce que j'ai fait de mal pour mériter un tel traitement?

De son côté, Sophia penche la tête sur le côté, pensive.

- « Elle n'avait pas l'air spécialement dégoûtée de l'apprendre. Mais crois-moi, le cerveau de Marinette fonctionne à mille à l'heure en ce moment. Monica m'a confié qu'elle essayait de clôturer toutes ces commandes pour aujourd'hui. »

En aussi peu de temps? Elle est inconsciente de faire ça!

- « Ne me regarde pas comme ça, Adrien. » Rit-elle en voyant ma tête circonspecte. « Mon petit doigt me dit qu'elle se prépare à quitter son atelier. Pour qui? Je ne sais pas. C'est peut-être l'occasion de lui demander ce soir, tu ne crois pas? »

Les paroles de Sophia font mouche. Il me paraît logique qu'elle termine ce qu'elle a commencé avant d'entamer un nouveau boulot. Maintenant reste à savoir si elle prévoit de se joindre à moi ou à Yan. J'observe mon reflet dans le miroir de ma salle de bain personnelle, ma présentation est parfaite, je n'ai rien à redire. Ravi, je me tourne vers Sophia.

- « On y va? »

Mais étrangement, elle secoue la tête en guise de refus.

- « Tu ne vas décemment pas arriver à cette soirée avec une autre femme, Adrien. Alors écoute-moi, tu vas gentiment mettre ton postérieur dans la limousine, demander à ton chauffeur de te conduire à la soirée puis il ira chercher des roses chez un fleuriste et tu les donneras à Marinette après lui avoir gracieusement proposé de la raccompagner chez elle - ou chez toi. »

Elle termine sa phrase par un clin d'œil plein de sous-entendus. Je sens mes joues se chauffer à l'idée de ramener la belle super-héroïne chez moi. Même si nous avons déjà dormi ensemble, j'ai l'impression qu'il s'est écoulé une éternité depuis cette nuit-là. Je remercie Sophia pour son aide et la raccompagne jusqu'à l'entrée avant de me glisser dans la limousine.

La nuit est rapidement tombée sur la ville lumière, dont l'éclat provenant des vitrines et des monuments donnent sens à son surnom. La température se refroidit soudainement, je referme la fenêtre de ma portière et me réchauffe à l'aide de ma veste de costume. Je caresse pensivement le tissu au niveau de mes avant-bras. Avec un peu de chance, j'aurais l'occasion de l'enfiler sur les frêles épaules de ma chérie. Ce soir, je me promets de lui confier le dernier de mes secrets, celui qui l'attirera définitivement dans mes bras ou, ce que je crains, l'éloignera de moi pour toujours. Dans ma tête se bousculent mille et une façons de la rassurer, de la convaincre que ça vaut le coup de se mettre ensemble. « Je t'ai aimé et je t'aime peu importe que tu sois Ladybug ou Marinette. » ou encore « Tu es la seule qui a été capable de m'aimer pour qui je suis vraiment. »

C'est tellement embarrassant de songer à ce genre de choses, alors le dire à haute-voix...Enfin, le peu de fois où je me suis déclaré à haute voix, c'était devant le miroir de ma salle de bain, devant un Plagg tout sauf coopératif.

Lorsque la limousine s'arrête sur le trottoir devant le club réservé pour la nuit, je commence soudainement à douter. Et si elle ne voulait simplement plus m'adresser la parole? Peut-être que je me suis trompé et que son regard n'était que le fruit de mon imagination, à force de le désirer. Le Gorille coupe le contact du véhicule et me fixe du regard. Il ne parle jamais et ne parlera sûrement pas. Pourtant, ses yeux semblent m'interroger. Je baisse la tête puis reporte mon attention vers la portière. Je dois y aller.

- « Est-ce que...Est-ce que vous pourriez aller me chercher un bouquet de roses dans une boutique avant que je ne reparte? » Je demande en ouvrant la portière.

Il a juste le temps de hocher rapidement la tête avant que je ne quitte entièrement le véhicule, subissant le vent froid de la nuit. Un brouhaha important provient de l'intérieur de l'enseigne. On dirait qu'il y a déjà pas mal de monde.

