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Chapitre 24

Bon, il est 5h30 là et je me marre sur des vidéos de chèvres. Vous ne m'en voudrez pas de poster le chapitre à cette heure plutôt que de risquer de me réveiller un peu tard. Bisous!

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- « Moi? Harceler Marinette? Tu la sors d'où celle-là? »

Le faux air innocent de Yan me donne envie de vomir. Sans savoir comment je me retrouve dans un règlement de compte sur le plateau de tournage avec ce type qui ose commenter mon comportement alors qu'il force avec ma copine.

Parce que oui, Marinette est ma copine, même si elle ne le sait pas encore.

D'ailleurs, à l'évocation de son prénom, tout le monde s'est retourné vers la place libre qu'elle occupait il y a encore dix minutes. Je ne l'ai pas vu s'enfuir non plus, sinon je l'aurai rattrapée. Bon sang, j'espère qu'elle comprend mon point de vue. Toujours est-il que c'est l'occasion de lui faire savoir mon mécontentement vis-à-vis de son comportement envers Mari. En revanche, je n'ai pas très envie de partager avec tout le monde mon escapade sur sa messagerie Facebook. Je me contente donc de rester vague.

- « Envoyer une dizaine de messages à la suite n'est pas vraiment considéré comme une amitié. »

Yan lève les yeux au ciel, je récupère possession de mon bras gauche tandis que l'autre est broyé par Chloé, nous fusillant tous les deux du regard. Malheureusement, l'histoire n'avancera pas plus loin car le metteur en scène décide d'y mettre un terme et de reprendre le tournage là où nous l'avions laissé.

Deux heures plus tard, je suis enfin libre de changer de tenue et de retourner à mes fouilles. J'ignore les commentaires désagréables à mon égard qui fuitent des loges.

- « Adrichou! » Chantonne Chloé sur mes talons.

Il ne manquait plus qu'elle. Tout ce dont j'ai envie maintenant, c'est de retrouver Marinette et de profiter simplement de sa présence. Je tâche de ne pas lever les yeux au plafond quand, pour la énième fois, elle attrape mon bras comme s'il s'agissait de sa propriété privée.

- « Tu n'allais tout de même pas partir sans me dire au revoir! » Minaude-t-elle en tirant sur mon membre pour me forcer à la regarder.

C'est au moins l'occasion pour moi de mettre les points sur les I avec elle.

- « Qu'est-ce que tu veux Chloé? Je n'apprécie pas le comportement que tu as eu à Milan. On est ami, tu n'as pas à me menacer de quoi que ce soit. »

Chloé fait la moue et bat des cils, mais ça ne marche pas avec moi.

- « Je te rappelle que tu m'as abandonnée à l'hôtel... »

- « Parce que j'avais du travail sur les bras et que je n'avais pas envie de rester avec toi. Comprends-moi s'il te plait. »

Au fur et à mesure que je la raisonne, Chloé lâche son emprise sur mon bras et hoche doucement la tête. J'ose espérer que notre amitié compte assez pour elle pour qu'elle ne révèle pas à tout Paris que Ladybug est ma copine. Maintenant que j'y pense, j'aimerais bien voir sa tête le jour où elle apprendra que son idole est en réalité Marinette. Elle qui s'en est toujours pris à mon amie depuis le collège.

- « Je peux te poser une question avant que tu ne partes? »

J'acquiesce, intrigué.

- « Pourquoi tu prends autant la défense de Dupain-Cheng? »

Et si elle apprend que j'aime en réalité Marinette, ça empirerait les choses à un point que je ne peux imaginer. Je fais mine d'être surpris avant de lui répondre:

- « Marinette est mon amie au même titre que toi. »

...Enfin presque. Comme je pouvais m'y attendre, ma réponse ne contente pas la grande blonde.

- « Mais quand Yan m'a dit que je n'étais pas une bonne actrice, tu n'as rien dit du tout! »

Elle a totalement raison et je suis à court d'excuse. Bon, après tout, Chloé est mon amie d'enfance, peut-être que je peux encore compter sur elle.

