Chloé vient d'annoncer ses fiançailles avec Adrien.

Le même Adrien qui a la main posée dans mon dos, le visage crispé, les yeux balayant la pièce dans laquelle il est devenu l'attraction principale. Plus personne n'écoute ce que peut raconter Chloé à la télévision. La bombe a été lâchée et elle va faire plus de dégâts qu'escompté.

- « Félicitations monsieur Agreste! » S'exclament quelques collègues en applaudissant.

Ce dernier n'a pas l'air enjoué ni reconnaissant de ces attentions. Il affiche très difficilement un sourire qui s'efface au fil des minutes.

- « C'est pour quand ce mariage? » Demande Monica, son téléphone à la main.

Il est clair pour moi qu'elle a relayé l'information sur ses réseaux sociaux. Adrien ne répond pas, muet, mal à l'aise, le regard fuyant. Adrien, fiancé à Chloé Bourgeois? Je n'y crois pas une seconde, surtout si ça sort de la bouche de cette dernière.

- « Je dois y aller », marmonne le beau blond avant de s'éclipser, balayant d'un revers les interrogations des employés.

Je décide de le suivre dans le couloir. De toute façon, je dois aussi rentrer chez moi avant que la nuit ne tombe. Adrien s'arrête devant l'ascenseur, je me stoppe au dessus des escaliers, dans le doute. Quand soudain, une main chaude attrape mon poignet gauche.

- « A-Adrien? » Je bredouille en croisant ses grands yeux verts.

La porte de l'ascenseur s'ouvre, il m'intime de le prendre avec lui et garde son emprise sur mon poignet même après la fermeture.

- « Ca va aller? » Je demande, inquiète devant son silence.

- « Je n'ai jamais parlé de fiançailles avec Chloé. »

- « Je sais. »

Je réponds si vite qu'il est surpris. Malgré le fait qu'il soit le premier concerné par cette catastrophe, je me sens mal à l'aise à l'idée que Chloé Bourgeois use de sa renommée pour le prendre en traître de la sorte. Moi qui songeais lui rendre visite ce soir en tant que Ladybug pour discuter, je crains qu'il ne faille changer mes plans. Alors que l'ascenseur atteint progressivement le rez-de-chaussée, Adrien remonte sa main sur ma nuque.

- « Jamais je ne t'aurai repoussé pour quelqu'un comme Chloé. »

Ses paroles, ainsi murmurées, me secouent plus qu'elles ne devraient. Peut-être qu'il s'agissait d'une évidence à mes yeux mais l'entendre de sa bouche m'emplit d'une sensation rassurante.

- « D'ailleurs », ajoute-t-il alors que l'ascenseur émet un son significatif, « je pense qu'on devrait parler de tout ça, tous les deux. »

Tout ça? Maintenant? Mon visage est sur le point d'exploser tant il doit être rouge d'embarras.

- « A moins que tu ne veuilles pas, je ne t'oblige en rien. »

Une pointe de déception parcourt sa voix. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et nous rejoignons la chaussée sans oser nous regarder. Le ciel coloré d'orange et de rouge se couvre progressivement de nuages aux delà des immeubles. Les passants ne nous remarquent pas ou, en tout cas, ne se ruent pas sur Adrien comme les groupies du bâtiment de tournage. C'est le calme avant la tempête. L'ouragan Chloé ne tardera pas à avoir son petit effet.

- « J'ai oublié d'appeler la limousine. » Remarque finalement Adrien qui fixait mystérieusement la route depuis plusieurs minutes.

Je pouffe devant son air perdu. Il est désormais bien loin de l'Adrien furieux de ce matin.

- « Je vais appeler un Uber », je déclare en brandissant mon téléphone. « Je te ramène puis je rentre chez moi. »

Ma proposition, ressemblant davantage à une affirmation, semble le déranger.

- « Tu es sûre? » Me demande-t-il à plusieurs reprises.

