Chapitre 2
Vous connaissez mon problème désormais. Mais je vous vois déjà commenter "Si Adrien sort avec Ladybug, alors tu n'as qu'à lui avouer qui tu es et le tour est joué!"
Si seulement c'était aussi simple...Nos identités ne peuvent pas être révélées, sous aucun prétexte et ceci, Tikki et le grand Maître me l'ont rappelé maintes et maintes fois. Evidemment, je savais qu'une telle relation ne serait pas possible voire nocive pour nous deux mais il y a des choses contre lesquelles on ne peut pas lutter.
- « Tu m'as manquée. » Déclare Adrien en glissant sa main dans la mienne.
Après tout, il ne risque pas de découvrir mon identité secrète, que ce soit par son activité qui lui demande beaucoup de voyages ou ma propre activité qui consiste à jongler entre sauver Paris et créer des vêtements.
- « Toi aussi. »
Ses doigts serrent davantage les miens. L'anxiété qui voilait son visage quelques heures auparavant s'est effacé pour laisser place à une expression plus douce. C'est à peine s'il me quitte des yeux.
- « J'ai entendu dire que tu as encore fait des merveilles aujourd'hui. »
Il fait sûrement allusion à l'akuma de cette après-midi. J'acquiesce joyeusement.
- « Un simple employé viré d'une banque qui a décidé de rendre à Paris la monnaie de sa pièce. »
Captant directement mon jeu de mots, Adrien sourit de plus belle. Il faudrait que j'arrête d'écouter Chat Noir, définitivement. Les gouttes
percutent les vitres de la chambre puis rejoignent leurs semblables sur le bitume ou se logent dans des coins. Je les observe quelques secondes puis reporte mon attention vers le bel apollon. C'est l'occasion d'en apprendre plus sur ses actions dans l'entreprise de son père.
- « Tu es donc de retour sur Paris? Je reprends, incapable de cacher la joie dans ma voix. »
Il ne le manque pas et ne me quitte pas des yeux.
- « Pour un petit moment oui. Mon père veut que je m'investisse dans l'agence alors...Tu vas devoir me supporter encore plusieurs mois. »
Adrien est parti deux mois, en Italie et en Amérique, pour représenter Gabriel Agreste et se faire un nom aussi. Deux mois durant lesquels il m'a terriblement manqué mais le Papillon m'a donné du fil à retordre - Chat Noir s'étant absenté pour des raisons familiales m'a-t-il dit. Fort heureusement, il a pointé le bout de son nez aujourd'hui. Sans lui, je doute que je serai parvenue à l'heure à la réception.
- « A quoi tu penses? » Demande-t-il.
Je secoue la tête, je ne devrais pas songer à Chat Noir dans une situation pareille. Ma main s'échappe de ses doigts pour remonter le long de son bras, nu.
- « Rien de spécial. Je me disais juste que tu m'avais manqué. »
Même si je suis en Ladybug, ses mots peinent à sortir de ma bouche alors je n'imagine même pas si j'étais Marinette en ce moment-même! En revanche, Adrien n'a pas de soucis à me répondre avec un tendre baiser qu'il fait traîner en longueur pour profiter de ma présence. Au début, il a longuement essayé de découvrir mon identité, prétextant qu'il ne le divulguerait jamais. J'ai refusé, tout comme avec Chat Noir. Je pense qu'il a fini par s'y faire et moi aussi: c'est Ladybug ou rien.
Quand soudain, trois coups sont portés à l'entrée. Nous nous séparons brusquement, je me prépare à partir, m'approchant des fenêtres, seul rempart à l'orage qui sévit de l'autre côté.
- « Monsieur Adrien? »
C'est la voix de Nathalie. Il vaudrait mieux que je ne m'attarde pas ici. Personne ne doit connaître la nature de notre relation, pas même nos proches. Le jeune homme s'avance vers la porte mais ne me quitte pas des yeux. Une moue triste s'empare de son visage, il n'a aucune envie de me laisser partir.
- « Oui, Nathalie? Je suis en train de me changer! » S'exclame-t-il pour ne pas qu'elle rentre.
Je profite de ce petit moment de repos pour me réchauffer près du radiateur. Il pleut des cordes, les arbres vacillent sous la puissance du vent, les quelques piétons accourent de rue en rue afin de s'abriter sous les toiles des commerces et autres bars.