- « J'aime énormément Marinette, Chloé. C'est tout et ça ne signifie pas que je ne t'aime pas d'une autre manière. »

Mon bras est désormais libre, Chloé hausse les épaules et se détourne de moi, téléphone à la main. Je ne saurais dire si elle est vexée ou si elle a finalement décidé de lâcher l'affaire. En tout cas, il est grand temps pour moi de me remettre au travail.


Mon après-midi a été consacré à la fouille des dossiers de chaque employé, bien qu'au final, je me sois davantage attardé sur le cas de Rose Lavillant, une amie du collège. Malheureusement, je me retrouve dans un sacré pétrin, tout prouve qu'elle est à l'origine des divers vols et disparitions. Pourtant, quelque chose cloche: ce n'est pas son genre. Je la connais, elle ne volerait jamais quoi que ce soit tant elle est douce et attachante. Ça ne colle pas et je compte bien mener ma petite enquête avant de rapporter le moindre détail à mon père.

Alors que je m'affaire au premier étage à réunir toutes les preuves avant de confronter Rose, je garde un œil sur les escaliers, dans l'espoir de capter la silhouette de Marinette quand elle repartira. L'envie de me pointer dans son atelier ne manque pas, mais je crains que la scène de ce matin l'ait légèrement refroidie. Sans oublier qu'il me faut encore une excuse concernant le fait que j'ai des captures d'écran de sa conversation Facebook avec Yan. Lui d'ailleurs, il ne fera pas long feu dans la société, je le jure. Paris ne manque pas de stylistes, sa présence ne m'est pas indispensable et il est possible que, dans les prochains jours, on ne le voit plus trainer dans les environs.

Autant je ne l'appréciais plus quand il a commencé à rôder autour de Marinette, autant que maintenant que je sais que c'est ma copine, je le déteste.

- « J'ai faim », se plaint Plagg, volant devant mon écran pour m'empêcher d'accéder à l'ordinateur.

- « Je n'ai pas le temps Plagg et je n'ai rien emporté avec moi cette fois. Tu auras ton fromage quand on sera rentré. »

- « Vous parlez à qui monsieur Agreste? »

Je sursaute, mon kwami se dissimule entre mes jambes et le dessous du bureau. Mes yeux tombent sur la silhouette d'une jeune femme aux cheveux roux coiffés en chignon à l'entrée, je jurerai l'avoir déjà vue quelque part.

- « Monica Streap, je m'occupe de l'accueil. »

Je hoche la tête et la salue. Fort heureusement, elle ne semble pas avoir remarqué Plagg. Voyant qu'elle ne bronche pas de l'entrée du local, j'abandonne mon écran pour elle.

- « Vous avez besoin de quelque chose? » Je demande, hésitant.

Cette Monica semble vraiment mal à l'aise.

- « J'ai besoin de quelque chose qui se trouve dans le tiroir du bas de votre bureau. »

- « Je peux vous le donner si vous voulez. »

Mais alors que je me penche pour ouvrir le dit tiroir, la secrétaire d'accueil se précipite à côté de moi pour m'empêcher d'aller plus loin. Je la dévisage pendant une dizaine de seconde, la panique se lisant dans ses yeux verts.

- « Il y a un problème? »

- « Non, pas du tout! Disons que je préfère m'en occuper moi-même. »

Si elle essayait de ne pas attirer mon attention, c'est raté. Monica ouvre le tiroir, rempli de Snickers à première vue, mais sa main aux longs ongles noirs s'aventure plus loin. Je manque une exclamation lorsqu'elle en retire une poignée de préservatifs. Qu'est-ce que ça fiche ici, ça?

- « ...Monica? » Je bredouille, mal à l'aise.

Elle me jette un regard désolé et referme le tiroir avant de repartir.

- « Ce ne sera plus là à votre prochaine visite, monsieur Agreste. Mais s'il vous plait, ne dites rien à votre père! »

A vrai dire, je pense mourir de honte avant d'avoir la possibilité d'en parler à mon père. Monica s'enfuit littéralement de mon bureau, me laissant pantois, dans l'incompréhension la plus totale. Il va réellement falloir remettre les pendules à l'heure ici.