Mais je fais mine de ne pas l'entendre jusqu'à l'arrivée d'un véhicule noir présentant les caractéristiques notées sur mon écran. J'indique à Adrien de me suivre à l'arrière du véhicule et salue le chauffeur.

- « Ca t'arrive souvent d'utiliser ce transport? »

Je hoche joyeusement la tête.

- « Presque chaque jour où je suis en retard ou que je dois me rendre chez toi pour les cérémonies. »

- « Mais c'est dangereux! » S'exclame-t-il. « Qui sait ce qui pourrait t'arriver si jamais tu tombais sur une mauvaise personne! »

Son état de panique exagérée me donne une irrésistible envie de rire.

- « Qu'est-ce que tu racontes? L'application est sécurisée et ça fait un an que je prends des Uber. On n'a pas tous la chance d'avoir un chauffeur attitré et une limousine super pimpante. »

Si ma remarque moqueuse l'a vexé, il ne le montre pas. Adrien se contente de s'adosser sur son siège en poussant un soupir las. Ses mèches blondes, foncées par la lumière orangée du crépuscule, retombent sur son front et cachent ses yeux. Sa respiration calme me berce, je me repose sur le côté, sans le quitter une seule seconde. Au bout de quelques minutes, Adrien se décide à briser ce silence.

- « Est-ce que tu m'en veux? » Demande-t-il du bout des lèvres.

Cette question m'a déjà été posée par Chat Noir.

- « Non, comment peut-on en vouloir à quelqu'un qui ne vous aime pas comme on le voudrait? C'est la vie, je passerai à autre chose. »

Je ne manque pas ses doigts se crispant sur la banquette, il la serre si fort que ses phalanges blanchissent. Sa réaction m'étonne, serait-il plus simple pour lui si je lui disais que je lui en veux terriblement de ne pas reconnaître la Ladybug en moi?

- « S'il n'y avait pas Ladybug, je t'aurai choisie. »

C'est...terriblement maladroit comme approche. Il ne se doute pas qu'intérieurement, ce qu'il pensait être un compliment ne fait qu'accentuer mon mal être. La vérité blesse, c'est indéniable, mais parfois, je souhaiterais juste ne pas l'entendre. C'est comme si je disais à Chat Noir que j'accepte ses avances car Adrien ne m'aime pas. Il me laisse un goût amer.

Quand le Uber s'engage dans la rue du manoir Agreste, je ne peux m'empêcher d'être relaxée, presque...contente. Le véhicule s'arrête devant le portail, je jette un œil au grand blond, impatiente de me retrouver enfin seule.

- « Bon, merci de m'avoir ramené, je te rendrai la pareille. » Souffle-t-il en se penchant pour me faire la bise.

Mais au moment où il esquisse un mouvement dans ma direction, je recule brusquement, comme pour me défendre. Adrien s'étonne de ma réaction et reste bouche-bée. Il baisse les yeux puis bredouille quelques mots que je n'arrive pas à déchiffrer avant de sortir. Qu'est-ce que c'était que ça? Je n'ose pas le regarder s'éloigner jusqu'à l'entrée et demande au chauffeur de repartir pour l'adresse indiquée. La note risque d'être salée mais à coup de nouilles instantanées, je devrais pouvoir amortir le coup.

Sur le chemin du retour, je tâche d'oublier les dernières heures et allume mon téléphone, jusqu'ici éteint pour me permettre de travailler en toute sérénité. Je m'aperçois alors que ma messagerie a été l'objet d'une invasion massive.

Alya ♥: « Marinette! Tu as vu l'interview de Chloé Bourgeois sur la 24? Je n'y crois pas, ces deux là ensemble? Adrien me déçoit! »

Nino DJ: « Yo Marinette, ça va? Dis, Adrien ne répond pas sur son téléphone, tu as des nouvelles? »

Maman: « Ma chérie, tu passeras ce week-end pour dîner à la maison? Ca fait un moment qu'on ne t'a pas vu ton père et moi. »

Yan Guirlain: « Marinette, je peux t'appeler? Tu es partie trop vite tout à l'heure.