- « Votre père souhaite s'entretenir avec vous, ne tardez pas. »
- « Très bien, j'arrive. »
Le jeune homme patiente une dizaine de seconde à la porte, écoutant attentivement les pas dans le couloir. Ce n'est qu'une fois sûr que l'intendante s'est suffisamment éloignée qu'Adrien retourne sur ses pas, un petit sourire désolé sur le visage.
- « J'aimerais te garder ici cette nuit, chuchote-t-il en attrapant une nouvelle fois mes mains. »
- « Tu sais bien que c'est impossible, je dois partir de toute façon. »
Le mot est dit, "partir". Adrien m'embrasse une dernière fois et m'étreint, m'enfermant ainsi dans sa prison de bras. Je note à ce moment que son absence lui a fait prendre un peu de masse, il ne me semblait pas qu'il était aussi musclé à notre dernier câlin.
N'ayant pas envie qu'il se fasse réprimander par son père, je mets fin à notre étreinte et me dirige vers la fenêtre d'où je viens.
- « Attends, Ladybug! »
Je pivote vers lui. Son bras est tendu dans ma direction sans pouvoir m'atteindre.
- « Quand est-ce qu'on se revoit? »
Ah...J'aurai préféré ne pas devoir répondre à ce genre de demande. Je suis Marinette avant tout, j'ai un travail maintenant et c'est à peine si j'ai le temps de voir Alya ou même mes parents. Alors me transformer pour voir Adrien...D'ailleurs, celui-ci me supplie des yeux pour une réponse positive. Embarrassée, je caresse l'arrière mon cou et évite son regard.
- « Je ne sais pas...Si tu es toujours ici, je viendrai te rendre visite quand j'aurai le temps. »
Je décèle une once de déception dans ses grands yeux verts mais je ne peux pas me laisser amadouer. D'un geste décidé, je baisse la poignée de la fenêtre et tire un coup sec. Les premières gouttes s'abattent sur mon visage, je me force à me hisser au plus vite sur l'appui pour ne pas inonder la chambre d'Adrien.
- « A bientôt! »
Je n'ose pas le regarder et projette mon yo-yo aux branches qui m'avaient soutenue quelques minutes auparavant. Il est hors de question de me retourner avant d'avoir atteint mon immeuble.
La porte de mon studio s'ouvre et se referme aussitôt. Abandonnant sur mon passage bijoux et accessoires, je déambule jusqu'à la salle de bain où j'attrape une serviette de bain. Mes cheveux sont gorgés d'eau, le simple mascara ornant mes yeux s'étale sur mes paupières et mes cernes, mes jambes tremblent sous la douche froide que je viens de me prendre. Je m'atèle à effacer les traces noires quand j'éternue deux fois d'affilés.
- « Tu vas tomber malade, Marinette. » S'inquiète Tikki, en me tendant un tissu pour me moucher.
J'accepte son attention et termine de laver mon visage avant de prendre ma douche et enfiler un épais pyjama. Mes batteries sont à plat, je crois que les paquets de chips attendront demain avant d'atterrir dans la poubelle. Je m'affale dans mon lit, téléphone dans les mains, l'écran lumineux surplombant mon visage. Mon fond d'écran a subi quelques changements, il affiche la dernière couverture de Gabriel Agreste, découvrant un Adrien assis sur le rebord d'un de ces gratte-ciels à New-York. Il porte la dernière collection du créateur: des costumes trois pièces à l'allure décontractée, ce qui lui donne un air à la fois professionnel et détendu.
- « Qu'est-ce qu'il est beau... »
Le rire de Tikki parvient à mes oreilles, elle se couche à côté de moi.
- « Tu n'as pas changé Marinette. Tu peux être contente, tu vas le voir plus souvent! »
Même si la restructuration a de bons côtés, il demeure une ombre au tableau.
- « Tu parles », je grogne en déverrouillant mon téléphone. « Il va entrer dans mon atelier pour me saluer et je ne vais bégayer encore et encore jusqu'à ce qu'il prenne la fuite. »
- « Mais non. Il faut juste que tu prennes ton courage de Ladybug! »
Plus facile à dire qu'à faire. Derrière mon masque, j'agis avec assurance mais il suffit de me le retirer pour que je redevienne cette pauvre Marinette. Impossible pour moi d'approcher Adrien sous ma réelle identité comme je le ferai en tant que Ladybug.