Je prends une profonde inspiration et passe la porte d'entrée, surveillée par un garde de sécurité. L'intérieur est si sombre que mes yeux ont du mal à s'y habituer. Je suis loin d'avoir les mêmes aptitudes que Chat Noir dans la pénombre. Mes mains m'aident à rejoindre la salle principale, où les néons aux couleurs flashy éclairent une piste de danse. Sur celle-ci, je reconnais facilement un groupe de filles composées de Monica, Rose et Marinette. Elles se déhanchent sur une musique commerciale dont le son est déformé par les enceintes. Sans que personne ne m'intercepte, je déambule jusqu'au bar et m'installe sur une des chaises en auteur puis commande un whisky. Mes yeux ne s'attardent pas une seule seconde sur le barman m'ayant adressé la parole tant ils sont captés par la présence de ma princesse.

Marinette est affublée d'une robe rouge attachée à son cou. Son dos nu offrant une vue plongeante sur ses courbes m'envoûte au point de le fixer pendant de longues secondes, à moins que ce ne soit des minutes. Et ses longues jambes aussi blanches que de la porcelaine ne m'aident pas à me calmer. Par peur de ressembler à un affreux pervers reluquant sa proie, je me tourne vers mon verre et avale la moitié du liquide. L'alcool me brûle la gorge, mais honnêtement, ne me chauffe pas autant que le spectacle de la styliste sur la piste de danse.

Alors que je m'autorise un second coup d'œil dans leur direction, je remarque l'hôtesse d'accueil tapoter l'épaule de ma bien-aimée. Une fois qu'elle obtient son attention, Monica, moulée dans sa longue robe noire similaire à du latex tant le tissu reflète la lumière des néons, glisse quelques mots à l'oreille de sa collègue. Marinette tourne brusquement la tête et s'arrête de danser quand son regard croise le mien.

Premier réflexe, je lui adresse un petit sourire. Elle rougit violemment et détourne les yeux, se laissant difficilement entraîner par la mélodie. Monica s'esclaffe de rire puis m'envoie un léger signe de la tête. Comment je vais faire pour me retrouver seul avec elle, ce soir? Bon, le point positif, c'est que, de toute évidence, les filles ne sont pas venues accompagnées de Yan. Je dispose donc d'un minimum de temps pour passer à l'attaque avant qu'il ne pointe le bout de son nez.

Mon verre est vide. L'ai-je bu avant que Marinette ne tournoie sur elle-même en fredonnant des paroles inaudibles ou bien après qu'elle ait donné un coup de bassin à Rose, remontant les volants de sa robe sur ses jolies cuisses? Aucune idée. La piste se remplit au fur et à mesure que les morceaux s'enchaînent, abandonnant toute originalité pour entraîner le plus grand monde à se bouger. A vrai dire, je n'entends que mes oreilles bourdonner sous les vibrations incessantes du club. Un groupe de gens que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam, me gâche la vue malgré le bout de tissu rouge que je décèle entre ce paquet de corps en mouvement. Soudain, du coin de l'œil, un homme se détache de l'entrée, l'air assuré dans son costume d'un soir. Yan. Je ne sais pas s'il m'a vu, mais en tout cas il regarde la foule d'un air déterminé.

Alors là, peu importe ce que à quoi il pense, il se trompe lourdement.

Je m'écarte brusquement de mon tabouret et me fonds dans la masse, frôlant quelques demoiselles qui m'adressent un large sourire en retour. Mon corps bouge en rythme avec la musique, mais mon visage se braque sur celui d'une jeune fille en particulier. Elle ne remarque pas qu'elle se trouve dans mon collimateur, mais ça ne saurait tarder. Monica s'écarte discrètement pour me céder sa place, dans le dos de Marinette. Je profite des quelques secondes où je la frôle pour requérir son aide.

- « Yan est arrivé, tu peux l'occuper? »

- « Quoi?! » S'égosille-t-elle.

Ma voix est couverte par la musique assourdissante. Je lui répète à deux reprises avant qu'elle ne comprenne et ne s'écarte de la foule.

Nous y sommes. Si proches et si éloignés à la fois. Marinette ne relève même pas ma présence, trop occupée à profiter cet instant euphorique. Ce n'est qu'à la transition entre deux morceaux que je sépare finalement la distance qui nous sépare et dépose mes mains sur ses épaules. Marinette sursaute et lève le menton vers moi, ses grands yeux bleus écarquillés. Ravi qu'elle ne se détache pas d'un coup de mon emprise sur elle, je penche mon visage assez proche pour qu'elle puisse m'entendre.