Sophia D.: « Ma chérie, c'est vrai que Yan te harcèle? Pourquoi tu ne me l'as pas dit? »

Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour que le monde oublie mon existence ne serait-ce que jusqu'à la semaine prochaine?

Nath': « Coucou Marinette, ça fait longtemps. »

Le trajet devrait durer encore un bon quart d'heure avant que je n'arrive chez moi. Autant répondre à tout le monde avant de recevoir mille appels à la fois pour savoir si je suis toujours en vie.

Marinette à Alya♥: « Oui, j'étais avec lui quand on a vu l'interview, c'est de l'intox! »

Marinette à Nino DJ: « Il vient de rentrer chez lui, tu devrais pouvoir l'appeler maintenant. »

Marinette à Maman: « Je viens ce week-end, promis! Je vous aime, bisous. »

Marinette à Yan Guirlain: « On en parlera plus tard, je n'ai pas la tête à ça en ce moment. »

Marinette à Sophia D.: « Mais non, je ne sais pas quelle mouche a piqué Adrien ni comment il pourrait le savoir. »

Marinette à Nath': « Coucou Nath'! En effet, ça fait longtemps! »

Je m'affale contre le dossier du siège et gémis bruyamment, attirant le regard intrigué du chauffeur. Un simple coup d'œil sur les réseaux sociaux et je remarque qu'une ribambelle de sites people s'est déjà emparé de l'affaire. Adrien Agreste fiancé à Chloé Bourgeois? Ça va jaser un maximum. J'arrive à destination avec la main engourdie tant mon téléphone a vibré.

Ainsi, après avoir salué le chauffeur et gravis les marches jusqu'à mon studio, je m'avachis tout du long sur mon lit et étends mes affaires sur mon matelas. Tikki s'échappe de mon sac en bourse et se pose sur mon front, ses yeux bleutés plongées dans les miens.

- « Tout va bien se passer Marinette », souffle-t-elle en tapotant mon nez avec ses petites pattes rouges. « Marinette est aussi bien que Ladybug car vous êtes la même personne ne l'oublie pas! Il n'y aurait pas de Ladybug sans Marinette. »

Les paroles bienveillantes de mon kwami me détendent, elle qui a du connaître des dizaines de Ladybug, je me demande si j'arrive à la cheville de l'une d'entre elles.

- « Qu'est-ce que je dois faire Tikki? » Je geins en apercevant les nouveaux messages arrivés sur mon téléphone.

L'intéressée se redresse d'un coup et feint de réfléchir.

- « Beaucoup trop de choses se sont produits en deux semaines alors pourquoi ne pas te reposer un peu? »

- « Mais je dois travailler... »

- « Je ne te dis pas d'envoyer balader ton travail de styliste! Au contraire, prouve que tu peux faire preuve d'un sang-froid incomparable et investis-toi davantage! C'est un moyen de sortir Adrien de ta tête sans pour autant déprimer dans ton coin! »

La détermination dont Tikki fait preuve a le don de me convaincre. Elle a raison, je me laisse beaucoup trop aller pour le moment à cause des garçons. De plus, Adrien va avoir du boulot de son côté concernant Chloé donc ça lui fera du bien de ne pas me voir non plus.

Ce soir-là, au lieu de me lamenter sur mon sort devant une série avec un paquet de nouilles dans les mains, je décide de me cuisiner un vrai repas et de consulter les derniers magasines de mode pour trouver de l'inspiration. Je n'attrape mon téléphone que dans le but de répondre à Alya et Sophia, sachant pertinemment qu'elles s'inquiètent pour moi - je n'ai aucune envie de les voir débouler dans mon studio croyant que je me suis noyée dans mes larmes.

Quatre jours sont passés.

Et ce fut les quatre jours les plus mouvementés de ce mois. Entre commandes et entretiens avec les membres de l'équipe, je n'ai pas cessé de courir à droite et à gauche pour mener à bien nos projets. Evidemment, avec la restructuration en cours, tout le monde était soudainement motivé pour donner le meilleur d'eux-mêmes. Ainsi avons-nous fabriqué pas moins de trois robes, deux nouveaux modèles de jupes pour la gamme printemps d'Agreste et une série d'accessoires pour homme dessinés par Rose et moi-même avec l'approbation de Yan.