- « Tikki, je ne peux vraiment pas lui avouer qui je suis? Ce serait tellement plus simple. »
Le kwami rouge se terre dans un silence qui en dit long. Nombreux sont les débats que nous avons eus sur ce sujet, cela ne sert à rien d'en reparler...Certes, Adrien et moi pourrons vivre notre petite idylle de notre côté mais cela le mettrait en danger. A vrai dire, qu'importe la nature de notre relation, il sera en danger.
Pour me changer les idées, j'allume mon ordinateur et m'installe pour quelques épisodes d'une série populaire avant de me coucher.
Le lendemain, mon corps ressent l'impact du combat de la veille. Mes muscles sont douloureux, mes narines partiellement bouchées. J'ai dû prendre froid hier à cause de l'orage. D'ailleurs, il semblerait que celui-ci ait cessé temporairement de s'abattre sur la capitale. Mon réveil retentit une nouvelle fois. Non sans grognement d'inconfort, je me redresse au bord de mon lit, quittant brutalement la chaleur de mes draps. Mes pieds frôlent des vêtements jonchant le sol. Comme d'habitude, je les envoie balader un peu plus loin.
- « Bonjour Marinette », souffle Tikki, visiblement plus réveillée que moi.
- « B'jour. »
Je me lève difficilement, mes muscles tendus, tremblotant sous mon poids. Je m'étire quelques instants avant de me traîner jusqu'au frigo pour attraper la première brique de lait à portée. Rien ne vaudra jamais les croissants et autres viennoiseries de la boulangerie Dupain-Cheng. Malheureusement pour moi, il me faut prendre le métro pour y parvenir. Loin remonte la dernière fois où j'ai pu déguster un petit-déjeuner aussi bon que durant mes années d'études. Parfois, je regrette ces moments où la vie était plus simple.
- « Marinette! » S'écrie ma petite boule rouge, voltigeant autour du calendrier accroché au frigo. « Regarde quel jour on est! »
Elle m'indique avec agitation la case de ce jour où « nouveau projet » se lit en lettres rouges majuscules. Mes lèvres se tirent dans un sourire. Aujourd'hui, je vais travailler sur une nouvelle commande, ce qui consiste dans un premier à temps à reproduire sur le papier la demande d'un client – qui souvent travaille lui-même pour Gabriel Agreste.
- « Je ferai mieux de me dépêcher dans ce cas. »
J'avale une nouvelle gorgée de lait puis range la brique au frais. Alors que j'enfile mes vêtements, la radio anime le studio de ces bonnes nouvelles: Paris a encore été sauvé par notre duo de super-héros préféré. L'animatrice relève la réapparition soudaine du jeune blond aux oreilles de chat. Son absence n'a échappé à personne et c'est à peine si Alya n'en avait pas profité pour titrer un nouvel article de « Séparation du chat et de la coccinelle ? ». Au fond, je me suis convaincue que Chat Noir avait eu des obligations importantes dans sa réelle identité. Après tout, s'il devait un jour cesser de combattre à mes côtés, j'ose espérer qu'il m'en toucherait deux mots avant de disparaître. Ou peut-être l'a-t-il fait sans que j'y fasse attention...
Troisième réveil, celui-ci m'indique que je dois sortir maintenant si je ne veux pas arriver en retard pour prendre le métro. Bien qu'il passe régulièrement, celui que je prends tous les matins est le dernier avant le rush des travailleurs. De plus, peu importe l'heure à laquelle je pointe. Ce qui compte, c'est que mon travail soit fait en temps et en heure. Mon sac en bandoulière accroché à l'épaule, je dévale les marches des trois étages et atteins la rue puis me dirige machinalement vers les souterrains. Nombreux sont ceux qui empruntent le métro le matin pour se rendre sur leur lieu de travail. Certains courent, d'autres prennent leur temps, fièrement armé de leur gobelet Starbucks ou de leur café glacé provenant d'autres boutiques tendances.