Ni Marinette, ni Rose ne se montre durant toute l'après-midi, alors je me résigne à gravir les marches jusqu'au deuxième étage jusqu'à l'atelier. D'après mes observations, Marinette devrait terminer son travail dans dix minutes. Pourtant, ma main reste bloquée devant la porte. Je doute que ce soit le bon moment pour la déranger, même si, techniquement, je ne lui ai pas parlé depuis qu'elle a avoué m'aimer. Allez, c'est le seul moyen d'avancer avec elle, lui montrer que je l'aime aussi sans qu'elle soit Ladybug. Prenant une bonne inspiration, je frappe trois coups à la porte et attend de recevoir la permission pour entrer.

- « Rose, tu tombes bien, je voulais te demander si...Adrien? »

Marinette ne s'attendait pas du tout à me voir, les traits de son visage sont étirés sous la surprise. Occupée à habiller le buste d'un mannequin en mousse, elle se fige et me fixe de ses grands yeux bleus. Ses mains tremblent légèrement, secouant les épingles qu'elle serre du bout des doigts. Difficile à intégrer que devant une telle timidité se cache la fière et courageuse Ladybug.

- « Coucou Marinette. » Je lâche enfin, après avoir refermé la porte.

Son visage passe sous toutes les émotions: surprise, panique, gêne puis...tristesse? Je ne parviens pas à interpréter ce dernier.

- « Je passais pour laisser un message à Rose. »

- « Elle n'est pas là », souffle la jeune styliste, le regard rivé sur ses épingles.

- « Je sais, mais si tu la vois, est-ce que tu pourras lui transmettre que je voudrai m'entretenir avec elle? »

Marinette fait doucement "oui" de la tête, torturant de ses dents sa lèvre inférieure. Là, si j'étais Chat Noir, je me glisserai dans son dos et l'embrasserai dans le cou jusqu'à ce qu'elle se débatte. Au lieu de ça, nous sommes deux idiots plantés là.

- « Ad-Adrien? »

- « Oui? »

- « Pourquoi est-ce que tout à l'heure, quand on était sur le plateau, tu as dit à Yan qu'il me harcelait? »

Après ces quelques heures à ruminer dans mon coin, j'ai finalement trouvé une excuse qui m'arrange.

- « Chat Noir m'a prévenu et m'a demandé de me méfier. »

Toute l'attention que Marinette concentrait dans ses mouvements s'efface pour se focaliser sur moi. Ses yeux s'écarquillent, ses joues s'empourprent et sa bouche s'ouvre en un grand O avant de se refermer.

- « C'est tout ce que Chat Noir t'a dit? » Demande-t-elle.

Aurait-il quelque chose à me cacher? Étrangement, je lui fais plus confiance qu'à n'importe qui d'autre.

- « Dans l'ensemble oui. »

Encore une fois, nous nous fondons dans un lourd silence. Je pèse chacun de mes mots, de peur de laisser s'échapper le moindre indice sur nos secrets.

- « Est-ce que tu as des nouvelles de Ladybug? »

Cette question me scotche sur place. Normalement, je devrais être celui qui la pose! Pourquoi me demande-t-elle une chose aussi aberrante en sachant pertinemment la réponse? Je m'efforce du mieux possible à cacher ma surprise.

- « Non, pas depuis mon départ pour Milan. J'ai l'impression qu'elle m'évite pour une raison qui m'échappe. Est-ce qu'elle t'a parlé de moi? »

Marinette abandonne l'idée d'enfiler le haut défectueux qui lui encombre les mains depuis un moment et se tourne complètement vers moi.

- « Elle devrait bientôt revenir te voir. Elle est juste...occupée. »

Autrement dit elle avait besoin de réfléchir après s'être fait rejetée par son propre copain. Je la comprends plus qu'elle peut le croire. Soudain, alors que je songeais à inviter Marinette à sortir ce soir pour clarifier notre situation, la porte de l'atelier s'ouvre en un coup de vent sur Monica.