Autant vous dire que la Marinette qui ressort fièrement de la bouche de métro en ce début de semaine est une toute nouvelle Marinette! L'escapade chez mes parents ce dimanche m'a fait le plus grand bien. Fort heureusement, ils n'ont pas touché à ma chambre, j'ai donc pu me replonger dans ma bulle rose dans laquelle aucun garçon ne me rend mal à l'aise.

Soignant ma démarche à l'entrée du bâtiment, j'inspecte mon reflet dans les portes vitrées et plisse d'une main ma jupe bleue et épingle les quelques mèches rebelles qui s'échappent de mon chignon. Monica trouve que ça me donne un air plus mature que ma queue de cheval, bien que Rose m'implore pour garder mes cheveux lâchés. Bref, des détails de filles. Je récupère un colis à l'accueil, il a déjà été ouvert et vérifié. A partir de maintenant, tout ce qui entre et sort de l'immeuble doit impérativement être surveillé par un responsable, mesure prise par Adrien Agreste en personne.

D'ailleurs, le concernant, il est la cible préférée des magasines people en ce moment. Qui n'a pas entendu parler du mariage annoncé par Chloé Bourgeois? Déclaration qu'elle a réitéré dans Close, Voilà, Banquet et Célèbre.  Les locaux sont tapissés de ces torchons mais je me contente de les ignorer ou de m'en servir comme feuilles de brouillon pour tester mes stylos. Toujours est-il qu'aucun démenti n'a mis un terme à cette histoire rocambolesque et ce n'est pas faute d'avoir cherché. Pas moi, Alya l'a fait.

Quand j'atteins le deuxième étage du bâtiment, je fais un saut dans mon bureau pour récupérer le frapuccino noisette qui y a été déposé. Depuis que j'ai reçu un sachet de croissants de ma boulangerie, les cadeaux de bon matin n'ont pas cessé d'atterrir sur mon bureau. Une fois encore, le nom de l'expéditeur n'est indiqué nulle part, mais à la place de mon prénom, c'est un petit cœur qui orne mon gobelet. Je m'évertue à ne pas chercher d'où provient cette avalanche d'attentions, cela ne ferait que de me déconcentrer dans mes tâches. J'attrape donc la boisson et me diriger vers la salle de repos où déjeune mes collègues. C'est une résolution que nous venons tous d'adopter: nous mangeons ensemble, partageons nos projets personnels et professionnels dans le but de nous améliorer. Hors de question de se la jouer perso à partir de maintenant.

- « Tu es magnifique Marinette! » S'exclame Rose, assise sur le fauteuil le plus convoité de la pièce.

Je l'en remercie vivement et m'installe sur le rebord du canapé. La télévision diffuse les informations de la veille, de nouveaux étranges échanges ont été aperçus aux alentours de vingt-trois heures, à proximité du Trocadero. La police les a également signalé dans notre messagerie commune, mais une fois de plus, le calme m'a accueillie. Chat Noir ne s'est pas pointé sur les lieux, du moins, pas quand j'y suis allée.

Tout à coup, un solo de talons qui claquent sur le sol s'élève et se rapproche jusqu'à l'entrée. Monica respire bruyamment comme si elle venait de courir un cent mètres aux Jeux Olympiques, les cheveux plaqués sur son front.

- « Mettez France 24, vite! »

Rose s'empare de la télécommande posée sur la table basse et s'empresse de changer de chaîne. Quelle n'est pas notre surprise quand nous voyons Adrien, vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon noir tout ce qu'il y a de plus conventionnel, répondre aux questions de la journaliste.