Pendant mon trajet, je consulte les nouvelles ainsi que la messagerie sécurisée de la police, celle que les autorités ont confiée à Ladybug. Rien à signaler. D'ailleurs, cette nouvelle fonctionnalité nous a incités à ouvrir une messagerie où seul Chat Noir et moi pouvons communiquer. Et si au début le jeune homme en profitait pour me raconter des histoires à dormir debout, nos messages se sont raréfiés au fil du temps. Pour la première fois en cinq mois, je décide d'entamer la conversation.
Ladybug : « Bonjour Chat Noir, nous n'avons pas eu le temps de discuter hier après la bataille. Je suis contente de te revoir. Nous avons encore fait du bon boulot! »
Depuis que je sors en cachette avec Adrien, je n'ai pas particulièrement cherché à parler avec Chat Noir. Au fond, j'ai toujours su qu'il avait des sentiments à mon égard mais fort heureusement, il a toujours respecté mes choix.
Le métro s'arrête, je ressors et presse le pas pour remonter à la surface. Paris se couvre d'un épais drap de nuages. Pourtant, il n'annonce pas de pluie aujourd'hui. Il me faudra une dizaine de minutes de marches pour atteindre mon lieu de travail: un immeuble très haut, vitres teintées, ressemblant à tous les autres bâtiments dans les environs. Trois femmes fument leur première cigarette de la journée près de l'entrée. Je les salue brièvement puis entre à l'accueil et récupère un coli déposé à mon attention. C'est un énorme carton, je devine qu'il s'agit de tissus et froufrou pour la fabrication d'une robe de princesse. Remerciant la dame de l'accueil, j'agrippe la caisse et emprunte l'ascenseur pour rejoindre mon atelier.
Celui-ci se trouve au deuxième étage, le premier étant occupé par les agents de l'administration. C'est un local plutôt spacieux, rempli de boites en carton par-ci par-là, des armoires contenant les dossiers des clients à chaque coin de la pièce. Nous sommes trois à l'occuper et possédons un bureau avec un ordinateur attitré. Alors que je dépose le nouvel arrivage au pied de ma chaise, mon téléphone vibre. Je le retire de mon sac et affiche le message.
Chat Noir : « Coucou Buguinette, désolé d'avoir disparu autant de temps, ce n'était pas prévu. J'ai appris que le Papillon a frappé la ville plusieurs fois, tu es vraiment incroyable ! A croire que tu n'as pas besoin de moi. »
Bien qu'il ait l'air de plaisanter, je détecte une once de franchise dans son message. Chat Noir se dévalorise un peu trop à mon goût. Je m'empresse de lui répondre.
Ladybug : « Qu'est-ce que tu racontes là? Evidemment que j'ai besoin de toi, Paris ne peut pas survivre éternellement sans ce cher chaton. »
Tout à coup, deux coups sont frappés à ma porte avant de s'ouvrir. Je sursaute et plonge mon téléphone dans mon sac puis me tourne vers l'entrée. Si je me suis levée de bonne humeur, cet état risque bien de s'effacer par cette visite.
- « Tu pourrais être un peu plus ponctuelle et ne pas me faire perdre mon temps! » glapit mon interlocutrice penchée en avant, les mains fièrement accrochées à ses hanches.
Grande, blonde, yeux bleus entourés de noir, haut jaune moutarde et pantalon blanc allongeant ses jambes. Il n'y a qu'une personne dans mes contacts correspondant à cette description : Chloé Bourgeois. Si je pensais m'en être débarrassée à la sortie du collège, le destin a frappé une nouvelle fois quand je suis arrivée ici. La fameuse fille du maire est finalement devenue mannequin, qui plus est pour Gabriel – je ne tiens pas réellement à savoir comment elle y est parvenue. Une chose est sûre, les années ne l'ont pas assagie. Elle me fixe de son éternel air hautain, visage relevé pour se donner de la prestance.
- « Bonjour madame Bourgeois », je soupire avant de m'asseoir derrière mon bureau. « Que puis-je faire pour vous? »
Chloé affiche un sourire satisfait malgré ma fausse politesse, visible à dix kilomètres.