- « Marinette! ...Monsieur Agreste? Bref, venez dans la salle de repos! »

Nous la dévisageons chacun à notre tour, on dirait qu'elle vient de courir un marathon à l'instant.

- « Qu'est-ce qui se passe? » L'interroge Marinette en s'avançant à côté de moi.

Monica reprend son souffle en esquissant des grands signes vers le couloir.

- « Chloé Bourgeois est en interview! »

Beaucoup d'excitation pour pas grand chose en mon sens. Cependant, nous rejoignons tout de même le reste de l'équipe et d'autres employés que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam autour de la télévision branchée au fond du local. Tous semblent hypnotisés par le programme et l'incroyable flot de parole débité par Chloé. Je n'étais pas au courant qu'elle donnait une interview sur France 24.

- « Oui, je dois dire que ce défilé à Milan était rien de moins qu'une formidable expérience, surtout en présence de Karl Lagarfield. »

Chloé s'extasie à la fin de chaque phrase. Comme toujours, elle surjoue ses mouvements et ses paroles. La journaliste, elle, semble s'en être rendue compte, mais continue de hocher à la tête à la fin de chacune de ses phrases.

- « Comment voyez-vous la suite de votre carrière de mannequin et future actrice? »

Tiens, ça a le mérite d'être une question plutôt intéressante. Alors que nous sommes à l'écart du groupe agglutiné devant le poste, je tente une approche envers Marinette. Je dépose mon avant-bras sur son épaule et guette sa réaction du coin de l'œil. Elle me toise, rougit puis dévie le regard pour la télévision. Au moins, elle ne me repousse pas, c'est déjà une bonne chose.

- « Oh, eh bien, j'aspire à monter dans la mode. Être mannequin pour les Agreste est déjà un immense honneur auquel je n'aurai jamais pu accéder sans du travail et de la rigueur. »

- « Est-ce qu'elle vient bien de dire qu'elle a travaillé? » Souffle Marinette, un sourcil relevé.

- « Je crois bien, mais je materai la rediffusion pour m'en assurer. » Je réponds, tout aussi dubitatif.

Notons que la seule raison pour laquelle Chloé travaille dans le même secteur que moi, c'est parce que son père l'a "demandé" à notre société et donc à mon père. Je me demande encore comment il a pu accepter une pareille aberration.

- « D'ailleurs, vous avez défilé avec leur mannequin phare, Adrien Agreste. »

Il fallait forcément qu'elles en viennent à parler de moi...Chloé semble ravie qu'on lie mon nom au sien.

- « En effet, Adrien et moi sommes assez proches, que ce soit sur le plan professionnel ou personnel. »

Elle affiche un sourire aussi grand que ce mensonge. Je vais très certainement avoir une petite conversation à ce sujet. A l'entendre, j'ai limite l'impression qu'elle balance en direct que je suis en couple avec elle.

- « Peut-on en savoir plus? »

Les yeux de Marinette se posent sur moi, elle me fixe d'un air inquiet. Peinant à répondre, je renforce mon geste sur son épaule puis descends doucement ma main sur ses omoplates. A l'écran, Chloé rayonne, elle ne tient même pas sur le fauteuil sur lequel elle est assise.

- « Eh bien, je n'avais pas songé en parler dans l'immédiat, d'autant plus sur une chaîne diffusée dans toute la France. »

- Je vous en prie, enchaîne la journaliste qui ne cache pas sa curiosité. Nous souhaitons en savoir plus sur vous deux.

- « Adrien a demandé ma main hier soir. » Déclare-t-elle en mettant en avant son annuaire orné d'une bague que je n'ai jamais vue de ma vie.

Je me crispe, Marinette aussi. Tous les regards se tournent sur moi, certains choqués, d'autres juste étonnés.

A cet instant, je me demande vraiment si je n'aurais pas préféré qu'elle dévoile mon histoire avec Ladybug.

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Fin du chapitre!

Petit message pour vous informer que demain, c'est mon anniversaire. Et donc pour fêter ça, il y aura deux chapitres: un le matin et un le soir. En espérant que ça vous fasse plaisir et pour vous remercier aussi de lire ma fiction!

Bisous et à demain!

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