- « [...] Nous sommes heureux de pouvoir désormais compter sur nos partenaires italiens. Conclut-il en offrant son plus beau sourire à la caméra. »

Même si ça ne devrait pas être le cas, mon estomac se noue à la vision de son visage. Je ne l'ai pas croisé depuis quelques jours, hormis par le biais de vieilles photos dans les magazines. L'apercevoir ainsi et fixer ses magnifiques yeux verts me replonge un moment dans l'admiration que j'ai pour ce garçon. Adrien...Je t'aime, si tu savais.

- « C'est une bonne nouvelle pour vous et votre père, nous en convenons. » Répond la journaliste avant d'enchaîner aussi vite. « En parlant de bonnes nouvelles, nous avons eu l'honneur de recevoir Chloé Bourgeois sur notre plateau il y a peu. L'annonce de vos fiançailles a été une surprise pour tout le monde! Comment expliquez-vous cette décision aussi rapide si on prend en compte votre jeune âge? »

Je lance un regard effaré à Monica et comprends enfin son affolement. Nous sommes toutes les trois collées à l'écran à attendre l'explication du blondinet. Il faut qu'il révèle les mensonges de Chloé, qu'elle perde toute crédibilité aux yeux des médias et que tout le monde remarque enfin quelle genre de peste elle est! Et, surtout, il faut qu'il dissipe ce mal entendu pour qu'enfin, je puisse le retrouver. Le regard dans le vague, Adrien relève difficilement les yeux vers l'objectif qui le fixe depuis une dizaine de secondes. Il déglutit et, après une profonde inspiration, brise enfin le silence.

- « Chloé Bourgeois et moi...Avons pris cette décision, peut-être un peu rapidement, j'en conviens. »

- « Il avoue? » S'insurge Monica, n'y croyant pas deux secondes.

- « Chut! » L'interrompt Rose.

- « Mais vous allez tout de même vous marier! » Insiste lourdement la journaliste pour laquelle je commence à avoir de la haine.

Adrien est mal à l'aise mais se reprend finalement, se redresse sur son fauteuil et fixe l'objectif plus franchement.

- « Oui, nous allons nous marier. »

Quel...Quelle idiote. Une seule question me vient en tête: pourquoi? Il m'a bien assuré le contraire dans l'ascenseur. Qu'il refuse mes sentiments car il aime l'autre partie de moi, je peux encore comprendre, mais qu'il nous vire toutes les deux pour cette fille...Pourquoi? Je ne suis pas la seule dans l'incompréhension. Monica, las d'entendre la voix d'Adrien, décide de couper la télévision, sous les plaintes de Rose.

- « Et après ce type me regarde bizarrement quand je récupère les préservatifs dans son bureau? » S'énerve-t-elle se recoiffant de ses doigts. « Je rêve! »

J'aimerais bien rêver moi aussi. A ce moment là, je n'ai aucune idée de comment me mettre au travail après une telle trahison. C'est alors que, sur le pas de la porte, se présente Yan, cheveux défaits, simple sweatshirt gris délavé sur ses épaules et pantalon qui porte encore une tâche de café sur sa cuisse. On dirait que lui aussi passe une horrible matinée. Alors que nous le fixons toutes, intriguées, il lève une série de documents de sa main droite, un faux sourire plaqué sur son visage.

- « J'ai été viré », déclare-t-il.

Les deux autres filles s'empressent de lui arracher les feuilles des mains pour connaitre les raisons de son licenciement. Moi, de mon côté, j'abandonne sur le coin de la table mon frapuccino, ayant complètement perdu l'appétit.

- « Je crois qu'on est tous bons pour une sortie », maugrée Monica, ne décolérant pas.

Pas sûre que ça soit une bonne idée, mais rien ne peut empirer cette journée.

- « Je suis partante », je baille en m'enfonçant dans le fauteuil.

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Fin du chapitre.

Comme je vous l'ai écrit hier, rendez-vous ce soir pour la suite, je ne sais pas encore l'heure exacte. Bisous!
Edit: ma mère vient de m'offrir cette poupée qu'elle a fabriquée elle-même, ça me rappelle un certain épisode...