- « Eh bien, madame Pain-Cheng je ne suis absolument pas contente du travail fournit sur le foulard que vous m'avez fait parvenir! »
Car, en plus de devoir me la coltiner dans mon bureau – c'est le seul mannequin qui fait le déplacement pour se plaindre – je dois aussi répondre à ses demandes. Dernièrement, Chloé a été choisie pour un rôle dans une sitcom, certains accessoires doivent être conçus expressément par l'agence. C'est le cas d'un foulard sur lequel j'ai travaillé il y a deux semaines.
- « Chloé », je reprends plus familièrement. « Je ne m'occupe pas de la fabrication de ce foulard, je me suis juste chargée du logo. »
Vu sa réaction, il est évident qu'elle-même ne le savait pas. Mon téléphone vibre une nouvelle fois, je l'ignore, trop occupée à chercher un moyen de me débarrasser d'elle.
- « De plus, tu devrais savoir que pour toute réclamation, il est préférable de laisser ton agent nous envoyer une demande de rectification précise. Soit, si ça ne te plait pas, nous devons savoir ce qui te dérange ex-acte-ment ».
J'appuie mes mots, la fusillant du regard. A aucun moment nous n'avons eu contact avec son agent, au point que je commence doucement à douter de son existence. D'un coup de hanche, je me place devant mon bureau et pianote sur le clavier afin de consulter mes derniers mails. Une ribambelle de soupirs parvient à mes oreilles, Chloé n'a pas l'air décidée à me laisser travailler dans le calme.
- « Très bien. Prends notes », ordonne-t-elle en croisant les bras, dos cambré. « Le logo est affreux, je veux quelque chose de plus élégant et la couleur est affreuse. »
Evidemment. Si je lui avais raconté que je m'étais occupée de la couture, elle aurait aussi trouvé à redire.
- « D'accord. »
Les yeux fixés sur mon écran, je devine qu'elle sourit, fière de son petit jeu. De toute façon, je n'ai pas d'autres choix que d'accepter. C'est mon travail.
- « Oh et, je crois que tu es au courant pour la restructuration prévue. » Poursuit-elle en posant une main parfaitement manucurée au coin de mon bureau. « C'est tellement dommage que tu doives nous quitter. »
Les battements de mon cœur s'accélèrent, tout comme ma respiration. Doucement Marinette, ce n'est qu'un énième bluff de sa part. Je me contente de hausser les épaules, archivant les derniers mails reçus, la main crispée sur ma souris.
- « En tout cas, profites-en, demain sera la dernière fois que tu verras Adrien. »
Chloé se glisse jusqu'à l'entrée et me jette des coups d'œil dans l'espoir d'une quelconque réaction. La seule chose que j'ai retenue, c'est qu'Adrien viendra demain. Ce n'est que lorsque la porte se referme dans un bruit distinct que je m'affale sur ma chaise, tête en arrière, sentant la pression retomber.
- « Quelle pimbêche, celle-là. » Grogne Tikki en s'échappant de mon sac. « Il serait temps qu'elle redescende sur Terre! »
Je ne peux m'empêcher de rire devant la colère de mon kwami. Il est clair que Chloé n'a pas changé d'un poil depuis le collège, si ce n'est qu'elle est devenue plus menaçante. Fort heureusement pour Paris, elle ne compte pas se présenter à la mairie – en a-t-elle les compétences?
Bon, quoi qu'il en soit, il est temps pour moi de me mettre au travail. J'ai un foulard à rectifier et cela risque de me prendre toute la matinée. Mais avant de me jeter à corps perdu, je m'autorise un dernier regard en direction de mon téléphone portable.
Chat Noir: « Merci <3. »
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Fin de chapitre.
Merci de l'avoir lu donc j'ai un petit peu avancé sur cette fiction - sachant qu'en parallèle j'écris une histoire originale, rien avoir avec mes fictions et qui paraîtra quand je l'aurai terminée, relue et tout.
Concernant Cécité, les chapitres seront publiés un jour sur deux, le matin sûrement. Ainsi, le chapitre 3 sera publié dimanche! Petit spoil: premier PoV Adrien au chapitre 4.
Merci de continuer à me lire, j'ai déjà eu pas mal de bons retours sur le dernier chapitre et j'espère que la suite vous plaira! Il ne faut jamais oublier que publier un récit, quel qu'il soit, demande deux engagements: le mien pour écrire, le vôtre de me lire et que je ne vous remercierai jamais assez de prendre le temps de me suivre. Bisous à vous!
A dimanche!
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