- « Tu es ravissante ce soir, ma Lady. »

Ce qui se voulait être un moment romantique se transforme soudainement en un moment de flottement durant lequel elle me dévisage, une expression horrifiée sur le sien. Aurait-elle enfin percuté l'information que j'essaie de lui transmettre depuis plusieurs jours? Malheureusement pour elle, une chanson plus rythmée que la précédente fuse de plus belle. Je m'amuse sans retenue devant son air ébahi.

Au milieu de cet océan d'inconnus, il n'y a que nous deux. Je glisse sans gêne mes mains au niveau de ses hanches et l'invite à danser avec moi. Chose que je n'aurais pas cru capable sans ce verre de whisky. D'abord hésitante, elle s'abandonne finalement au rythme de mon propre corps. Son parfum emplit mes narines, mes doigts caressent le tissu de sa robe, veillant à ne pas le remonter au risque d'embarrasser ma partenaire. Ses mains frôlent mon visage, un violent frisson parcourt tout mon corps. Ses paupières sont closes et ses lèvres entrouvertes. Je ne sais pas ce qui me retient de m'en emparer, tout de suite. Au bout de la piste, à quelques mètres à peine, je repère une sortie de secours. C'est ma chance, j'en suis certain.

Les notes se suspendent l'espace d'un instant, j'attrape la main de Marinette et, la gratifiant d'un clin d'œil, l'attire en dehors de la piste. Malgré les regards curieux qui se posent sur nous, je n'hésite pas une seconde à pousser la porte en fer menant à l'extérieur. Le froid glacial de la nuit nous frappe, s'immisce partout où il le peut et transforme nos souffles en buée. Je pivote vers Marinette, dont épaules dénudées et blanches m'implorent de les couvrir au plus vite. Je retire ma veste à la hâte et, sous ses yeux stupéfaits, recouvre sa peau de l'épais tissu. La jeune demoiselle aux cheveux bleutés lâchés esquisse un petit sourire en coin, remontant ses mains pour en toucher le col avec ses doigts. Je ne remarque qu'à ce moment le bracelet en métal fin ornant son poignet. C'est le fameux Swarovski que je lui ai offert, un indice sur son identité que je n'ai pas réussi à détecté plus tôt.

Plantés ainsi, à côté du club où l'ambiance bat son plein, je suis le seul à pouvoir profiter de sa beauté faiblement éclairée par les divers éclats nocturnes qu'offrent le quartier. Si eux s'amusent, il n'y a aucune raison que nous n'en fassions pas de même. L'air évasif, Marinette tente difficilement de briser la glace.

- « Tu-Tu es ravissant ce s-s-soir, Adrien. »

Timide en toutes circonstances, hein?

- « Tu es magnifique, ma Lady. »

Son sourire se creuse davantage, pourtant, elle semble plutôt embarrassée.

- « Ne m'appelle pas comme ça... »

- « Pourquoi? »

- « Il y a quelqu'un d'autre qui m'appelle comme ça. »

...Attendez. Bras ballant, visage figé, mâchoire décrochée jusqu'à mes pieds - si ce n'est jusqu'au centre de la terre, je la dévisage avant de passe une main sur mon visage, frottant mes paupières de mes doigts.

- « Je rêve, là. » Je grogne.

L'instant intimiste que nous partagions est désormais bien loin de mes pensées. Marinette ne remarque pas à quel point elle vient de briser un moment romantique dont je rêvais depuis le jour où je sais qu'elle est Ladybug. Non, elle continue de me fixer de ses grands orbes bleus où se mêlent inquiétude et curiosité.

- « A-Adrien? »

- « Il faut que je te ronronne au visage pour que tu comprennes? » Je reprends, un peu sèchement sans pour autant céder à la colère.

Si elle persiste à m'observer comme si je lui annonçais venir de Mars, je ne répondrai plus de rien.

- « Chat Noir? »

- « Oh, mon Dieu, oui! » Je hurle enfin, les yeux levés au ciel.

Mais alors que je savoure ma victoire - car lui faire intégrer l'information est désormais l'étape de ma vie que je considère la plus dure -, mes inquiétudes refont surface et je commence à craindre sa réaction.

- « Marinette? » Appelle une voix provenant de la porte de sortie du club.

Nous nous tournons simultanément vers l'origine de l'appel. Yan, il ne manquait plus que lui. Pourquoi est-ce que lorsque je lui avoue enfin qui je suis, ce type doit réapparaître? 

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